mardi 7 juillet 2020

Nounours' Boys / clôture !



Salut les Nours' !

Sous le clair de lune Testerin, le tennis-padel-pétanque club de La Teste nous accueillait ce vendredi 3 juillet pour que nous fêtions dignement cette fin de corona- saison 2019/2020 qui restera gravée dans nos mémoires. La capitale du pays de Buch était à l’honneur : plus de 35 Nounours avaient fait le déplacement, à l’initiative de notre GO d’un soir, Titi alias NNB de Gujan.

Avec ses acolytes (non, le jeu de mot était trop facile) ils nous avaient concocté une paella que toute la Gascogne nous enviait tellement gouteuse que les 10 kg ne résistèrent pas longtemps, ni même les vingt douzaines d’huitres...

Le virus était présent, bien-là, inguérissable, le virus du rugby, le virus des copains, le virus Nounoursien intact depuis 1986, que les plus grands scientifiques n’arriveront jamais à décrypter tellement il est dynamique ! Il y avait de quoi faire deux équipes de champions et quelques remplaçants, arbitres compris, pour immortaliser cette saison. L'esprit d’équipe, les valeurs sont intactes, et ce n’est pas un gel hydroalcoolique qui pourra les stériliser ! Le reflet de la lune sous la pinède aurait pu être très romantique, quelques jolies Testerinnes nous faisant honneur une partie de la soirée... Mais non ! Le romantisme n’est pas notre fort, notre poésie est très spécifique, inclassable même, mais les réjouissances résonnèrent dans la nuit du Bassin.

Les plus assidus poètes partirent en goguette du côté du KK (la Kantine des Kopines), puis du Hangar pour tester quelques cocktails locaux,  avant de finir par une mémorable route du rhum et de karaoké endiablé chez notre hôte d’un soir le grand, le fameux, l’inénarrable TITI. De mémoire de Prez, c’était une de nos plus belles soirées sportives et poétiques, le corps des NNB était formé, indestructible en pleine revitalisation et capitalisation d’une future saison qui va arriver très vite…

Rdv jeudi 3 septembre : affutez-vous, le coach a des ambitions !
Passez un bel été, prenez soin de vous et protégez-vous encore.

Longue vie aux NNB - Le Prez - le 05.07.2020


jeudi 2 juillet 2020

Nounours' Boys / vous avez dit nounours !


Salut les Nours' !

En ces temps confinés, on a un peu oublié le rugby… On a profité de cette période troublée pour ranger la maison et vider les greniers et les caves.  Personnellement, entre les masques et les gants, j’ai retrouvé un vieux « bescherelle » de mes jeunes années. Drôle de passe-temps ! Cet ouvrage, dédié à la conjugaison des verbes, permet de reconnaitre les subtilités du subjonctif : « à ce que je sache » ou « eût-il fallu que le susse », etc. Le virus avait ainsi d’autres vertus que celle de me clouer chez moi, à coups de gel hydroalcoolique : il me rendait la mémoire sur des valeurs oubliées…
 Je me suis donc délecté des trouvailles de conjugaisons et des accords en genre et en nombre, des préfixes et des suffixes… Derrière cette ambition dérisoire, je me suis réinventé une envie de connaitre le sens des mots et de les isoler de leur contexte, et tout particulièrement sur celui de « Nounours ». J’ai donc décomposé ce mot à la recherche de ses origines, du contenu de sa sémantique, des éléments qui le construisent, des sonorités qu’il provoque, de la morphologie qu’il inspire… Jeu de fou que cet abécédarium ? Et pourquoi pas !
 Étymologiquement, « Nounours » est un diminutif puisque, en fait, il s’agit d’un ou de plusieurs ours. L’ours, cet animal déchu, roi des animaux, craint et sacré, et qui a été supplanté par le lion. Il est devenu un doudou pour enfant, compagnon du marchand de sable… Guerrier indomptable, prédateur des mêlées, il s’est assagi pour devenir un ami, tout en douceur, au ventre arrondi par le miel, synonyme de compagnon de bonne humeur.
 Dans le détail, « Nounours » est un nom propre de huit lettres :
·       huit lettres comme un paquet d’avants : normal pour des ours de poids…
·       huit lettres bien équilibrées : quatre voyelles encadrées par quatre consonnes…
·       trois syllabes comme une 1ère ligne…
·    un redoublement phonétique : un premier nous, signe de rassemblement, puis un second presque enfantin en quête d’amour câlin…
·      trois paires de lettres : deux N, deux O et deux U : autant de paires que dans un XV de rugby : paire de demis, paire de centres, paire de 2èmes lattes…
·       huit lettres qu’on allonge d’un R, d’un R tonique qui roule vers le rugby comme celui qui fait du petit ruisseau une grande rivière…
·    enfin, huit lettres qu’on ponctue par un S pour expliquer la pluralité ou rappeler la diversité du groupe : c’est bien connu, les ours se suivent mais ne se ressemblent pas !
A bien y regarder, à bien observer cette analyse lexicale, vous y trouverez le phénomène qui nous unit, notre vraie nature, celle qui établit nos liens sociaux et leur évolution, son genre unique et sa fonction. C’est un bonheur oxygéné, une bouffée hilarante, une joie d’altitude… Si « Nounours » est un joli nom, léger, c’est surtout une conception qui déploie le corps et l’esprit dans le même assentiment : une rondeur inattendue avec une sonorité délicieuse. « Nounours » est-il un nom lourd à porter ? Pas si le poète le déleste et fait oublier les kilos, le clown, le taquin, ou le rigolo… Si je fais souvent des rimes à mes dépens, il faut dire qu’en l’occurrence, je m’en réjouis sans forcer : « Nounours » rime avec humour, il rime avec amour, il rime avec beaux jours, il rime avec toujours… L’humour étant la plus joyeuse déclaration d’amour : je suis pour !
Auriez-vous mis autant de sens dans le mot « Nounours » ? Pas si sûr ! En tout cas, vous y penserez désormais. La semaine prochaine, je vous propose de disséquer le mot « Boys », et la semaine suivante l’apostrophe qui se place entre les deux.

Biz - @+  JYB/Knar - le 03.07.2020