dimanche 9 novembre 2025

Nounours' Boys / match flou !

 Salut les Nours' !

 

Tamalou ? Jeudi soir, les « Nounours’ Boys », même s’ils ont remporté la confrontation (1–0) contre Sadirac, ont eu mal à leur rugby ! J’ai raté ma passe, j’ai raté le ballon, j’ai raté mon plaquage, j’ai raté la fin du match, etc. etc. etc… Peu de clarté et beaucoup de ratés : match flou comme les photos que j’ai reçues !

 

J’avais confié à « BastaPrez » la mission de faire une photo d’équipe pour alimenter le blogue… Comme pour les photos d’un mariage, j’ai retrouvé des yeux fermés, des mecs flous parce qu’ils avaient bougé, des expressions de visage ou des pauses bizarres, un contrejour de la lune ou du pylône d’éclairage nocturne, les premières gouttes de pluie qui se déposent sur la lentille, un angle incertain, voire inédit, sans parler du cadrage de la photo ! Parfois, je devine mal l’identité des joueurs quel que soit mon degré de connaissance… Bref, des photos sans projet artistique : il faudra une autre session pour qu’on ait une bonne photo d’équipe qui illustrera, dans le blogue, l’année 2025.

 

La « machine à mémoriser » a également immortalisé quelques moments insolites de la soirée comme des perles d’humour ou de fraicheur à ajouter à celle de la rosée de novembre : des touches passablement vaporeuses, des mêlées stables (parce qu’on n’y pousse pas), des mauls mystiques, des passes directes en touche, des départs de troisième ligne ponctués d’en-avant, et j’en passe des meilleures et des meilleures… Ces photos démontrent autant l’authenticité que la maladresse d’un moment : nous faisons tous des erreurs, comme en photographie ! Le vainqueur empochera le « Cagolin » : « Bonou » gardera le célèbre costume et ses incantations mystérieuses pour méditer son loupé magistral pour une passe bien trop longue, floue et illisible, qui ne trouva jamais son destinataire : il aurait mieux fait d’aplatir !

 

« Pottok » a gouté au flou artistique de la soirée… Clic-clac et Ploook : le bruit a illustré l’esquisse photographique : un gros flash dans ses yeux et étoiles et bougies ont tourné au-dessus de sa tête… Le coup de foudre : éternel amoureux, le « Pottok » ! Le lapsus photographique a également frappé « l’Archange » qui a récidivé dans une image gauche comme l’acromio de son épaule… Comme un fantôme, il a pris la direction de l’entrebâillement clinique des urgences pour des manipulations douteuses, mais tellement médicalissantes… « l’Alban-tros » a fini sans chemise et sans pantalon : bizarre pour une reprise !

 

À la mi-temps, le score était encore vierge malgré deux tentatives ratées, une de chaque côté, grâce (ou à cause) à des retours défensifs décisifs. Il faut dire que si ça a attaqué mal, ça a terriblement bien défendu… « Roupite » a pris la parole pour dire qu’on jouait un rugby de « mes couilles » ! Le « Cap’tain » ne trouva pas de mots plus justes, mais plus doux : c’est quoi ce rugby de raté ? Même « l’Académie » s’était résignée et ne semblait pas concernée par cette confrontation, comme une intruse, une ombre blanche… Il faut dire que nos adversaires ont été aussi très maladroits.

 

Dans les coulisses de l’illusion, le premier et le dernier essai de la soirée stoppa le crachin, comme un coup de flash pour débloquer le score… En bout de ligne, « Kant1 » planta l’unique essai, sous les yeux du coach bayonnais. Heureusement car, de l’autre côté, il aurait eu droit à un autre refrain, celui de la « Roupit-mania »… Cette image réveilla nos académiciens qui dans un sentiment de reconnaissance et de mélancolie, désignèrent (après avoir hésiter entre deux Alexandre) « Babar » comme « Talent du Match »…

 

Heureusement la brigade des « Tabliers Verts » de « Beb » constitua le seul effet artistique de la soirée à laquelle s’était invitée une bonne vingtaine de « Tamalou »… Moment indéfinissable et insaisissable, il n’y eut aucun cliché photographique ! Également sans photo, l’arbitre qui a fait l’unanimité : magnifique !

 

Ombre d’un doute et espoir d’un renouveau, la postérité du soir aura été « Essayer encore ! Rater encore… Rater mieux ! ». Du ratage comme régénération : voilà une belle déclination de notre devise : « Tout Peut ! Rien Doit… Sauf le Respect ! »

 

Biz - @+   JYB/K’nar – le 09 novembre 2025

Tout Peut ! Rien Doit… Sauf le Respect !







vendredi 24 octobre 2025

Nounours' Boys / Raymond Souplex !

Salut les Nours' ! 

 

Les cinq premières minutes nous furent fatales… Les cinq dernières minutes, également ! Bon sang, mais c’est bien sûr ! (seuls les doyens et l’Académie peuvent saisir l’allusion)... Dans la pure tradition des « Nounours‘ », le début du match nous fut fatal : deux essais encaissés et « Tatave » sur le brancard… Nous serons plus vigilants pour l'échauffement : on aurait dû demander dix minutes de plus, ce qui nous coûte certainement notre entame de match ! Ces dix minutes nous ont été octroyées généreusement en fin de match ce qui coûte probablement le gain du match…

 

Il faut retenir de cette rencontre, la grosse performance en touche et inversement la réception des coups d'envoi, et quelques groupés pénétrants en mode tortue béglaise qui nous permirent de revenir au score à la mi-temps (2–2). On peut regretter un manque de vice : « Vinc’ l’américain » et  « Bayonne » auraient été bien utiles pour remettre un peu d'ordre et quelques marrons… Mais, ça c'était avant !

 

La seconde mi-temps fut bien meilleure ce qui permirent aux « NNB » de prendre l’avantage. Mais, nos adversaires avaient l’avantage d’être plus rapides et en bonne condition physique. Aussi, ça a plaqué à tour de bras et on a été vaillants et solidaires. Logiquement, les « Affranchis » sont revenus à hauteur (3–3). Comme au match aller de l’an passé, l’affaire aurait pu en rester sur un score de parité si le chrono de l’arbitre, Raymond Souplex, n’était pas bloqué : les cinq dernières minutes !

 

Pour le « Cagolin », la montée en pointe en défense à travailler aurait valoir le déguisement… Ce fut une passe de merde à cinq mètres de la ligne qui désigna « Toto » : encore un, et il pourra conserver la panoplie du « Cagolin » avec son nom dans le dos… Quant au « Talent du Match », « Cap’tain » pouvait y prétendre pour souligner un bon retour dans le groupe, ainsi que son engagement qui lui a laissé quelques stigmates… Une sombre histoire d'abus d'influence, exercé par son beau-père, aurait empêché « l’Académie » de lui délivrer le totem… En fait, on aurait dû l’attribuer au « Vieux Coach » dont les hurlements et les commentaires avisés en bord de touche contre l’arbitre, lui a couté un affrontement verbal, en tout aparté… La politesse est souvent perçue comme une hypocrisie, mais elle joue un rôle crucial dans la vie sociale car elle permet de maintenir des relations harmonieuses et respectueuses… En tout cas, elle n'est pas l’apanage du doyen des « Nounours’ Boys ». Mais ça, on le sait depuis longtemps !

 

Une grosse pensée à nos blessés ! Ça a cogné dur, preuve de quelques stigmates (qui peuvent nuire à toute présentation de projet)… Pour « Greg’ », le nez avait pris des allures du logo de Nike : fini le beau gosse, laissant désormais une chance à ses camarades au « B11 »…  On attend le diagnostic définitif du genou de « Tatave » pour savoir s’il peut récupérer les béquilles de « K’nar »… Enfin, « Loulou » va passer une endoscopie pour vérifier si les traces du combat se portent toujours sur son visage… Avec tous ces cocards, le groupe peut partir tout droit au carnaval d’Halloween… En face, ni blessés, ni griffure : de toute façon ces jeunes lévriers allaient trop vite !

 

En clair, sacré match de merde et félicitation aux vainqueurs ! Mais, malgré la défaite, « Roupite » et « Bayonne » vous aiment, bande de « mes couilles » !

  

Biz - @+   JYB/K’nar – le 24 octobre 2025

Tout Peut ! Rien Doit… Sauf le Respect !







lundi 29 septembre 2025

Nounours' Boys / les cookies parisiens !

 

Salut les Nours' ! 


Les cookies séduisent toujours les petits autant que les grands enfants à l’heure du goûter ou du petit déjeuner… C’est donc à l’heure de l’apéro que le match contre les « Kukies » parisiens fut sifflé ! Pour la p’tite ’histoire, ce club peut être considéré comme un vivier des « Nounours »... Il y avait cinq anciens « Kukies » parmi les « Nounours » aujourd’hui. Allez savoir pourquoi « le charpentier » a joué toute la partie avec le maillot bigarré ? Peut-être en raison de son physique avantageux et de son âge... Premier coup dur pour nous : on va jouer à 13 sur grand terrain :  ça favorise clairement les cannes et les jeunes !  

Tout ce qu’on aime : il fait beau, le terrain est correct, le ballon accroche… Ça va envoyer du jeu ! « Bayonne » étant encore en vacances, c’est « Cap’tain » qui s’y colle : échauffement, discours, massage… On sent bien qu’il a les boules de ne pas jouer ! On aligne la grosse équipe : comprenez, on a mis « Cheucheu » au talon. Qui pour sa première action fera en-avant... Ça tergiverse un peu sur les trois premières actions, ça reste au milieu. Première balle portée : ça écarte, ça porte, ça écarte jusqu’à « MadMax ».. Ça part vite, trop vite pour les jeunes Parigots. Bon, c’est vrai que sur l’action on a envoyé notre plus jeune à l’essai. On leur montre dès la première minute que, nous aussi, on sait courir ! Par contre, leur physique ce n’est pas que de la gonflette : ça imprime fort au centre du terrain. Ils ne sont pas venus cueillir des pâquerettes ! Après un bon mouvement collectif, ils envoient aussi à l’aile : ça part vite et ça va au bout pour eux. Un partout en moins de 10 minutes.

 

Malheureusement, très rapidement, notre pompier se fait une égratignure sur le front. Malgré ses protestations, le corps médical insiste et l’envoie à l’hôpital. C’est plus ça les pompiers ! De vrais chochottes ! « Sam » est parti se faire recoudre pour une petite plaie au front pour avoir été au front : un vrai guerrier ! Courage « Sam le pompier » ! Quelques minutes plus tard, alors que les « Kukies » effectuent un beau mouvement, « Grég’ », sur un placage très propre, stoppe l’ailier qui, en tombant, se déboîte le coude... Gros coup de froid sur le terrain : on est tous un peu choqué ! Après avoir réussi à dégager – euh non – à déplacer délicatement le blessé, le match peut reprendre. À noter le courage du gugusse qui a très peu bronché malgré la gravité de la blessure. Ce qui est sûr, c’est que ce match n’est pas une sinécure ! Ça tape toujours aussi fort... Ça joue bien sur les ailes en face, mais on tient. Mais ça ne pouvait pas durer : essai des biscuits fourrés (1–2) dont la recette est  jeu simple, irrésistible et inratable….

Quelques minutes plus tard, « Francky », comme à son habitude, prétexte un KO pour aller se reposer sur la touche et prendre une bonne bière. Bien que remaniés, les « Nounours » arrivent à envoyer « Luis » à l’essai : oh la la la, c'est magnifique ! Les « NNB » tiennent : ils ont du cœur, ces « Nounours » ! C’est la mi-temps et certains sont déjà occis : score de parité (2–2) ! l va falloir faire tourner et leur passer des joueurs…

 

Le match reprend. On arrive à porter plusieurs fois le ballon, mais dès que les temps de jeu se multiplient, nous avons de plus en plus de mal à être au soutien. Quelques ballons dégueulés, quelques ballons perdus dans les regroupements. La consigne est de tenir le ballon, de ne pas faire trop d’off-loads. Ce serait trop beau sinon ! Les visiteurs nous gratifient d’une très belle combinaison sur une touche : ça donne au n°10 qui part en travers, avec les deux centres qui s’intercalent avec des courses rentrantes... Nos centres sont aspirés. C’est finalement l’ailier opposé qui vient à hauteur et file à dame : 2–3... Jusqu’ici, ça ne parle pas trop, l’arbitre laisse jouer et ça reste propre. Tout du moins aussi propre (ou aussi sale) des deux côtés... Les avants font du beau boulot, ça gratte pas mal de ballons. Sur une récupération sur nos 30m, « Baptiste » hérite du ballon, porte bien pour donner à « Gregogo ». Il réussit à faire la passe à l’aveugle pour « La Blonde », qui part planter en solitaire... Même lui pensait se faire rattraper. Mais ça a tenu : 3–3 !

 

Le « water break » – ou plutôt le « respire break » – tombe à point nommé. Les joueurs ont les mains sur les genoux. La suite est plus confuse. Les « biscuits parisiens », bien que rôtis et complétés avec des « Nounours », vont nous administrer une nouvelle pépite en chocolat. 3–4... On est dominé, c’est mérité ! Mais nous aussi, on est complétés par l’équipe d’en face. « Baptiste », tout fraîchement arrivé de Paris, en provenance des « Kukies », va nous faire un match de folie... À tous les postes : devant, derrière, sur le banc et à la buvette. Pour parachever son festival, il joue au billard dans les 22 adverses : un coup à quatre bandes, deux raffuts et quelques reins et orgueils détruits. Mais oui ! Les » Nounours » recollent au score : 4–4 ! On entend les « Kukies » se faire grignoter. On aurait entendu : « Mais les gars, le mec il fait une tonne et il court pas vite ! » Non « Cheucheu », ce n’est pas toi. Désolé ! La foule est en délire … « Nounours » est en slip… Il court sur le bord du terrain en lançant des clappings... « Nounours » est amoureux et « Baptiste » a gagné son trophée de « Talent du Match » et l’estime des Girondins.

 

Jusqu’à la fin du match, les « Kukies » gâchent un paquet d’occasions sur des en-avants ou des belles percussions de nos valeureux poilus. « Cheucheu » nous fera une belle entrée… Celle qui vous marque un adversaire moralement, et surtout physiquement. Tout le monde sait ce qu’il va se passer quand il attrape la balle, et vous n’y pourrez rien… Et ça n’a pas manqué : belle prise de balle et deux adversaires au tapis ! Dernières actions au centre du terrain. Mêlée pour les locaux. Ça part au ras, on ne perd pas la balle. Ça revient vers la gauche et « Jul1 » hérite de la balle… Bien que la consigne soit : « Arrêtez de faire des off-loads, bordel ! », son cerveau – qui après un tel match ne peut plus répondre – lâche THE OFF-LOAD. Il y a « MadMax » qui passe par là… Mais oui ! Maximum de vitesse, il décroche la caravane et slalome au milieu de cinq biscuits. Encore trois reins de pétés en face. Il va planter l’essai de la dernière action entre les perches comme il l’affectionne tant. Il paraît qu’il est un tout petit peu fatigué. Ah non, il commence tout juste à être échauffé. La boucle est bouclée : il nous aura fait l’entame et le happy ending !

 

Merci les « Nounours » pour cette belle victoire. Merci aux supporters, supportrices et petits venus en nombre pour ce match de gala. Merci les « Kukies » pour le déplacement et les chants. N’hésitez pas à déserter sur Bordeaux, on a l’habitude de vous accueillir !

 

Biz - @+   Octave – le 28 septembre 2025

Tout Peut ! Rien Doit… Sauf le Respect !









mardi 10 juin 2025

 

message du 10 juin 2025

Nounours' Boys / la coupe à la maison !

 

Salut les Nours' 🧸

 

Mercredi dernier, la coupe était à la maison : les enfants de l’école de rugby pessacaise étaient en euphorie totale… 48h plus tard, ça sentait encore la soirée de gala ! Les barnums étaient érigés, les guirlandes étaient prêtes à illuminer la nuit et ça sentait déjà la gamelle : le poulet à la basquaise mijotait… Même le vestiaire était préparé à l’avance :  maillots soigneusement suspendus aux patères et discours du « Cap’tain » qui n’avait d’égal que la couleur de son tablier…  « Vous voyez, les Gars, aujourd’hui c’est gala… Les lampions sont allumés… Vos femmes, vos enfants sont là… Pour certains, y’a même les parents… Les vieux de l’Académie sont là… Y’a même des anciens qui reviennent vous voir jouer… Y’a pas d’enjeu, mais je veux de l’envie… Vous avez compris ? Alors en-avant ! ». Les joueurs, debout en rond autour de l’orateur, ont pris le message à la lettre : en-avant !

 

Donc, vous l’avez compris, le match s’est résumé en un nombre incalculable d’en-avant, ce qui facilite grandement le compte-rendu du match ! Grattage, percussion et en-avant… Autre version : grattage, ballon pour les trois-quarts et en-avant… Toutes ces fautes de mains ont été faites tant par les « Noir & Rouge » de Parempuyre que par les « Tout Blancs » des « Nounours’ Boys ». Titi, sans ses lunettes de « Tortue Ninja », en a usé son sifflet : Trrrrttt, en-avant… Trrrrttt, en-avant… Trrrrttt, en avant… Trrrrttt, etc. etc. etc… C’est ce qu’on appelle un rugby de rupture !

 

Au final, « Mad-Max » a soigné ses statistiques, histoire de ne pas laisser la vedette aux flèches de l’UBB : une course rapide le long de la ligne et dépose de la gonfle en l’en-but… Je me demande encore pourquoi il n’a pas été jusqu’au milieu des poteaux !

 

Une nouvelle fois, je n’ai pas tout vu du match, mais j’ai entendu les applaudissements sur l’essai de « Bip-Bip » ou le grondement de la tribune lors que « Juli1 » a stoppé l’arrivée cubique d’un Pampuyrien… Sans parler des rires sur le énième en-avant, notamment celui de « J-E », devant tout le parterre ursidien assis en tribune… Une cagade qui lui vaudra le « Cagolin » avec son slip panthère ! « Fragíl », en doyen perfectionniste, a fait une partition hors normes : dix minutes de jeu, deux plaquages, pas de blessure et, surtout, pas d’en-avant… J’en ai rencontré un autre qui n’a pas fait d’en-avant : le « Soldat Rose »… Il est vrai aussi qu’il n’a touché aucun ballon… Merci encore pour ce moment et ce beau match qui n’a eu comme seul avantage que de préserver notre soi-disant invincibilité (enfin le croit-on dans les rédactions spécialisées !) : on a gardé la coupe à la maison !

 

1–0 : score final ! Même le PSG a fait mieux… Si le score a été si maigre, on le doit certainement au rugby de nos adversaires qui pratique l’ovale comme on l’aime à savoir comme un art qui se porte et se transmet. Telle fut ma dédicace en première page de « Mon Abécédaire du Rugby »…

 

Les Parempuyriens ont poussé le loisir à participer à notre soirée de gala… Le ciel demeurait gris mais répugnait encore à tourner à l’orage… Ça papotait par petits groupes ! Ça sirotait qui de la bière, qui du blanc, qui du rosé… Les bambins couraient après l’ovale et ne paraissaient pas surpris par ses rebonds singuliers… D’autres plus âgés tentaient des drops qui fuyaient les poteaux, comprenant mieux pourquoi leurs pères ne jouaient qu’à la main… Du côté des filles, on ne parlait que des exploits des « Lionnes » du Stade Bordelais ou des « Fraises Bayonnaises »… C’était cool ! Le repas alléchant s’est fait à la lumière des guirlandes aux couleurs multicolores rappelant celles des tabliers… « Marcel » avait amené ses guignettes sous les feux de la guinguette… La play-list musicale jouait des morceaux qui nous rappelaient, sans insolence, nos années passées et nous permettait de nous trémousser, comme un second souffle... Même sans ballon, les « Nounours » naviguaient entre intervalles et générations !

 

La nuit était fraiche et sans lune : une nuit de mai ! On est en juin, me souffle-ton à l’oreille : putain de réchauffement climatique ! Pour le soleil, il faudra aller à « Sawadi » et fréquenter les chamelles de maroquie… C’était le dernier match de la saison : ça sent l’été et les boules de pétanque !

 

Et le « Talent NNB » ? L’Académie l’a décerné à « Basta-Prez » et son bureau, au regard du contenu de l’exercice proposé… Ils l’ont bien mérité !

 

Biz - @+   JYB/K’nar

Tout Peut ! Rien Doit… Sauf le Respect !


  





lundi 19 mai 2025

Nounours' Boys / malles et pichets !

Salut les Nours' !


Breaking news : on apprend que Cestas vient d’être racheté par le célèbre fabricant de malles et coffres Louis Vuitton. On ignore encore quelles conséquences cela aura sur leur jeu, mais une chose est sûre : l’élégance n’a jamais fait gagner un match...

 

Il est 19h30. Les vestiaires se remplissent. La tension monte. Ça sent le fauve et les pieds ! Ah non, ce sont les saucissons de Julien qui embaument la pièce. Au moins, ça donne faim. On connaît bien les adversaires du jour : Cestas a du jeu, du rugby et des joueurs athlétiques. On sait que ça va courir derrière, cogner devant, mais si on tient, ils exploseront… « Fragil » a consulté « ChatGPT » pour savoir si son casque pouvait protéger sa lésion méniscale dégénérative. La sentence fut sans appel : le doyen restera sur le bord de touche… So-li-da-ri-té !

 

Les Nounours ont du cœur, et surtout, une vraie cohésion. La consigne du jour avait été dans la semaine par le coach bayonnais : on nettoie, on déblaye, et So-li-da-ri-té ! « Pettok », capitaine d’un soir, répéta à l’envie : de l’engagement, de la communication, et surtout, on va directement au placage… So-li-da-ri-té ! Dès la mise en place, c’est appliqué, concentré. Les esprits sont tournés vers un seul objectif : la victoire !

 

Le coup d’envoi est donné. Ça part haut et ça retombe sur « Rissoto » qui cafouille : en-avant ! Ça lui vaudra le « Cagolin ». Pas mérité car « Zig » s’était bien caché, étant le vrai fautif… Chez les « Vétérans », y’a pas d’arbitrage vidéo ! Après quelques phases et turnovers au milieu de terrain, on sent que le match sera équilibré. Mais ce sont les « Valises de Cestas » qui frappent les premiers par un beau mouvement collectif : ça écarte, ça redouble et ça va à l’aile…  « Brindille » semblait pouvoir l’avoir, mais se fait malicieusement titiller les bijoux de famille… Déconcentré, il rate l'intervention. Malgré ses protestations, l’arbitre de la Banque Postale accorde l’essai : 0-1.

 

Reprise du jeu et « Babar », fidèle à lui-même, gratte les ballons comme on cueille les pâquerettes. Et cette fois-ci, ce sont les « NNB » qui répliquent… Sur une combinaison classique des lignes arrière, « Moctar » (celui qu’on reconnaît grâce à ses chaussures) hérite du ballon, porte le ballon (trop longtemps selon « Nounours »), fixe l’arrière et l’ailier, et décale « MasMax » qui allume les turbos… Bib-bip, Vrooom : essai (1-1) ! La tribune présidentielle sur son banc jubile et se versé déjà un pichet de bière : so-li-da-ri-té !

 

Nouveau coup d’envoi : ballon échappé (sans « Cagolin », celui-là)… Sur la mêlée, ça repart sur « Fernan’Do », le maestro malletier cestadais qui tente de donner le la… Mais, il a côté de lui deux gros coffres « Vuitton » au centre. Donc, passe de « Fernando » au n°13 (ou au n°20)… Retour intérieur sur les gros… Boom ! Fin de l’action : en vain (ou 20). Pour simplifier la lecture, vous pouvez répéter cette phase de jeu à la minute : 6ème, 12ème, 19ème, 22ème, 28ème, 36ème, 45ème, 53ème, et même 98ème minute (oui, jusque sous la douche).

 

Finalement, après une maladresse adverse, « Francky » récupère, fixe, transmet à « Olaf » (celui qu’on confond avec Brice de Nice) qui décide de naviguer (trop longtemps selon « l’Académie ») dans la défense. Il finit par donner à « Greg’ » qui met les cannes, en mode « Mobi’villette »…. Essai. 2-1 ! Les « malles » sont cabossées, mais elles tiennent encore. Le combat est rude devant, mais ça tient aussi côté « Nounours ». Sur un plaquage appuyé, Cestas perd le ballon... Ça éjecte vite… Petit côté, « August » (celui qui est un peu susceptible) donne à « Enguirlande », qui, sur le pas, offre la balle à « Brindille » : personne ne le reverra ! Essai (3-1)… Les tribunes applaudissent et se servent un troisième pichet de bière : so-li-da-ri-té !

 

À noter : les nombreuses percées de « Pettok » qui slalome dans les lignes adverses. Il devient aussi la cible préférée du n°13... Les esprits s’échauffent, ça parle déjà trop… Le ver est dans la pomme d’un certain « Oscar » (celui dont l’octave est large). La mi-temps vient à point nommé ! Reprise du match. Des changements sauf chez les « Coffres-forts » qui étaient venus sans sacs à main… « Les « Vieux Crampons » mettent le pied sur le ballon et multiplient les retours intérieurs, sauf sur un ballon joué à la main (ô miracle) et envoient le ballon au soutien extérieur : essai (3-2). Chez les « NNB », l’envie est la même et leur capitaine montre l’exemple… « Pettok » perce de nouveau, cette fois jusqu’à l’en-but… Enfin presque : à trois mètres de l’en-but, il est plaqué… Dans un geste désespéré, il libère pour « Babar » qui, surpris de recevoir un ballon autrement qu’arraché dans un ruck, fonce, nez dans la pelouse et glisse jusqu’à l’en-but. Essai (4-2) ! « L’Académie » noie son plaisir dans un quatrième pichet de bière : so-li-da-ri-té !

 

« Bayonne » procède à quelques changements pour faire souffler les « Nounours ». « Horace » (celui qui remplace le directeur de rédaction habituel)  re-rentre, re-l’ouvre et re-ressort… re-re-rentre, re-re-l’ouvre et re-re-re-ressort… et il finit par entamer une psychothérapie sur le banc du fond avec « Bayonne », également puni par le « Préz »... Faut dire qu’il digère mal le mauvais vin : il pique, fait tourner la tête, et met des culs. Heureusement, « J.E » applique sa fameuse technique de l’étoile de mer pour le stopper à deux mètres de la ligne…

 

La fin de match devient confuse. Mais, on note quand même une interception splendide de « Brindille », lassé d’attendre les ballons à l’aile... Il fonce et conclut plein centre... Essai magique (5-2) ! La main-courante jubile et se verse un cinquième pichet : so-li-da-ri-té ! Les « Nounours » s’envolent et Cestas fatigue… Le n°20 tente bien de casser la tête de « Rissoto ». Mauvaise idée : il a le crâne dur ! Il reviendra plus tard sur le terrain pour montrer l’étendue de son jeu qui émeut « l’Académie » qui décide de lui attribuer le « Talent du Match »…

 

Le score ne bougera pas… Fin du match ! Il paraît que Cestas aurait marqué un troisième essai, mais personne n’a retrouvé les images… 5-2, ou 6-2 ou 6-3 : ça sent Roland- Garros ! Les « Nounours » triomphent, à nouveau, face à leurs voisins cestadais qui ont laissé leurs malles sur le quai... La chanson de la « chasse à l’ours » pouvait résonner dans les bois de Romainville. Après une délibération agrémentée de saucissons, « Rissoto » remporte la palme d'ours, mais aussi le « Cagolin ». Un doublé historique : à jamais le premier ! Le combo complet puisqu’il assurera le service de la réception d’après-match avec les « Tabliers Rouges » : le grand chelem !

 

La troisième mi-temps fut copieuse tant par le nombre de convives que la paëlla de « compète » de notre « Master-Chef », Guillaume, aidé par ses « Red chief-cookers » et renforcé par un « Etchebest » de l’UBB : so-li-da-ri-té ! Au moment de verser son obole, chacun ira de son don pour pour lutter contre la maladie du syndrome de Rett : so-li-da-ri-té ! Les « Vieux Crampons » sont repartis les valises pleines tandis que notre « Prez » se faisait enfermé dans le conteneur par « Zig », mécontent de ne pas avoir eu le « Cagolin » : so-li-da-ri-té !

 

Biz - @+   Octave & JYB/K’nar – le 20 mai 2025

Tout Peut ! Rien Doit… Sauf le Respect !

 

ps : si vous ne savez pas qui est Olaf, Oscar, Moctar… Demandez à « Fragil » !