Salut les Nours' !
Retour aux
sources d'un rugby rural dans ses racines traditionnelles…
Sadirac :
rencontre en 2 actes et sans prose, jouée dans la tradition du rugby à l’ancienne
dans lequel on excelle depuis plus de 30 ans… La grossièreté et l'immoralité de
notre sujet aboutirent à une défaite logique, mais qui permirent de sortir du
côté Fénelon de notre précédent échec.
Cette défaite se
distingue par l'extrême simplicité du décorum : un lieu gagné par la
nature sauvage, un stade perdu dans la glaise potière, au pied d’une église, un
ballon, un sac, une boîte à pharmacie inutile… Que diable allons-nous faire
dans cette galère ? Didascalie présidentielle précisant le rôle de chacun,
enthousiasme des acteurs, gestuelle de l’arbitre (ruck !), soubresauts divers
et main dans le sac : défaite sans appel (4 – 0). La volonté farouche de l’emporter
ne ressembla en rien à un quelconque morceau de bravoure, et aurait pu être
interprétée comme une commedia dell'arte dont le « Géant Vert » en
fut contrits… Vélite du pré, il a bien hérité et mérité du Trophée NNB, faisant
fi d’une défaite à la Pyrrhus. Décalage entre la déception d’un piètre match
perdu et le reflet de quelques rares actions d’un rugby aux accents gascons. Notre
faculté d’émerveillement en a pris un coup en même temps que nos espoirs de succès
s’atrophiaient.
On aurait pu rire
aussi de la chute de Nounours, ou encore du mal de dos de Nico, se plaignant et
singeant une lassitude douloureuse, sans attendre son jubilé… Il était temps de
faire un mauvais sort à cette soirée et de se tirer d’affaire : tout s’arrange
donc idéalement pour les convives à la table du festin. Cette indulgence gastronomique
nous redonne goût à la vie, nous laissant croire être au-dessus de la vie
ordinaire… Happy end et contre-ruck !
Biz - @+
JYB/Knar - le 29.03.2019
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire