Salut les Nours' !
Les Nounours’ Boys ont aussi une ferveur poétique ! Ainsi, pour
recevoir les inédits de Parempuyre, ils sont parés du rugby du pire : Mardi
Gras oblige !Un rugbycide ont avoué certains : en procession d’infidèles,
ils ont joué un rugby de parjure. Ultime insulte au rugby : pas une seule ecchymose,
pas un seul claudiquement, pas un seul visage meurtri… Bande de félons rubipèdes !
Des miettes de rugby ont cependant permis de sauver l’honneur. Dans ce rugby
indigne, l’Académie préféra attribuer le « Talent NNB » à l’arbitre
qui, comme son poste de prédilection, fit son office à demi…
Vous l’avez compris, la honte s’est emparée des protagonistes : tête
basse et échine courbée, prêts à subir les quolibets des plus impudents, les sempiternels
conseils des plus anciens, ou les jérémiades des plus assidus de l’Académie du
jeudi soir… Où est donc passe le rugby Nounoursien ?
Mais, même les heures les plus lentes finissent toujours par écouler leurs
soixante minutes. Les Nounours’ Boys ont noué entre eux l’une de ces bonnes
amitiés q u’ entretiennent souvent les marins ou les soldats. Battant pavillon
ursidien, quelques bonnes âmes ont tenté de réconforter en parlant de loisir…
Les flatteurs n’eurent pas l’écho souhaité : le plaisir n’était pas au rendez-vous
du loisir, comme le soleil avec la lune. Si les plus graves secrets ont filtré
par la fente des confidences, le pire restait à venir : la colère du Prez !
Hyper vénère, le Prez : il y avait une pointe d’un LAPORTE
grandiloquent, avec un peu de HERRERO transcendant les rudes de la rade. Sous l’effet
de la colère, certes contenue mais sincère, notre édile associatif en perdit sa
grammaire devant l’indécence du spectacle de jeudi dernier… Il parla de « pauvreté
affligeante », de « simulacre », d’ « autruche en
chaleur », d’ « inexistence », de « mauvaise passe »,
de « grosse merde », etc. Il regretta même l’absence de « Tricotin »…
Bref, la bière fut amère ! On pouvait ressortir blessé ou meurtri de ce pamphlet
présidentiel, critiquant notre rugby de Bourgeois. Ce discours peut-il être
considéré comme apocryphe, au regard la probité dont chacun fait foi ? Chacun
passera devant le miroir de la façon la plus consciencieuse : nul ne lui en
tiendra la moindre créance !
La bataille du Haut Livrac a été perdue : honneur aux vainqueurs !
En effet, nos nouveaux amis ont su faire preuve d’élégance, de sympathie et de
beau rugby… Tout ce qui peut énerver passionnément tout un chacun ! Le Prez
régla son horloge colérique sur 19h30, désormais ! L’heure d’été n’a qu’à
bien se tenir car ce ne sera pas pire que l’heure d’hiver.
Biz - @+
JYB/Knar - le 09.03.2019
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