Salut les Nours' 🧸
Libérés, délivrés…
Affranchis ! Franchement, je l’avoue, je ne connaissais pas leur
existence… Drôle de nom que celui-là ! Est-ce, comme à la poste, pour distribuer
« tampons » ou « timbres » ? Mieux : jouer au rugby pour s'affranchir du
quotidien ? Aussi, je ne vais
pas m’affranchir de vous raconter leur histoire…
Voici donc l'histoire
des « Affranchis » ! Au départ, ils portaient le nom des « Impul'SISF », en lien
avec la « S.I.S.F. », nom de l'entité des services informatiques de
« La Poste »... Ils ont joué ainsi entre 1990 et 1995. Depuis, ils
ont changé de nom puisque cette entité de la poste avait également changé de
nom... C'est donc sous le nom des « Affranchis », sous la houlette de
l’« A.S.P.T.T. », qu’ils ont couru les stades du coin… Jusqu'à ce que la mairie de Bordeaux demande
la fusion avec le « Stade Bordelais ». Maintenant, ce sont les
« Affranchis Rugby-loisirs du Stade Bordelais » ! Il y a donc
deux équipes « loisir » au « Stade Bordelais » et celle-là utilise
les infrastructures de l’« A.S.P.T.T. »... C’est pas simple !
Premier match sous
la pluie ! Qui dit pluie, dit terrain de merde… Avec la pluie, c’est sûr
que le terrain est carrément plus lourd. Et oui, jouer au rugby sous la pluie,
c’est se confronter à des conditions climatiques parfois compliquées. On
comprend que certains ont préféré rester au chaud au lieu d’aller affronter les
aléas climatiques. Pour jouer, il fallait s’armer d’un mental d’acier car il
fallait rester motivé et concentré… Pour les plus courageux et aborder ce
mauvais temps avec plus de sérénité, il fallait penser également à se protéger
des prémices de l’hiver : se protéger le haut et le bas du corps, sans
oublier les extrémités et notamment le pouce...
Jouer sous la pluie, c’est pas simple !
Ce n'était pas un
match à jouer à la main (encore plus, avec un pouce en moins), avec un ballon
rendu glissant par une pluie en continu. C'est sans doute pour cela qu’il y eut
très peu d’essais… Quatre en tout : deux de chaque côté ! Les
« Nounours » restent invaincus ! Mais, pour la p’tite histoire
de la soirée, on dira que l’arbitre a arrêté deux essais, tout faits, pour la
sécurité des joueurs… C’est lui rendre hommage, même si certains
« Nounours » avaient adopté une attitude footballistique, voire
« neymardienne »… C’est pas simple d’arbitrer !
Tout n’a pas été
simple pendant ce match, car les « Nounours » ont couru après le
score… À la mi-temps, le score était encore de parité (1-1)… Aussi, le Cap’tain,
pressentant que la motivation des ursidés mollissait, durcit son
discours : « Pour l’instant, on ne fait que de la merde : je m’en fous de la
victoire ou de la défaite, mais je veux une victoire d’équipe »… Il a joint le geste à la parole à tel
point, après avoir mis les points sur les ï, il a pris les poings de
l’adversaire… Ça a lui a valu le costume du « Cagoulin » qu’il n’a
pas enfilé car il s’est caché, tout penaud qu’il était… C’est donc son filleul (Jérémy
DELMOTTE) qui a hérité de la panoplie, alors même qu’il n’était pas sur le
terrain… C’est pas simple, non plus, chez nous !
Pour certains (sauf pour moi, sûrement), le plus beau geste du rugby, c’est le plaquage parce qu’il représente assez bien ce qu’est le rugby : sacrifice, courage, abnégation… Sans parler de cette volonté de faire reculer l’adversaire ! C’est un geste qui ne s’improvise pas : c’est très technique, contrôlé, voire maitrisé ! Et parmi ce geste d’affrontement, celui qui est le plus apprécié c’est le plaquage dit « de travers » car, arrivant de façon latérale, on traverse l’adversaire qui présente son côté le plus faible… Une régalade, un peu comme le bonbon éponyme ! Ne dit-on pas que, au rugby, un caramel, ce n’est pas forcément une friandise ! C’est ainsi que « Loulou » a ramené la coupe à la maison, décernée à l'unanimité de l'« Académie », réduite à son seul Président à vie… Le trophée du « Talent du Match » est tombé entre les mains du p'tit Eliott, faute pour son père de pouvoir s’en saisir : c’est pas simple avec un pouce enflé !
Outre le pouce de
« Loulou », on pouvait aussi s’inquiéter des maux de tête de « Alexandre
le Nourageux ». Plus préoccupant fut l’exil esseulé de « Fragíl », tel un ermite en mal de
méditation… C’est pas simple de justifier sa présence en boite de nuit, au « B11 » !
Au final, les
« Tabliers Rouges » ont œuvré en cuisine, gage de qualité… Pas assez,
cependant, pour nos hôtes qui se sont affranchis de leur présence. Aussi, les poules
du « Bayonnais » remercient humblement les « Tabliers
Rouges » : c’est simple et de bon goût !
Biz - @+ JYB/K’nar – le 08 novembre 2024
Tout Peut ! Rien Doit … Sauf le Respect !
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