vendredi 23 février 2024

Nounours' Boys / Copain !

  

Salut les Nours' 🧸

 


 Les « Nounours’ Boys » sont en deuil ! Ils ont perdu leur mascotte : Jean-Claude TOURBIER que tout le monde appelait affectueusement « Nunuche ». En la circonstance, c’est difficile de trouver les bons mots… Aussi, ai-je compilé ceux que vous m’avez confiés pour évoquer notre ami !

 

J’ai toujours eu une tendresse particulière pour ce bonhomme qui n’a jamais fait de manière. En tout cas, il ne laissait personne indifférent : sa naïveté, son innocence, était son originalité, aussi touchante que sincère… Sa fidélité aux « Nounours’ Boys » n’avait d’égal que son enthousiasme à nous rejoindre chaque jeudi et pour chaque match. Quelque part, il donnait une âme à notre groupe : c’était notre « Copain », comme il aimait à le dire : « T’es mon copain ! »

 

Ce copain-là, on le doit à son parrain qui avait été le dégoter au milieu de la lande girondine, du côté de Salles. Là-bas, il y était connu comme le loup blanc ! Y compris à Bordeaux, tout le monde avait entendu parler de ce petit bonhomme qui arpentait les rues, qui connaissait les lignes de bus ou de tram par cœur, bien que ne sachant ni lire, ni écrire. Comme son parrain, ils étaient de la même classe, celle de « 46 », comme Nounours, Pierrot, Alain… C’est le premier à s’évader !

 

Jean-Claude a eu l’intelligence de se réfugier dans les associations, notamment la nôtre où il a pu panser ses blessures et assouvir sa passion du rugby : résilience, quand tu nous tiens ! Aux « NNB », il était entouré par tous, mais plus particulièrement par Hubert, mais aussi par les Présidents successifs. Je crois que nous étions sa famille ! On savait s’occuper de lui… « Je suis bien avec vous, les Copains ! » aimait-il à répéter ! En retour, il avait toujours un mot gentil et il s’interrogeait régulièrement sur la santé ou de le devenir de nos enfants ou de nos compagnes. Il savait tout sur nous tous, beaucoup plus que chacun d’entre nous en savait sur lui. D’abord, « Tabliers Verts », il fut aussi de l’aventure « Noire » et de l’équipée « Rouge » : la couleur ne fait pas l'homme !

Indéniablement, il avait l’amour des « Nounours’ Boys » chevillé au corps… L’amour des « Nounours’ Boys » chevillé au cœur ! Il était le premier à s’inscrire à nos sorties. Qui ne se souvient pas du week-end où il a failli s’envoler en faisant du char à voile ? Il y eut aussi la partie de cache-cache lors de la féria des bandas, à Condom, tout près de chez « Gépéto »… On peut également évoquer la « brésilienne » de Barcelone…

 

Il fut aussi le créateur du rugby à « ne pas le toucher », générant chez lui quelques excès de confiance pour prendre la place du talonneur titulaire…  On se souvient tous de la tortue géante qu’il l’a emportée pour marquer un essai entre les poteaux…  Cela prouve que tout le monde a sa place dans le rugby, sur le terrain comme autour ! Jean-Claude, lui, il s’occupait de la touche, c’était notre arbitre de touche officiel : une réelle preuve de confiance… Que du bonheur pour lui !

 

Autre passion, la pétanque : à ce jeu, il ne faisait pas le mariole ! À tel point, que son club de pétanque l’a emmené jusqu’en Thaïlande pour participer à un concours. C’était un excellent pointeur, dans tous les sens du terme ! La langue relevée, le cigare au bout des lèvres, il avait l’art du « biberon »… Attention, fallait pas le taquiner sur ce terrain-là : le garçon pouvait être susceptible ! Un mot de travers, une phrase mal comprise et hop il demandait sa mutation dans un club voisin… Ces derniers temps, on parlait de lui comme un as du bricolage : untel voulait lui emprunter son perforateur, un autre savait qu’il maniait la brouette, sans parler de sa clé crocodile…

 

Partout, Jean-Claude aura laissé une longue histoire ! Chez les « Nounours’ Boys », l’histoire aura duré plus de 20 ans… Bas les masques, ce mardi gras, ce mardi 13, restera un jour maudit, comme un caillou dans la chaussure des « NNB ». Sur son cercueil, on y a déposé, comme des repères d’optimisme, un maillot des « NNB », un nounours en peluche, une boite de cigare, et une belle composition florale en forme de ballon de rugby.

 

« J'étais bien avec vous, les Copains ! »

 

Biz - @+   JYB/K’nar – le 23 février 2024

Tout Peut ! Rien Doit… Sauf le Respect !

 

    



lundi 12 février 2024

Nounours' Boys / nobody is perfect !

 

Salut les Nours' 🧸




Ce qui est sympa chez les « Nounours », c’est que tu peux compter sur quelques aficionados pour t’aider à faire le compte-rendu d’une soirée à laquelle tu n’as pas assistée… Cependant, il semblerait qu’ils n’aient pas vu la même chose et tu dois te contenter de la phrase : « vois avec les autres, si tu trouves mieux ! ». 

 

En 1972, la journée libérée des enfants est passée du jeudi au mercredi. Génération « boomer du mercredi », les « Archiball » nous recevaient en milieu de semaine… Pas déstabilisés pour autant car habitués à la semaine des quatre jeudis, les « NNB » débarquèrent avec une trentaine de joueurs et une « Académie » réduite et emmenée par les « Tic & Tac » de Saucats… Il est vrai que le début de semaine fut consacrée à une organisation d’un covoiturage sans faille : un espèce de « bla-blacar » à la Greta Thunberg.

 

Pour ce premier match de 2024, la météo était en mode crachin. Les gouttelettes cascadaient sur la fibre synthétique tandis que la pluie se miroitait à la lueur de l’astre nocturne. Nous sommes dans le Parc « Ceva » de Musard et le lieu est devenu mythique tellement il est hanté de souvenirs en damiers bleu et blanc.

 

Trente ursidés et quinze castors : cela autorisait beaucoup de changements et quelques prêts aux « Archiball »…  Pour faire le compte, il était convenu de jouer la partie en trois tiers-temps de vingt minutes chacun, dont le premier « à toucher ». Experts de « l’Air-Rugby, » nos hôtes remportèrent le premier acte (2-1) ; les « NNB » plus habitués aux plaquages et aux rucks, s’offrirent la revanche et la « belle » avec quatre essais de belle facture.

o   « Brindille Gromiko » s’illustra dès les premières minutes du match : il a couru, il a couru, et on ne l’a jamais revu… sauf dans l’en-but !

o   Alban, à la sirène, marqua sur une sortie de ruck, comme un trois-quart

o   Greg, comme dab, marqua un essai dont il a secret : feinte de passe, course de quarante mètres et touchdown (à quand le « trophée NNB » pour ce joueur talentueux ?)

o   Siegfried est venu conclure une action d’anthologie… De qui ? D’antho… Non, de Rémi ! L’homme de la « shrinkflation » ne s’était pourtant pas économisé… Il avait mis dans son cabas une percée plein champ qui avait médusé les adversaires… Il ne lui restait plus qu’à aplatir le ballon sous les vivas des supporters : « mais, aplatis, putain ! ». Heureusement, « Zig » est venu le secourir en finissant l’action d’éclat, sans pour autant tuer le ridicule de la situation : « Cagoulin » pour le consommateur du 19h45 ! Un jour, il nous donnera surement sa version, peut-être à la télévision…

 

L'imperfection est beauté, la folie est génie et il vaut mieux être totalement ridicule que totalement ennuyeux… D’autres accesseurs auraient pu prétendre au « Gagoulin » : Salem devenant sourd (sans commentaires sur sa vie privé) ; Xav’ pour son jeu au pied « lucucien » ; Zlatan pour sa gestion d’un quatre contre un… Il n’est jamais bon de se moquer des autres car tel est pris qui croyait prendre !

 

Le mieux étant l’ennemi du bien, il faut reconnaître que la perfection est un chemin et non une fin… Et la percée de « Julien1 » fut un beau chemin. Le lauréat du « Talent NNB » resta cependant humble et modeste, relativisant sa prestation par quelques lancers pas droits ou des passes mal ajustées : sûrement, un problème de lunettes. La perfection ne réside pas dans ce que l'on voit mais dans ce que l'on veut voir ! « L’Académie », magnanime, lui décerna le trophée en bois qui finit dans un bureau désert, au fin fond d’une zone industrielle, entre deux plannings caduques et une paire de chaussures à aérer : nobody is perfect !

 

Le match s’est terminé comme il avait commencé, par une danse folklorique : le « haka de l’ours », telle une empreinte caractéristique. Tout ce joli petit monde s’est retrouvé dans le mythique « trou à rat » des castors. Débats, commentaires, envolées d’assiette, ambiance garantie… Merci aux « Archiball » pour leur accueil et leur cuisine !

 

Biz - @+   JYB/K’nar – le 11 février 2024

Tout Peut ! Rien Doit … Sauf le Respect !