vendredi 15 novembre 2024

Nounours' Boys / grave !

 Salut les Nours' 🧸

Le score fut sans appel : 7-2 ! Ce fut grave pour nos amis des « Grav’Âgés » de la Brède, venus sans le « forgeron reproducteur »… La rencontre commença par une minute de silence, en souvenir d’un des « Vieux du SCAT » qui a succombé sur le Pont de Pierre : pas de sons de cloche, ni de coups de canon, juste beaucoup d’émotion pour ne pas rester de pierre...

 

L’automne avait tiré son tapis d’ocre sur la plaine de Romainville et la brume s’accrochait aux branches des pins comme les toiles d’araignée sur les balais des sorcières d’Halloween… Ce décor parfait de douceur et de mélancolie masquait les dangers automnaux : à peine chauds, les muscles claquèrent de froid à trois reprises : clac-clac-clac !

 

Malgré ces défections prématurées, pas d’autres blessures significatives hormis les balloches de « Loulou », et une trace légère sous l’œil d’un nouveau « Nounours »… Je crois davantage, en un fard à paupières préalable pour éviter l’aveuglement des projecteurs, sachant que le match se jouait en nocturne. En face, les Brédois ont encaissé « grave », non seulement au tableau d’affichage, mais aussi a niveau des défaillances successives. C'est connu, quand c'est aigu, c'est pas grave… En revanche, quand c'est âgé, ça commence à devenir grave (sic dédicace du livre offert) ! En effet, si le match commença à quinze contre quinze, il s’égrena petit à petit… D’abord un jeu à treize, puis une opposition à douze comme dans les séries inférieures… On n’a pas été jusqu’à faire un « rugby sevens » ! Cependant, les espaces se sont ouverts et les cannes de Max et Wandrille s’en sont données à cœur joie. Si le brun ne fut pas dans un bon soir, en revanche le blond signa un « hat-trick » de trois banderilles… « Matt » s’est offert un essai pour son anniversaire ; « Loulou » ne s’est jamais fait rattraper malgré ses roubignolles douloureuses ; et les deux brasseurs ont fait mousser le score…

 

Il ne restait plus qu’à distribuer les satisfécits ! « Capt’ain » a récupéré le déguisement du « Cagoulin » qui lui avait échappé la dernière fois : la morale est sauve ! Pierre fut récompensé, tel un « Poilu de la Grande Guerre », pour sa bravoure et sa persévérance… L’homme de l’ombre fut mis dans la lumière par le « Vieux Coach au béret rouge », en personne, dont on connaît l'œil avisé et le jugement éclairé. Tel un témoignage d’honneur, le trophée finit entre les mains du « Soldat Rose », très honoré, sans parler de la fierté du p’tit Théo qui s’endormit sûrement avec le totem…

 

La « Troisième Mi-Temps » se finit avec les « Tabliers Noirs » et les huit « Grav’Âgés » restants qui mirent un point d’honneur à payer le repas des quatre absents : grave-classe, les Barons de la Brède !

 

Biz - @+   JYB/K’nar – le 15 novembre 2024

Tout Peut ! Rien Doit … Sauf le Respect !


 




 




vendredi 8 novembre 2024

Nounours' Boys / c’est pas simple !

 Salut les Nours' 🧸

 


Libérés, délivrés… Affranchis ! Franchement, je l’avoue, je ne connaissais pas leur existence… Drôle de nom que celui-là ! Est-ce, comme à la poste, pour distribuer « tampons » ou « timbres » ?  Mieux : jouer au rugby pour s'affranchir du quotidien ? Aussi, je ne vais pas m’affranchir de vous raconter leur histoire…

 

Voici donc l'histoire des « Affranchis » ! Au départ, ils portaient le nom des « Impul'SISF », en lien avec la « S.I.S.F. », nom de l'entité des services informatiques de « La Poste »... Ils ont joué ainsi entre 1990 et 1995. Depuis, ils ont changé de nom puisque cette entité de la poste avait également changé de nom... C'est donc sous le nom des « Affranchis », sous la houlette de l’« A.S.P.T.T. », qu’ils ont couru les stades du coin…  Jusqu'à ce que la mairie de Bordeaux demande la fusion avec le « Stade Bordelais ». Maintenant, ce sont les « Affranchis Rugby-loisirs du Stade Bordelais » ! Il y a donc deux équipes « loisir » au « Stade Bordelais » et celle-là utilise les infrastructures de l’« A.S.P.T.T. »... C’est pas simple !

 

Premier match sous la pluie ! Qui dit pluie, dit terrain de merde… Avec la pluie, c’est sûr que le terrain est carrément plus lourd. Et oui, jouer au rugby sous la pluie, c’est se confronter à des conditions climatiques parfois compliquées. On comprend que certains ont préféré rester au chaud au lieu d’aller affronter les aléas climatiques. Pour jouer, il fallait s’armer d’un mental d’acier car il fallait rester motivé et concentré… Pour les plus courageux et aborder ce mauvais temps avec plus de sérénité, il fallait penser également à se protéger des prémices de l’hiver : se protéger le haut et le bas du corps, sans oublier les extrémités et notamment le pouce...  Jouer sous la pluie, c’est pas simple !

 

Ce n'était pas un match à jouer à la main (encore plus, avec un pouce en moins), avec un ballon rendu glissant par une pluie en continu. C'est sans doute pour cela qu’il y eut très peu d’essais… Quatre en tout : deux de chaque côté ! Les « Nounours » restent invaincus ! Mais, pour la p’tite histoire de la soirée, on dira que l’arbitre a arrêté deux essais, tout faits, pour la sécurité des joueurs… C’est lui rendre hommage, même si certains « Nounours » avaient adopté une attitude footballistique, voire « neymardienne »… C’est pas simple d’arbitrer !

 

Tout n’a pas été simple pendant ce match, car les « Nounours » ont couru après le score… À la mi-temps, le score était encore de parité (1-1)… Aussi, le Cap’tain, pressentant que la motivation des ursidés mollissait, durcit son discours : « Pour l’instant, on ne fait que de la merde : je m’en fous de la victoire ou de la défaite, mais je veux une victoire d’équipe »… Il a joint le geste à la parole à tel point, après avoir mis les points sur les ï, il a pris les poings de l’adversaire… Ça a lui a valu le costume du « Cagoulin » qu’il n’a pas enfilé car il s’est caché, tout penaud qu’il était… C’est donc son filleul (Jérémy DELMOTTE) qui a hérité de la panoplie, alors même qu’il n’était pas sur le terrain… C’est pas simple, non plus, chez nous !

 

Pour certains (sauf pour moi, sûrement), le plus beau geste du rugby, c’est le plaquage parce qu’il représente assez bien ce qu’est le rugby : sacrifice, courage, abnégation… Sans parler de cette volonté de faire reculer l’adversaire ! C’est un geste qui ne s’improvise pas : c’est très technique, contrôlé, voire maitrisé ! Et parmi ce geste d’affrontement, celui qui est le plus apprécié c’est le plaquage dit « de travers » car, arrivant de façon latérale, on traverse l’adversaire qui présente son côté le plus faible… Une régalade, un peu comme le bonbon éponyme ! Ne dit-on pas que, au rugby, un caramel, ce n’est pas forcément une friandise ! C’est ainsi que « Loulou » a ramené la coupe à la maison, décernée à l'unanimité de l'« Académie », réduite à son seul Président à vie… Le trophée du « Talent du Match » est tombé entre les mains du p'tit Eliott, faute pour son père de pouvoir s’en saisir : c’est pas simple avec un pouce enflé !

 

Outre le pouce de « Loulou », on pouvait aussi s’inquiéter des maux de tête de « Alexandre le Nourageux ». Plus préoccupant fut l’exil esseulé de « Fragíl », tel un ermite en mal de méditation… C’est pas simple de justifier sa présence en boite de nuit, au « B11 » !

 

Au final, les « Tabliers Rouges » ont œuvré en cuisine, gage de qualité… Pas assez, cependant, pour nos hôtes qui se sont affranchis de leur présence. Aussi, les poules du « Bayonnais » remercient humblement les « Tabliers Rouges » : c’est simple et de bon goût !

 

Biz - @+   JYB/K’nar – le 08 novembre 2024

Tout Peut ! Rien Doit … Sauf le Respect !