samedi 30 mars 2019

Nounours' Boys / contre ruck !


Salut les Nours' !




Retour aux sources d'un rugby rural dans ses racines traditionnelles…

Sadirac : rencontre en 2 actes et sans prose, jouée dans la tradition du rugby à l’ancienne dans lequel on excelle depuis plus de 30 ans… La grossièreté et l'immoralité de notre sujet aboutirent à une défaite logique, mais qui permirent de sortir du côté Fénelon de notre précédent échec.


Cette défaite se distingue par l'extrême simplicité du décorum : un lieu gagné par la nature sauvage, un stade perdu dans la glaise potière, au pied d’une église, un ballon, un sac, une boîte à pharmacie inutile… Que diable allons-nous faire dans cette galère ? Didascalie présidentielle précisant le rôle de chacun, enthousiasme des acteurs, gestuelle de l’arbitre (ruck !), soubresauts divers et main dans le sac : défaite sans appel (4 – 0). La volonté farouche de l’emporter ne ressembla en rien à un quelconque morceau de bravoure, et aurait pu être interprétée comme une commedia dell'arte dont le « Géant Vert » en fut contrits… Vélite du pré, il a bien hérité et mérité du Trophée NNB, faisant fi d’une défaite à la Pyrrhus. Décalage entre la déception d’un piètre match perdu et le reflet de quelques rares actions d’un rugby aux accents gascons. Notre faculté d’émerveillement en a pris un coup en même temps que nos espoirs de succès s’atrophiaient.



On aurait pu rire aussi de la chute de Nounours, ou encore du mal de dos de Nico, se plaignant et singeant une lassitude douloureuse, sans attendre son jubilé… Il était temps de faire un mauvais sort à cette soirée et de se tirer d’affaire : tout s’arrange donc idéalement pour les convives à la table du festin. Cette indulgence gastronomique nous redonne goût à la vie, nous laissant croire être au-dessus de la vie ordinaire… Happy end et contre-ruck !





Biz - @+  JYB/Knar - le 29.03.2019

samedi 9 mars 2019

Nounours' Boys / le rugby du pire !


Salut les Nours' !

Les Nounours’ Boys ont l’âme généreuse ! On sait recevoir et en l’occurrence on avait sorti une nouvelle vaisselle, les chandeliers avaient supprimé les zones d’ombre et la nappe verte était soyeuse à souhait… Le tout servi avec une grande cuvée : Haut Livrac !

Les Nounours’ Boys ont aussi une ferveur poétique ! Ainsi, pour recevoir les inédits de Parempuyre, ils sont parés du rugby du pire : Mardi Gras oblige !Un rugbycide ont avoué certains : en procession d’infidèles, ils ont joué un rugby de parjure. Ultime insulte au rugby : pas une seule ecchymose, pas un seul claudiquement, pas un seul visage meurtri… Bande de félons rubipèdes ! Des miettes de rugby ont cependant permis de sauver l’honneur. Dans ce rugby indigne, l’Académie préféra attribuer le « Talent NNB » à l’arbitre qui, comme son poste de prédilection, fit son office à demi…

Vous l’avez compris, la honte s’est emparée des protagonistes : tête basse et échine courbée, prêts à subir les quolibets des plus impudents, les sempiternels conseils des plus anciens, ou les jérémiades des plus assidus de l’Académie du jeudi soir… Où est donc passe le rugby Nounoursien ?

Mais, même les heures les plus lentes finissent toujours par écouler leurs soixante minutes. Les Nounours’ Boys ont noué entre eux l’une de ces bonnes amitiés q u’ entretiennent souvent les marins ou les soldats. Battant pavillon ursidien, quelques bonnes âmes ont tenté de réconforter en parlant de loisir… Les flatteurs n’eurent pas l’écho souhaité : le plaisir n’était pas au rendez-vous du loisir, comme le soleil avec la lune. Si les plus graves secrets ont filtré par la fente des confidences, le pire restait à venir : la colère du Prez !

Hyper vénère, le Prez : il y avait une pointe d’un LAPORTE grandiloquent, avec un peu de HERRERO transcendant les rudes de la rade. Sous l’effet de la colère, certes contenue mais sincère, notre édile associatif en perdit sa grammaire devant l’indécence du spectacle de jeudi dernier… Il parla de « pauvreté affligeante », de « simulacre », d’ « autruche en chaleur », d’ « inexistence », de « mauvaise passe », de « grosse merde », etc. Il regretta même l’absence de « Tricotin »… Bref, la bière fut amère ! On pouvait ressortir blessé ou meurtri de ce pamphlet présidentiel, critiquant notre rugby de Bourgeois. Ce discours peut-il être considéré comme apocryphe, au regard la probité dont chacun fait foi ? Chacun passera devant le miroir de la façon la plus consciencieuse : nul ne lui en tiendra la moindre créance !

La bataille du Haut Livrac a été perdue : honneur aux vainqueurs ! En effet, nos nouveaux amis ont su faire preuve d’élégance, de sympathie et de beau rugby… Tout ce qui peut énerver passionnément tout un chacun ! Le Prez régla son horloge colérique sur 19h30, désormais ! L’heure d’été n’a qu’à bien se tenir car ce ne sera pas pire que l’heure d’hiver.


Biz - @+  JYB/Knar - le 09.03.2019