Salut
les Nours' !
Voilà, c’est le dernier
bulletin de la saison ! Certes, avec un peu de retard mais toujours avec
beaucoup d’envie … Avant de partir, de fermer la porte, j’écris ces quelques
mots, comme un dernier au revoir, en quelque sorte !
Que s’est-il passé depuis le trophée internet des vacances
2017 ? Je me demande parfois si nous n’avons pas perdu l’art de regarder,
de se rappeler ! Certes, il y a de multiples façons de regarder le monde,
mais celle qui permet de mieux apprécier les gens qui nous entourent est celle
qui est empreint d’émotion. Les jours se sont faufilé et les souvenirs frappent
à la porte de ma mémoire …
L’album 2017/2018 des NNB a
été rythmé comme une musique atmosphérique … S’il n’y a pas de malheur
sans regrets, il n’y a pas de bonheur sans unisson. Certains ont eu la peine
d’avoir perdu une mère, un fils, un ami ou l’idole des jeunes. D’autres ont eu
la joie d’annoncer la venue de Valentin, Edgar, Laure ou Roch. C’est dans
l’ordre des choses : quand quelqu’un s’en va, un autre prend sa
place … ainsi soit-il !
Rien ne s’en va de ma
mémoire : des parfums qu’on a aimés comme le fumet d’une grillades-party
des Tabliers Noirs, le ruissellement de la tireuse à bière, le bruissement du cochonnet
sur les cailloux de Romainville, les commentaires autour des boules de
pétanque, des verres de l’amitié comme des soifs d’amour, des hasards organisés
comme nos rendez-vous du jeudi soir où l’on réinvente la lumière, ou encore des
chaines de solidarité comme des leçons de vie …
Dans le fond, qu’est-ce qui a
changé ? Nous n’avions pas rendez-vous, mais nous restons aimantés par une
passion commune : on s’y attend et on sentinelle à des souvenirs
personnels qui deviennent le fondement de notre état d’esprit. On prend le
temps d’apprendre à vivre en perdant le sens des saisons. Pêle-mêle de
souvenirs : une voiture à vendre, un rosé à acheter, un cumulus à changer,
un mug en ballade cubaine, une foulée légère et aérienne dans le désert, une
percée de 50m de Nunuche à Bayonne, des parrainages sans nouvelles chemises, un
ski-bar pyrénéen, un mannequin à sauver …
Le rugby moderne est comme ses
réseaux sociaux : on a su attendre les Suisses, on a vu passer les Bus, on
a regardé les Archi construire leur succès, on a entendu les bayonnais chantés
leur rugby, on a rivalisé en vain contre nos voisins de Cestas, pour finir en
apothéose et faire ainsi bonne figure. Nous avons pérennisé notre bonne
réputation !
Biz - @+
JYB/Knar