mardi 10 juin 2025

 

message du 10 juin 2025

Nounours' Boys / la coupe à la maison !

 

Salut les Nours' 🧸

 

Mercredi dernier, la coupe était à la maison : les enfants de l’école de rugby pessacaise étaient en euphorie totale… 48h plus tard, ça sentait encore la soirée de gala ! Les barnums étaient érigés, les guirlandes étaient prêtes à illuminer la nuit et ça sentait déjà la gamelle : le poulet à la basquaise mijotait… Même le vestiaire était préparé à l’avance :  maillots soigneusement suspendus aux patères et discours du « Cap’tain » qui n’avait d’égal que la couleur de son tablier…  « Vous voyez, les Gars, aujourd’hui c’est gala… Les lampions sont allumés… Vos femmes, vos enfants sont là… Pour certains, y’a même les parents… Les vieux de l’Académie sont là… Y’a même des anciens qui reviennent vous voir jouer… Y’a pas d’enjeu, mais je veux de l’envie… Vous avez compris ? Alors en-avant ! ». Les joueurs, debout en rond autour de l’orateur, ont pris le message à la lettre : en-avant !

 

Donc, vous l’avez compris, le match s’est résumé en un nombre incalculable d’en-avant, ce qui facilite grandement le compte-rendu du match ! Grattage, percussion et en-avant… Autre version : grattage, ballon pour les trois-quarts et en-avant… Toutes ces fautes de mains ont été faites tant par les « Noir & Rouge » de Parempuyre que par les « Tout Blancs » des « Nounours’ Boys ». Titi, sans ses lunettes de « Tortue Ninja », en a usé son sifflet : Trrrrttt, en-avant… Trrrrttt, en-avant… Trrrrttt, en avant… Trrrrttt, etc. etc. etc… C’est ce qu’on appelle un rugby de rupture !

 

Au final, « Mad-Max » a soigné ses statistiques, histoire de ne pas laisser la vedette aux flèches de l’UBB : une course rapide le long de la ligne et dépose de la gonfle en l’en-but… Je me demande encore pourquoi il n’a pas été jusqu’au milieu des poteaux !

 

Une nouvelle fois, je n’ai pas tout vu du match, mais j’ai entendu les applaudissements sur l’essai de « Bip-Bip » ou le grondement de la tribune lors que « Juli1 » a stoppé l’arrivée cubique d’un Pampuyrien… Sans parler des rires sur le énième en-avant, notamment celui de « J-E », devant tout le parterre ursidien assis en tribune… Une cagade qui lui vaudra le « Cagolin » avec son slip panthère ! « Fragíl », en doyen perfectionniste, a fait une partition hors normes : dix minutes de jeu, deux plaquages, pas de blessure et, surtout, pas d’en-avant… J’en ai rencontré un autre qui n’a pas fait d’en-avant : le « Soldat Rose »… Il est vrai aussi qu’il n’a touché aucun ballon… Merci encore pour ce moment et ce beau match qui n’a eu comme seul avantage que de préserver notre soi-disant invincibilité (enfin le croit-on dans les rédactions spécialisées !) : on a gardé la coupe à la maison !

 

1–0 : score final ! Même le PSG a fait mieux… Si le score a été si maigre, on le doit certainement au rugby de nos adversaires qui pratique l’ovale comme on l’aime à savoir comme un art qui se porte et se transmet. Telle fut ma dédicace en première page de « Mon Abécédaire du Rugby »…

 

Les Parempuyriens ont poussé le loisir à participer à notre soirée de gala… Le ciel demeurait gris mais répugnait encore à tourner à l’orage… Ça papotait par petits groupes ! Ça sirotait qui de la bière, qui du blanc, qui du rosé… Les bambins couraient après l’ovale et ne paraissaient pas surpris par ses rebonds singuliers… D’autres plus âgés tentaient des drops qui fuyaient les poteaux, comprenant mieux pourquoi leurs pères ne jouaient qu’à la main… Du côté des filles, on ne parlait que des exploits des « Lionnes » du Stade Bordelais ou des « Fraises Bayonnaises »… C’était cool ! Le repas alléchant s’est fait à la lumière des guirlandes aux couleurs multicolores rappelant celles des tabliers… « Marcel » avait amené ses guignettes sous les feux de la guinguette… La play-list musicale jouait des morceaux qui nous rappelaient, sans insolence, nos années passées et nous permettait de nous trémousser, comme un second souffle... Même sans ballon, les « Nounours » naviguaient entre intervalles et générations !

 

La nuit était fraiche et sans lune : une nuit de mai ! On est en juin, me souffle-ton à l’oreille : putain de réchauffement climatique ! Pour le soleil, il faudra aller à « Sawadi » et fréquenter les chamelles de maroquie… C’était le dernier match de la saison : ça sent l’été et les boules de pétanque !

 

Et le « Talent NNB » ? L’Académie l’a décerné à « Basta-Prez » et son bureau, au regard du contenu de l’exercice proposé… Ils l’ont bien mérité !

 

Biz - @+   JYB/K’nar

Tout Peut ! Rien Doit… Sauf le Respect !