dimanche 25 décembre 2016

Nounours' Boys / the young christmas' bear !



Voici le dernier conte de Noël des Nounours' Boys ... et peut-être le dernier ! 
A lire et à narrer à vos enfants ou petits-enfants. 
Bien évidemment, toute ressemblance avec des faits ou personnes existants ou ayant existé est purement fortuite et serait une pure coïncidence ...
 
Salut les Nours' !

Loin, loin, très loin d'ici, quelque part dans l'univers … plus précisément dans l'atelier du Père Noël, les petits lutins, dans leur traditionnel costume vert, s'activent en prévision du grand jour. A l'abri du temps glacial extérieur, dans leur chalet en bois au milieu de la forêt, on perçoit quelques échanges de conversation :
- "Moi, je fabrique une jolie poupée !"
- "Et moi, je construit un beau train en bois !"
- "Et moi, je fais un panier en osier pour …

Quand, tout d'un coup, le doyen des lutins, paniqué, s'écrie : "Arrêtez tout : c'est la catastrophe !"
Le Père Noël est fatigué. Il a travaillé depuis de nombreuses années, avec ses petits lutins, à fabriquer des jouets pour les enfants et à présent qu’il doit les distribuer, il se sent si fatigué qu’il n’a plus le courage de grimper dans son traîneau. Il s’est couché, s’est enroulé dans sa couette, a enfoui sa tête sous son oreiller et essaye de dormir … En effet, le vieil ours boudeur maugrée dans sa barbe blanche : "Je ne veux plus faire le Père Noël : être toujours sur mon traineau, je fatigue !" … Son fidèle complice de toujours, le lutin écrivain à la plume de canard, décida de le soutenir dans sa décision irrémédiable: "Et puis, c'est toujours les mêmes !".

C'est la consternation dans le chalet. Même l'attelage de rennes est triste : ils n'ont plus goût à rien et leur ration d'étoiles leur paraît bien fade …  De penser à la déception des enfants lorsqu’ils sauront que cette année le Père Noël pourrait ne pas venir, les petits lutins verts s'inquiétèrent : "Qu'allons-nous faire ?". Pas question que cet hiver ne soit pas magique !  Une conversation s'engagea entre les lutins et chacun essaya de trouver une solution :
          FASTAGROT, le lutin chauve, se gratta la tête pour trouver une solution. Il proposa un nouvel attelage en location : "mais, s'il n'ya pas de Père Noël pour le guider, cela ne servira à rien" …
          IANIK, le lutin adroit, proposa son aide : "je vais aider le Père Noël et je lancerai les paquet-cadeaux dans les conduits de cheminée : hop à gauche et hop à droite …" Les autres lutin de rire en continuant : "hop en haut, hop en bas !"
          TÉOR, à qui on doit la couleur des habits des lutins, essaya de trouver une solution dans une matrice logicielle : "Je vais calculer une trajectoire asymptotique du traineau dans le ciel étoilé … " Si TÉOR aime les chiffres, cela ne permettait pas de savoir qui guidera le chariot.
          le dernier venu dans l'équipe des petits lutins, SYRETTE, tenta une réponse équilibrée en répartissant la charge du chariot : "à gauche, on mettra les cadeaux qu'on appellera "actifs" et de l'autre, pour faire la balance, on posera les ressources investies qu'on dénommera "passif". Les autres lutins lui proposèrent de calculer aussi l'âge de la crémière …
          SOKAJET, le lutin économe, recommanda que s'il fallait dépenser un seul écu dans cette affaire, ce serait par chèque : "sinon, on peut distribuer des clémentines, elles ne sont pas chères en ce moment !"
          GIANLUKKA, le lutin progressiste, suggéra de recourir à une fille pour remplacer l'ours défaillant : "Et si on essayait une Mère Noël ? Tant pis pour les plus âgés d'entre nous …"
          MANALOY, le lutin cyrillique, y alla aussi de sa suggestion : "et si on remplaçait le traineau par un tapis volant ? … Le silence interloqué de ses congénères suffit à penser qu'il ne fallait pas en rajouter.
          SAVH, le lutin connecté, exprima sa version des faits : "je vais créer un nouveau réseau social et on va élire un nouveau Père Noël avec une primaire …". "Trop long !", rétorquèrent les autres lutins, nous sommes déjà à la Saint Nicolas et on ne sera jamais prêt pour la fin du mois."

Pour gagner du temps et conserver la tradition intacte, ils décidèrent de désigner l'un d'entre eux ! Aussi, dans la forêt lointaine, les lutins de la maison du Père Noël se sont réunis pour célébrer la succession du nouveau prince des cieux, fils du roi WIGGRAF et de la reine RHUBHY. L'élection de ce nouvel héritier devait ainsi anéantir tous les mauvais esprits et les plans les plus diaboliques de ceux qui pouvaient critiquer cette initiative.

GIANLUKKA fut désigné le candidat le plus doux et influent. Continuellement tourmenté par son rapport turbulent avec la foi et ses idées novatrices, c'est lui qui reçut la consécration suprême. Cet ours charismatique et imprévisible, désormais au pouvoir immense, passant du rôle de simple lutin à celui de Père Noël, n'offre aucune prise aux courtisans du royaume de Noël : il fera, comme ses prédécesseurs, la tournée seul et sans aide. Au matin de sa virée dans les cieux étoilés, ébloui par la lune complice, à l’infini, le nouveau héritier s’éveille aux merveilles des enfants de la terre qui l’attendent et l’appellent. Il aura tant de choses à voir, pour franchir la frontière du savoir, recueillir l’héritage qui vient du fond des âges, dans l’harmonie d’un univers d’amour. C’est l’histoire de la vie des enfants bénis, la ronde infinie de la nuit de Noël, ce cycle éternel.
A ce moment-là, le doyen des ours, petit bonhomme à la toison cendrée, s’approche et lui remet en grande pompe un habit de Père Noël, juste à sa grandeur. Les petits lutins chargent d'eux-mêmes le traineau des jouets qu'ils ont confectionnés. Et voilà, le jeune nouvel élu parti pour un tour du monde. Les rennes savent où ils vont et jamais ils n’hésitent.

GIANLUKKA finit, à bout de forces, sa tournée des maisons des enfants sages. Désormais, aves ses lutins, il va se servir de cette première expérience pour se reconstruire et grandir, en suivant une nouvelle philosophie de vie, vivre sans souci au jour le jour : Tout Peut ! Rien Doit … Sauf le Respect ! Ainsi, le royaume de Noël put conserver toute sa beauté et sa grandeur.

Biz - @+
JYB/Knar - le 24.12.2016

dimanche 11 décembre 2016

Nounours' Boys / brume de décembre !



Salut les Nours' !

Si la brume d'octobre qui passe est synonyme du beau temps qui passe, le brouillard de novembre laisse souvent présager un hiver tendre ! Romainville avait donc enfilé sa robe de brume, celle qui s'accroche aux arbres sans feuilles, et l'automne avait sorti son smoking, faisant danser la lumière des projecteurs, pour la dernière représentation des Nounours de l'année 2016.

Perdus dans cette brume où l'esprit semble chercher à tâtons leurs souvenirs, les membres de l'Académie avaient endossé leur gros pardessus et sorti leurs plus beaux bérets pour la circonstance : le Marin avait sorti sa corme de brume, Darnaudéry avait laissé pousser sa toison d'or et le vieux coach avait conservé la parure rouge pour voir ses anciens poulains, Beb était fourneaux et Hubert conservait la bière au chaud …

Les Nounours avaient adopté leurs maillots fauves. Au décompte des troupes, les coaches dénombraient plus de félins trois-quarts que de lourds gaillards. Le gala de fin d'année pouvait commencer ! Comme souvent, c'est par un joueur de talent que le sort du match s'est avancé : tel un éclair bleu au milieu de la brume, Fred s'en alla transpercer la défense adverse par une de ses courses ondoyantes dont il a le secret. Personne ne le rattrapa pas alors ! Marco s'écria depuis la touche : "depuis le début !" … En fait, ce n'était que le début. Tout de suite après, Nico, déguisé en petit Robbie, s'en alla par deux fois dans la terre promise : n'est pas puncheur qui veut !

Les Old Blacks avaient à cœur de ne pas s'en laisser compté : par deux fois, ils revinrent au score par un rugby assez fringant. Du coup, la brume resta accrochée à la lune ovale : Le coaching était simple et sans parole … Les joueurs offraient aux abonnées un beau rugby en appliquant les consignes apprises aux entraînements. Ainsi, j'ai vu des actions que je n'avais plus vues depuis longtemps : un cad-dé (cadrage-débordement pour les non initiés) d'anthologie par Greg, des percussions de bas en haut de Maxou, mettant sur le cul les gaillards d'en face, des percées à ras de CheChe … On voyait bien que chacun s'amusait sur le pré : Gnafut était émerveillé ! Même le nouveau Président resta sur le pré toute la partie, certainement fier de commencer sa mandature par un tel match … Sans s'en rendre compte, le score gonfla inexorablement pour atteindre le chiffre mythologique de 7 … Les Dieux du Stade étaient là, à portée de mains !

Tant d'essais ne doivent pas occulter une performance inoubliable : le premier essai du malingre de l'équipe, après 4 ans d'activités et de blessures sans nom : nobody is perfect ! Fragil  y a cru, au plus secret de son cœur, pour rendre vrai au yeux de tous les hommes ce qu'ils pensaient irréalisable. C'est la confiance en soi, la confiance en lui qui lui a permis d'être là derrière le rapide Fred pour récupérer, dans l'obscurité et la brume des pins, un ballon donné comme une offrande … Charles, au sifflet toujours aussi impeccable, crut voir un en-avant … La petite histoire retiendra que l'émotion lui saisit le gosier et il ne put siffler contre la victoire de son meilleur ami ! Dans la brume des souvenirs, le bonheur est si fragile qu'on risque de le perdre rien qu'en en parlant (J. Lemaitre).

Et nos opposants direz-vous ? Ils sont venus faute de terrain et ils sont tombés sur un bec tout comme leur joueur du même nom (Beck) qui piqua du nez … Pour le reste, il faudra citer le Nounours du match, attribué à Eric, le preux chevalier. On mentionnera enfin, le Tricotin à Cyril dont une coupure s'est effilée le long du sourcil, telle une signature de contourning. Enfin, que dire de la réception des Tabliers Verts si ce n'est qu'elle ne fut pas si anormale que cela : on se serait fait embrumé ?!!

Les Nounours peuvent entrer en hibernation : le prochain match aura lieu contre les WallaBus en février. On devrait se retrouver, en début d'année 2017, pour les 5 parrainages


Biz - @+
JYB/Knar - le 10.12.2016