Salut les Nours' !
Pour éviter de passer du statut de confinés à l’état de compliqués,
posons-nous les bonnes questions ! Quelles sont-elles, ces bonnes
questions ? Comment les reconnaître des mauvaises ?
En voilà une : cette crise sanitaire passera-t-elle comme tous les
autres grands séismes du passé ? Nous vivons une terrible situation de crise
sanitaire d’une ampleur jamais vue depuis bien longtemps. C'est la première fois dans l'histoire de l'humanité que l'éconmie du mode est mise à mal pour tenter de sauver des gens. L'ordre des choses est chamboulé ! Mais, comme pour les autres crises, cela devrait être
suivi, très certainement, par une crise économique.
Une autre : qui doit-on croire ? Dans le monde dans lequel
nous vivons, les médias ne parlent que de ça… Et les gens ne parlent que de ça !
J’en suis témoin chaque jour : beaucoup critiquent et donnent leur avis sur
tout ! Cacophonie, brouhaha, tohu-bohu, tintamarre, charivari et tout le
tintouin… Alors, qu’est-ce que j’entends surtout ? J’entends en fait des
situations personnelles, des anecdotes de la vie de tous les jours qui se répètent
plusieurs fois, sans pourvoir nourrir le cas général. La majorité des gens est
actuellement en mode “réaction”. Ils se demandent quand ils auront de nouveau
le droit de sortir de chez eux, quand les enfants retourneront à l’école, quand
ils pourront retourner au restaurant… Zone rouge ? Zone verte ! Il manque les Tabliers Noirs... ils ont failli tourner à la couleur orange : pas sûr qu' Herwig les ait un jour portés !
Que pouvons-nous faire ? En tant que NNB confinés, il y a pourtant
peu de choses que nous pouvons concrètement faire, pour améliorer la situation. Notre
avenir sera-t-il masqué ? Ce virus est-il salutaire ? Notre avenir est-il sanitaire
? L’air sera-t-il, l’air de rien, toujours contaminé ? Moi, je vois ce destin
libertaire pour éviter de cacher nos grimaces et nos douleurs, pour éviter que
résilience rime avec transparence… Bien sûr, nous pouvons et devons y
contribuer en respectant les gestes dits « barrière » pour mieux se
préparer sereinement à affronter le futur.
Devons-nous avoir peur d’affronter le futur ? Connais-tu un
rugbyman qui a peur avant de rentrer sur le terrain ? L’antidote à la peur,
c’est l’action. Remettons nos habitudes en place dès que le feu vert nous
autorisera de passer de 10 à 30… On redécouvrira nos habitudes aimables, fraternelles.
C’est l’Esperanto du rugby… Que reviennent à nos oreilles votre vocabulaire chantant !
Que s’agglutinent à notre esprit vos mots illustrés comme des bulles de BD :
bières au cul du camion, académie, bastagros, capt’ain choc, tabliers verts, etc. Il est temps de sortir de son coin, sans
faire de foin et boire un verre : aller au paradis… avec ou sans Vanessa !
Remettons l’église au centre du village et le barbecue au milieu du parvis de
Romainville.
Quand nous reverrons-nous ? Il est très important de ne pas
stresser. Difficile de ne pas tourner en rond (ovale ?), de ne pas trouver
le temps long… Alors, bien sûr, on s’occupe, on lit, on écoute de la musique,
on regarde la tv et on consulte les réseaux sociaux dans l’attente d’une vidéo
d’un NNB qui nous apporte un peu de divertissement : un instant de bonheur !
Il est essentiel de prendre soin de son esprit. Il convient de se relaxer :
comment ? En fait, c’est très simple. Il faut changer la façon de penser
actuelle et arrêter de penser au futur : détendons-nous ! Soyons
heureux de notre niveau actuel qui n’est pas pire qu’avant. Une grande
concupiscence (et ce n’est pas un gros mot !) me dit le désir de vous
retrouver, certes, sans embrassade et avec des masques, de réduire cette
distanciation sociale… Pas besoin de croix au sol : le cochonnet suffira !
Un lien durable s’est installé entre les NNB et moi… J’ai besoin de l’humour
des ursidés et du blasphème de certains. Une bonne histoire, c’est une histoire
qui parle de nous et qui se nourrit de
nous-mêmes : pas besoin de se poser de questions là-dessus !
Biz - @+
JYB/Knar - le 09.05.2020
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