Salut les Nours' !
Je vous ai quitté un instant féria qui restera dans
les annales des Nounours’ Boys ! Les crèmes catalanes étaient encore sur
toutes les lèvres… Les NNB avaient à cœur de savoir si la magie(bleu)-noire de
leur nouveau maillot allaient opérer sous nos contrées.
On aurait dû jouer à Pessac, mais un retard de chantier (c’est la faute à L’Ukraine) rendait inopérante notre salle de réception. Nos amis de LA BRÈDE acceptèrent de nous recevoir afin de ne pas annuler le match. Changement de cap et co-voiturage au titre de la sobriété énergétique (rien à voir avec la guerre en Ukraine).
C’est ainsi que, en pleine saison des cèpes, les « GRAV’AGÉS » nous accueillirent au milieu des ceps de vignes qui rougeoient. Camaïeu de couleurs qui jouent avec la lumière des rayons du soleil couchant et les feuilles mêlées d’ocre, d’écarlate et de rouge. C’est beau... Grave ! Le château de Montesquieu, tout proche, nous rappeler que si le rugby a des lois, il a surtout un esprit !
Un, dos, tres, un pasito p'atrás… Un, dos, tres…
Un, deux… Un, de… Vingt-deux NNB avaient répondu à la « nobilus vocatus », l’appel de la particule nobiliaire. En
effet, c’est Paul de LAFORCADE qui fut le trait d’union de cette rencontre. Il
a bien changé le forgeron en un an. Une barbe lui a poussé en même qu’un
tablier plus que dodu. Même ses partenaires lui conseillaient de rentrer son
ventre pour ne pas être hors-jeu… Sur le bord de touche, le crachin n’avait pas
découragé « l’Académie » qui s’était encore déplacée en nombre et en
âge. Les deux doyens de 1946 étaient là, à reconstituer une composition d’équipe
sur une vieille photo de leurs jeunes années : une époque où on jouait au
rugby sans remplaçant ! Ce n’était pas le cas jeudi soir et on pouvait
faire du coaching et le « vieux coach », le béret vissé sur la tête,
s’en est donné à cœur joie : on se serait cru dix ans en arrière !
Peu importe que le terrain ne soit pas tracé si ce
n’est avec des bouts de ficelle, car, comme au siècle des lumières, les rayons
de lune ont éclairé un match remporté haut la main. Pourtant, le match avait bien mal débuté puisque les « GRAV’AGÉS » nous avaient mis deux essais dans la
musette, en très peu de temps : un classique ! La fine et
imperceptible bruine n’a manifestement pas atténué l’enthousiasme de nos p’tits
ours qui enchainèrent et se déchainèrent avec huit essais de très belle facture,
avec beaucoup de passes et de repositionnement, alliant vitesse et adresse :
des essais d’anthologie ! « L’Académie » fut unanime pour
remettre le « Talent NNB » au Capt’tain, au nom de toute l’équipe qui
avait tant séduit. Le « Cagolin » fut décerné à Constantin pour son
jeu au pied régressif. Une action pas si anodine que cela, consistant à taper
le ballon très haut dans le ciel et, le temps que le ballon redescende, ses
coéquipiers ont eu le temps d'arriver sur la zone où le ballon allait retomber pour
le récupérer. Seul Constantin sait le faire ! Enfin, on notera le retour
de Youcef dans l’effectif des NNB, à un poste de 3ème ligne :
ça sent la prise de poids !
Retrouvailles heureuses et belle ambiance, les
joyeux drilles des « GRAV’AGÉS » nous avaient concoctés une sympathique troisième
mi-temps. Royal, comme leur couscous ! Seule la sérénade de la trompette
de Paul n’avait pas des accents orientaux… La « Peña Baiona » et la « Pitxuri »
avaient remplacé les lettres persanes.
Enfin, en ce mois du ruban rose, les Nounours’ Boys
tenaient à saluer la section féminine du rugby de LA BRÈDE qui avaient pâtissé
les desserts… Aucune phallocratie dans ce commentaire, simplement une
philosophie : celle de l’esprit des foies !
Biz -
@+ JYB/K’nar – le 15 octobre 2022
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