mercredi 5 juin 2024

Nounours' Boys / le village des « Schtroumpfs » !


Salut les Nours' 🧸


 

Pour la dernière de la saison, les « Grands Ursidés » avaient programmé un derby du sud : les NNB contre les « Vieux Crampons » de Cestas ! On clôturait le mois de mai par un soleil encore printanier, et trois « jubilates », qui tiraient leur dernière messe. 

 

Ça sentait donc la fin du printemps… Ça sentait les grillades et la bière fraiche… Les bérets, les casquettes, les canotiers, les tabliers verts, rouges, noirs étaient de sortie… Tous étaient là, avec femmes et enfants ! Ces dames du samedi, du bleu sur les paupières, étaient toutes présentes : les Ombeline, les Coline, les Pauline, les Christine, les Martine, les Sandrine, les Catherine, les Caroline… les as de trèfle qui piquent nos cœurs ! On aime la douceur de ces prénoms féminins, dont la sonorité romantique et poétique rime avec chocolatine ! Des gamins jouaient au ballon sur la pelouse en attendant le match des « Vieux », et, là-bas, près du comptoir en bois, ça tournait plus ou moins rond : on était là pour boire un coup et pour se reboire un coup et rigoler entre nous… La légende fleur bleue des « Nounours’ Boys » était là !

 

Entrée sur le terrain avec fumigènes bleus qui donnaient, au stade du Chiquet, des allures de village des « Schtroumps »… Donc, « Schtroumpf grognon », « Schtroumpf paresseux » et « Schtroumpf bricoleur » prenaient leur « schtroumpfretraite ». Le premier nommé avait consacré de 30 années au rugby des « NNB », passant du centre de l’attaque au centre de la première ligne : il avoua avoir eu quelques « schtroumpfs » au moment d’enfiler son dernier maillot. Quant aux deux autres « Schtroumpfs », ils ont eu du mal à dissocier mental et physique : ils voulaient encore « schtroumpfer », mais ils souffraient du syndrome d’Obama entre le « Yes, we can » et le « No, we cannes not »

 

Vinc’ avait également chaussé ses « santiag » pour participer à la fête… D’autres avaient enfilé des chaussures oranges ou jaunes (c’est selon), en hommage à un célèbre palmipède, désigné brancardier officiel des « Nounours’ Boys ». Enguerrand regardait sa femme appuyée sur la main courante… Il avait l’impression qu’elle le regardait partout où il allait, comme la Joconde nous fixe du regard… Il n’a pas vu arriver la baffe maligne, conformément à la tradition d’un derby, qui lui a tordu le nez qui a explosé à l’impact. L’offrande était généreuse et Enguerrand a « mouché rouge » ! Je pense qu’on a trouvé la couleur la future houppelande d’Enguerrand… Allez, un peu de sel de Guérande et il gardera l’appendice entre ses deux yeux…

 

Encore une fois, je n’ai pas tout vu, mais ce que j’ai bu m’a permis de saluer une soirée grandiose qui a reçu le satisfécit général. Cerise sur le gâteau, victoire des « Nounours’ Boys » et clean sheet… Victoire implacable (6-0) qui méritait danse de l’ours, haie d’honneur devant la tribune et « clapping » géant : invictus ! On m’a dit que « Cheucheu » avait géré son potentiel physique. « Schtroumpfeur » avec ses percussions XXXL, il court, il arrive en marchant, il souffle et il cale la mêlée où on ne pousse pas… Puis, il sort, tout bleu et en suant, pour faire la bise à ceux et celles qu’il n’avait pas encore étreints… On m’a dit aussi que les consignes des entrainements à la Pavlov avaient pesé sur le résultat du match : on a été corrects devant, sans être dominateurs, et derrière, on a été à l’aise même si certains tapent des coups de pieds bizarres… Antoine a reçu le « Cagoulin » pour ce dégagement incompris. L’intéressé a eu beau nous expliquer que c’était stratégique, qu’il était dans les 22 mètres et qu’’il voulait faire reposer les « Gros », rien n’y fit et il n’échappa pas au « Schtroumpf–déguisement »… Pourtant, c’était bien joué !

 

On m’a dit que l’arbitre, pas trop en surpoids, avait suivi de près les actions… Certains ont même dit qu’il était bizarre car il ne regarde pas dans les yeux… D’autres ont regretté qu’il n’ait pas laissé le jeu se débrider au-delà de son champ de vision… Mais, nul ne lui en tient rigueur tellement son coup de sifflet fut « Schtroumpfant » ! On m’a dit aussi qu’il fallait filer une mention spéciale pour le coach qui a géré trente-six joueurs… Pas simple quand on fait trente-six choses à la fois : fallait pas lui casser les  « Schtroumpfes » ! Enfin, on m’a dit enfin que le jeune Maxime avait reçu des mains du « Grand Schtroumpf », le « Talent du Matc» : deux « schtroumpfs » et une rush défense… En espérant que le trophée ne finisse pas sur un bureau puisqu’il va le conserver jusqu’en septembre... Pour l’instant, il est calé par le maillot « 6 étoiles »

 

Au final ce que j’ai vu, ce sont les guirlandes colorées comme les tabliers des NNB… Ce que j’ai vu, ce sont les « Schtroumpfettes » pompette… Ce que j’ai vu, c’est la sarabande des enfants qui avait repris le cœur du terrain… avant que Sarah ne fasse la sienne !

  

Biz - @+   JYB/K’nar – le 04 juin 2024

Tout Peut ! Rien Doit … Sauf le Respect !

 

 









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