Salut les Nours' !
A
peine remis de mes émotions du Nounours d’Or 2018, j’accepte de reprendre la
plume pour vous narrer mes humeurs du moment.
Depuis
cet instant magique (oh, putain de clapping !),
peu de choses intéressantes sur le plan rugbystique. Le destin des Nounours suivrait-il
celui du XV de France ? Cependant, j’aime cette vertu des humbles qui
encaissent et tiennent debout, qui perdent la tête haute... OK, tout le monde
est là, alors gardons confiance et regardons vers l’avenir !
L’occasion
pour moi de m’attarder sur la sémiologie NNB…
J’ai
cherché dans tous les recoins, j’ai pris le Robert, épluché le Larousse, consulté
Internet, traqué quelques livres de référence (Flaubert Balzac, Voltaire ou d’Ormesson)…
Je n’ai pas trouvé d’adverbe pour illustrer notre caste, pour retracer notre façon d’être.
Alors,
j’ai inventé l’adverbe « nounoursement » car je le trouve plutôt
réjouissant : la rondeur du terme le rend sémillant à l’esprit… « Nounoursement » :
une coquetterie de langage ou un joker terminologique… « Nounoursement » :
un mot refuge dont la sonorité en ferait un colifichet ou mot de quizz… « Nounoursement »,
c’est l’adverbe des copains, c’est l’ivresse du vocable… « Nounoursement »,
c’est un mot gouleyant, un mot de mot de bouche, salivaire et glissant. C’est
un mot qu’on ne prononce qu’à la condition d’être drôlement content de soi, une
satisfaction dans l’apesanteur. Comme un excès de syllabes, comme un lest de
vocabulaire, ce terme exquis allie notre potentiel ironique à une allure un peu
pataude, voire pâteuse. Il nous transpose vers d’autres postulats et nous amène
dans un voyage abstrait et spéculatif, actionnaire des 3ème
mi-temps de notre cher rugby. Ainsi, tout ce qui serait « nounoursement »,
concernerait des personnes drôles, séduisantes, malicieuses et enjouées.
Malgré ce doux accomplissement de la sémantique, cet adverbe n’existe que dans mon
imagination, mais il me plaît de l’utiliser pour vous… amoureusement !
Biz - @+
JYB/Knar
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