dimanche 30 décembre 2018

Nounours' Boys / contine de Noël !


contine de Noël !



Cette année, le Père Noël, sera en jaune ou ne sera pas : drôle de temps modernes !



Pour la seconde fois, je m’y étais résolu, il n’y aura pas de conte de Noël de ma composition après vous en avoir imaginé 5 ans durant ; pour les nostalgiques ou les nouveaux arrivés, je vous invite à aller consulter les messages de décembre du blog, de 2012 à 2016 … Pourquoi 5 ? Parce-que, comme au rugby, tout commence devant, unis comme les cinq doigts de la main …



Pas de conte de Noël, mais mon épisode hémato est une belle histoire en somme ! Vous le savez, le mot sang est désormais chez moi, omnipré-sang : sang pour sang, l’un sang l’autre, etc. Mais, au-delà de mon cas personnel, j’ai appris que le mot « famille » n’était un vain mot chez les Nounours’ Boys : des doyens aux plus jeunes, tous ont tissé un lien comme les flocons font la neige !

Les temps changent et les NNB évoluent, au rythme des nuages dans le ciel. 
Petit à petit, la 5ème génération des Nounours’ Boys prend son rugby en main… Des scores étriqués certes, mais un unisson bien large : des échanges aussi prolixes que volubiles, des dialogues brillants et grossiers, des allusions culturelles et des calembours savoureux, émanant de gamins débrouillards ou de doyens dignitaires corporatistes du sacré cœur. Ursidés éthyliques, grands amateurs de bière, pragmatiques à souhait, plein de ressources inattendues, les Nounours’ Boys n’ont pas d’âge … comme les anges !

Le club évolue et s’organise … Les réseaux sociaux (blog et Facebook) ont remplacé le stylo et le timbre. La playmate du mois d’août a glissé au mois de décembre. Les recettes de cuisine se standardisent à une époque où les émissions culinaires pullulent à la télévision. Le « Talent du Match » est devenu « Talon d’Or » comme si Achille avait un point faible … Les confrontations à toucher, à cinq, se développent comme le rugby à VII chez les professionnels et on peut s’y blesser en aplatissant un essai (Fragil sort de ce corps).

Les Nounours’ Boys, c’est l’histoire de gamins sur un pré, entouré de ses dirigeants (des Rois Mages, un âne et une vache) et encouragé par les jérémiades de santons, chaque année de plus en plus nombreux, souhaitant faire revivre la scène, comme un acte d’éternité. 
Tout Peut ! Rien Doit … Sauf le Respect !

Effectivement, c’est Noël …



Biz - @+  JYB/Knar - le 30.12.2018

mercredi 5 décembre 2018

Nounours' Boys / quand sonne le g…as !


Salut les Nours' !




Vous le savez, je n’aime pas le mois de novembre !

Cette année, ce sentiment est de nouveau glabre et glauque …




Le 11 novembre 1918, le jour où l’Histoire de France s’est arrêtée ! Ce jour-là, dans toute la France, les cloches sonnaient le tocsin de la fin de la Première Guerre Mondiale, scellée ce jour-là par la signature de l’armistice dans un wagon devenu célèbre, à Rethondes. La voiture n° 2419-D de la Compagnie des Wagons-Lits, a été réquisitionnée par le Maréchal Foch, également présent dans la clairière de la forêt compiégnoise, a servi de Grand Quartier Général du Commandant allié du front de l'Ouest : « les Mystères de l’Ouest » ! La fin du wagon de l'armistice ne fut pas à la hauteur des événements dont il a été le témoin … Brûlé par les SS, il est fut remplacé par un frère jumeau, comme le masque de fer. L’histoire se répète en ce mois de novembre : on brule à tout va, faisant oublier qu’un siècle plus tôt, des hommes et des femmes ont péri et souffert pour notre liberté.




Dérisoire itinérance mémorielle ! Cette ballade de ce centenaire nous a promené de village en village, au pied d’innombrables monuments aux morts : 4 obus placés aux coins cardinaux, reliés par les maillons de grosses chaines, entourant une stèle commémorative avec la liste des aïeux poilus, comme une archive inédite …  les morts ne seront morts que lorsque les vivants les auront oubliés !




Les Nounours ont lancé leur nouvelle saison par une victoire par défaut : les Archi nous ont négligé … ils ont fait des tous petits ronds, le tour d’eux-mêmes et s’en sont allés en avant ! On recommence avec Cestas, nos frères de proximité : on a envoyé les gros et on a serré le jeu. A ce petit jeu qui n’alla pas au-delà du 10, Franck GUEUX s’est illustré par sa passe intérieure vers les tout gras … victoire étriquée 1-0, digne de ce mois de novembre



Quand sonne le gras !

Le nouveau trophée en bois est attribué par l’Académie frigorifiée. « Talent du Match », cette récompense représente les illustres figures des NNB : un Nounours, coiffé d’un béret rouge, tenant un verre Duvel dans une main et serrant dans l’autre un canard célèbre pour sa plume … Le trophée est désormais remis à titre symbolique, lors d'un discours officiel par un membre éminent de l’Académie. L'élévation au rang de héros de l’élu d’un soir, est marquée aussi par un élément festif supplémentaire : une tournée de bières !





Biz - @+  JYB/Knar - le 30.11.2018


jeudi 25 octobre 2018

Nounours' Boys / merci Charlie !


Salut les Nours' !



Après Paris au mois d’août, nos cocktails d’un été ont été balayés par les embruns de septembre : il s’en passe toujours de belles lors des parrainages et désormais l’édition 2018 fera partie des pépites formidables, en n’échappant pas à la tradition ! Le décor était familier et propice à quelques incartades. Palais de nos chimères, le Tennis-Club House de Claouey nous accueillait de nouveau … La Présidente en chef tenait son poste au péage : trousse-chemises et vide-poches, la Mama encaissa écots et cotisations …



Plaisirs démodés en guise d’apéro : embrassades, bière, musique, blagues en tous genres, photos au creux de mon épaule … ça fleurait bon la camaraderie et l’esprit NNB, comme ils disent !



Au milieu du repas, l’affiche proposait 7 parrainages : viens voir les comédiens :

       *       Olivier BOURNET nous a fait part de sa grande connaissance de l’ASM : nombre de finales perdues, budget du club, pollution au caoutchouc, etc., etc., etc., … Fernand Raynaud s’en est retourné dans sa tombe tellement c’était drôle !

       *       Puis, Paulot nous a fait le tour de force de parrainer 3 oursons. D’abord, il nous a fait l’apologie de la particule nobiliaire en parrainant Manu, rejoignant ainsi le groupe des nounours à particule composée du Marquis (Pierre de Lédinghen), du Comte (Paul de Laforcade), sans oublier la Baronne Noire (Isabelle Bessey de Boissy) … Dans le triumvirat, on retrouvait aussi Louis-Marie (dont le prénom laissait à penser qu’il puisse appartenir à la confrérie des particules) et l’Irlandais Damien O’ Bourrikey qui n’a aucune particularité si ce n’est d’être blond vénitien (que c’est triste, Venise). Cette troïka finit dans un jeu digne des jolies colonies de vacances où toi et moi ne sommes jamais allés !

       *       Julien Van Hove : il faut savoir que Julien est issu du plat pays … pessacais, juste à côté de la piscine !

       *       Sylvain venu jusqu’à nous par le Cap’tain : sur ma vie, l’intronisation fut terrible !

       *       Qui suis-je ?  Top : Matthieu chercha enfin toute la soirée à quel poste il aimerait jouer … 15 Questions pour un Champion, il aura finalement choisi le poste de n°15 qui lui valut le trophée « Talent du Match NNB », 15 jours plus tard. Voici sa définition ci-après :

o   J’aime la solitude et les ballades aux bords du terrain

o   J’ai longtemps hésité entre un diplôme d’ermite confirmé et une formation pour devenir jardinier dans l’armée de l’air

o   Je suis souvent le beau gosse et je me recoiffe après chaque action

o   Je relance tous les ballons et je n’ai jamais déblayé de ma vie

o   Je suis le dernier rempart avant la ligne d’en-but et donc celui que l’on remarque le plus lorsqu’il se troue lamentablement sur un plaquage.



La cérémonie s’éternisa tard dans la nuit et c’est là que mes emmerdes ont commencé, à la recherche d’un bungalow n° 568 qui avait son sosie dans l’autre camping : je sais, c’est moche : tu t’laisses aller, Knar ! Nuit d’errance et de bohême : viens voir les bohémiens avec leurs sacs à la main, comme 2 guitares encombrantes ! Et pourtant, je connaissais bien les lieux : hier encore, je m’y promenais … La prochaine fois, ne me laissez pas seul : emmenez-moi !



Le reste du week-end ne fut que péripéties racontées par des médisants et des vils courtisans. Ne les croyez pas ! Salut Charlie …




Biz - @+  JYB/Knar - le 11.10.2018

mardi 11 septembre 2018

Nounours' Boys / le mois d’août !

Salut les Nours' !



En 8 av. J.-C., l'empereur romain Auguste décida d'ajouter un jour au mois d’Août, qui porte son nom, pour en avoir 31, soit autant que le mois de Juillet, qui lui était appelé ainsi en l'honneur de Jules César. Si, jusqu’à présent, vous aviez en tête la célèbre tirade du calendrier avec playmate : « en août, y’a pas rugby ! », désormais on peut dire : « en août, y’a challenge ! ».

L’an passé, le challenge avait fait la part belle aux sportifs et, à ce jeu, Régis avait tracé sa route qu’il, comme David Vincent des Envahisseurs, ne retrouva jamais … Cette année le Prez, après avoir pensé aux ambiances festayres, à faire tourner les foulards, a finalement lancé le challenge cocktails … « Je propose un challenge simple : le cocktail apéro le plus beau … Alors, vous tous, à vos préparations les plus folles et les plus esthétiques : la couleur, le verre et le goût, prépa maison ou par un pro … Tout est permis ! Beb et Marco Torres font le jury. »

Buvons un coup, mon ami, buvons-en deux … à la santé des amoureux !

Bingo ! C’était le secret des ambiances réussies … On avait quitté l’air des bandas pour un petit verre de Ricard avec paille et zestes d’orange ou citron. Pas de cocktails sans mojito ou spritz : on en a vu défiler des verres colorés avec ou sans alcool ! 68 parutions pour 288 commentaires et 1.300 vues.

On a tout vu… On a tout eu ! Des bouteilles de bière, des verres de vin vides devant des barriques pleines … Des tranches de saucisson, des tapas divers. Certains ont même tenté de nous attendrir avec la photo de leur enfant ou avec un bec de leur dulcinée. D’autres ont même affiché leur coming out … On a traversé la France et les 4 coins du Monde.

Je savais que Max pouvait être une menace, mais c’est le vainqueur mérité car il a produit 21 photos de cocktails en tout genre … Régis a fini deuxième et j’ai complété le podium après avoir tout essayé. J’ai hâte de connaitre le challenge de l’an prochain !

Mais, entre-temps, il y aura eu une saison de rugby qu’il faudra prendre au sérieux car le mois d’août est fini !

Biz - @+  JYB/Knar


lundi 23 juillet 2018

Nounours' Boys / la bonne réputation !


Salut les Nours' !



Voilà, c’est le dernier bulletin de la saison ! Certes, avec un peu de retard mais toujours avec beaucoup d’envie … Avant de partir, de fermer la porte, j’écris ces quelques mots, comme un dernier au revoir, en quelque sorte ! 


Que s’est-il passé depuis le trophée internet des vacances 2017 ? Je me demande parfois si nous n’avons pas perdu l’art de regarder, de se rappeler ! Certes, il y a de multiples façons de regarder le monde, mais celle qui permet de mieux apprécier les gens qui nous entourent est celle qui est empreint d’émotion. Les jours se sont faufilé et les souvenirs frappent à la porte de ma mémoire …

L’album 2017/2018 des NNB a été rythmé comme une musique atmosphérique … S’il n’y a pas de malheur sans regrets, il n’y a pas de bonheur sans unisson. Certains ont eu la peine d’avoir perdu une mère, un fils, un ami ou l’idole des jeunes. D’autres ont eu la joie d’annoncer la venue de Valentin, Edgar, Laure ou Roch. C’est dans l’ordre des choses : quand quelqu’un s’en va, un autre prend sa place … ainsi soit-il !



Rien ne s’en va de ma mémoire : des parfums qu’on a aimés comme le fumet d’une grillades-party des Tabliers Noirs, le ruissellement de la tireuse à bière, le bruissement du cochonnet sur les cailloux de Romainville, les commentaires autour des boules de pétanque, des verres de l’amitié comme des soifs d’amour, des hasards organisés comme nos rendez-vous du jeudi soir où l’on réinvente la lumière, ou encore des chaines de solidarité comme des leçons de vie …



Dans le fond, qu’est-ce qui a changé ? Nous n’avions pas rendez-vous, mais nous restons aimantés par une passion commune : on s’y attend et on sentinelle à des souvenirs personnels qui deviennent le fondement de notre état d’esprit. On prend le temps d’apprendre à vivre en perdant le sens des saisons. Pêle-mêle de souvenirs : une voiture à vendre, un rosé à acheter, un cumulus à changer, un mug en ballade cubaine, une foulée légère et aérienne dans le désert, une percée de 50m de Nunuche à Bayonne, des parrainages sans nouvelles chemises, un ski-bar pyrénéen, un mannequin à sauver …



Le rugby moderne est comme ses réseaux sociaux : on a su attendre les Suisses, on a vu passer les Bus, on a regardé les Archi construire leur succès, on a entendu les bayonnais chantés leur rugby, on a rivalisé en vain contre nos voisins de Cestas, pour finir en apothéose et faire ainsi bonne figure. Nous avons pérennisé notre bonne réputation !





Biz - @+  JYB/Knar 


mardi 29 mai 2018

Nounours' Boys / pourquoi petite ?


Salut les Nours' !


Ce qui suit va vous narrer comment on peut passer d’une insatisfaction active à un optimisme ambitieux … Le projet peut paraître grandiloquent, mais lisez bien toutes les lignes et vous reconnaîtrez les moments de doute que nous avons traversés et la joie sans nom qui nous a envahie récemment.

« De mon temps … », « quand je jouais … » ou « à mon époque … ». Pourquoi se dispenser d’explorer d’autres voies ? Appliquer les mêmes méthodes et les recettes de façon permanente et systématique n’a jamais conduit à changer le monde … La rouille n’a jamais eu ce pouvoir-là !

Toujours gagné serait un peu routinier et gâcherait la noblesse et l’humilité de la défaite. Cette année, nous avons été bien nobles et bien humbles … Indéniablement ! A tel point qu’un syndrome de la défaite est né. Certains ont même initié des challenges personnels pour contrecarrer la paranoïa ambiante : traverser Bordeaux à poil si on ne gagne pas un match. Les matches ont défilé et la hantise a grandi. Le Prez, quasi dégouté, est parti sous d’autres cieux pour mieux relativiser sa peine. D’autres encore se sont inventé des alibis fallacieux, persuadés de porter la guigne … Une espèce de dépression collective !

Personnellement, en tant qu’ancien NNB, j’ai connu des saisons médiocres où on voyageait à peu de joueurs avec des défaites sévères à la clé. Parfois, on a enregistré des victoires à la Pyrrhus sur nos terres de Romainville … A la grande différence de cette année, il n’y avait pas un groupe régulier d’une vingtaine de joueurs, présent à l’entrainement comme aux matches. Et si derrière cette passion pour le statu quo ne se cachait-il pas le ferment et la génèse d’un nouveau groupe ? Une espèce d’insatisfaction active pour mieux se remettre en cause. De nouveaux membres sont venus nous rejoindre pour notre qualité de vie groupe. Un regard neuf dans un état d’esprit intact. Autant de changements anodins qui sont les premiers pas dune nouvelle unité qui souhaite se remettre en cause ensemble, riche de mille manières de faire et de penser … Cela mérite le respect !

Plus rien ne sera comme avant ! Embrassons cette renaissance qui se prépare … Ce qui devait arriver arriva ! Un jeudi ordinaire, avec au programme un match contre les Anciens du Bouscat, en soirée, sur le pré de Romainville. Un jour banal comme tant d’autres … Après un petit déjeuner, un petit tour par le petit coin, un petit bisou à sa petite amie, un petit café avec ses collègues, griller une petite cigarette à la pause, une petite bouffe à midi dans un petit resto qui prépare de bons petits plats aux petits oignons. Certains auront même fait une petite sieste ou une petite pause pipi …  Après toutes ces petites choses, on s’est offert une grande victoire (11à 4), une réussite à la mesure de ce nouveau groupe. Une victoire XXL, révélatrice de la capacité des NNB à se regénérer.

Steve Jobs, Bill Gates ou Mark Zuckerberg ont tous été en échec scolaire et pourtant ils sont devenus des grands de ce monde, à la hauteur de leurs rêves. On est passé tout d’un coup d’un pessimisme figé à un optimisme contagieux, à tel point que la pitance des Tabliers Rouges est passée inaperçue … Nul doute que les plus réticents d’hier seront les premiers à avoir croire désormais en vous.

Arrêtons de regretter le monde d’hier, il ne reviendra pas. Certes, c’était bien, mais ce sera encore mieux demain. Le prochain match confirmera bien cet allant. Cependant, rien n’empêche de voir le Prez traverser Romainville à poil !


Biz - @+  JYB/Knar - le 19.05.2018

lundi 2 avril 2018

Nounours' Boys / Nounoursthérapie !


Salut les Nours' !




Pour ne plus jamais appeler un nounours, un ours, il a fallu faire un travail de recherche Une Nounoursthérapie pour retrouver un modèle, le modifier, chercher des jolies illustrations (un Mini noire aux coques de rétroviseur drapés de couleurs euskadiennes), les retoucher, modifier encore le concept, retrouver l’orthographe exacte de l’espèce disparue, trouver une interface landaise, et en profiter pour mobiliser les cheminots régionaux … Faire une confrérie autour d’un réseau social pour repérer des partenaires ou des futurs souteneurs …



La ronronnette des Nounours … petites marionnettes en ébullition

Pour les adeptes du jeudi soir, toutes les informations nécessaires à une bonne compréhension de la recherche ... Beaucoup de lecteurs potentiels ont été rebutés par le langage employé et il n'y avait pas toujours le glossaire. Dans un premier temps, l’évènement prend une allure ludique : tout le monde ne répond pas aux diverses sollicitations. Régis, le petit Pottoka, couve quelque chose : il a des boutons et un gros mal de tête ; il a une oreille en mauvais état et quand on connaît la taille de ses esgourdes, on compatit …



Puis, de manière extensive, les enjeux deviennent psychologiques, liés aux questions générales de l’abord du nounours disparu … Puis, des ateliers spécifiques de recherche ont été organisés par groupes, selon des stands occupés par la Nournours’ Académie. Questions sur la symptomatologie de notre nounours ... Check up général et sensibilisation à l’hygiène basco-ferroviaire afin de dédramatiser ... Cependant, par méconnaissance du nounours polytraumatisé, le temps devient une source d’anxiété … Sparadrap et salle d’attente … Souhaitant sauver une vie, on y croise Titi et d’autres bras cassés, entourés du Prez et de ses congénères : Maxou, Basta, Coco, Matt, Davina … Enigmes sans solution, consultation sans expertise, rébus sans motifs, arcane sans espièglerie, le "Régis Bear Hospital" a vite pris des allures d’"Avis de Recherche" 



Presque par magie et pas mal d'astuces, on a eu raison du mystère en moins de quatre jours !  Quoi de plus doux et tendre qu'un ourson à la guimauve au fond du trou : lorsque je mets la main dans le paquet, je ne sais pas m'arrêter : un, deux, trois, etc. … Unité ursidienne autour d’une bière brune : allégria !



Pour "Bayonne", c'est un temps fort, convivial, incontournable, la mise à l'honneur d'un personnage aimé et apprécié … Retour aux sources, à la confluence de la Nive et de l’Adour, tout le monde se retrouve pour partager pour conjurer le mauvais sort et sacraliser un moment chaleureux. Tenue officielle avec foulard rouge  et casse-croûte gourmand avec les Archibals pour déguster sur place la charcuterie locale, la meilleure... un pur bonheur gustatif ... Une vraie nounoursthérapie !



Fête du jambon : Régis est un Bon !

La sémantique ne tiendrait-elle qu’à une consomme ?



Biz - @+  JYB/Knar -

samedi 17 février 2018

Nounours' Boys / fraicheur sur les joues !

Salut les Nours' !


Je vous ai quitté sur un moment lacrymal !

Maman regarde, il pleut !
Dans la pluie de mon chagrin, les Rois Mages sont repartis vers les monts d’été. Leurs sandales aux semelles souillées et fatiguées par le sable lourd, ils ont repris leur route. Ma mère les a suivis … Silhouettes ondulantes absorbées par le sable ... le ciel s’est alors obscurci sur ce sentier béni des dieux où nul oiseau n’a laissé son empreinte. Un endroit frappé par une tranquille authenticité cherchant l’abstraction. Le vent parfume le sable et le désert a le sens des couleurs.

Maman regarde, il pleut !
Il pleut ! il pleut, bergère … rentre tes blancs moutons !
Il est temps de rentre hommage aux bergers et aux moutons. S’ils semblent emmitouflés dans leur routine, molletons de laine, doux comme un nuage, douze bergers ont vu cet horizon irréel et je les remercie d’être venus me faire un simple geste de la main … comme une seconde famille … comme une passion tendre !

Maman regarde, il pleut !
Romainville est chargé de nuages dévalant de pluie et le crépuscule s’invite chez l’aurore … le ciel est rayé de cordes qui cisèlent le sol. Les lumières de l’hiver rendent l’asphalte éclatant et la bruine caressante, donnant la fraicheur aux joues. En ce moment, pas trop le choix : de la pluie ou de la pluie !

Maman regarde, il pleut !
On jouera avec des crampons de 20 et les Académiciens auront leur casquette
Sadirac le saura … bien assez tôt


Biz - @+ JYB/Knar - le 26.01.2017