vendredi 8 novembre 2019

Nounours' Boys / un instant culturel… ou presque !


Salut les Nours' !

« Se promener sur les bords de la rivière ou de l’océan, à rêver de lamproie ou d’aloses, de bars ou de maigres, de crevettes ou d’anguilles…  Tu entends la respiration des huitres, le craquement des carrelets le long de la rive, les roseaux qui ploient sous la brise fluviale, les cagouilles qui sortent de leur coquille.

Là, dans la forêt, tu entends les oiseaux qui frétillent : les bécasses qui croulent, les palombes qui roucoulent, les étourneaux qui jazzent, les pic-vert qui kiakent, les pinsons qui fringottent ou les mésanges qui zinzinulent… L’herbe qui se repose, la résine qui sèche ses larmes sur les troncs, le cèpe qui frémit au milieu de la mousse tandis que le lièvre couine, le cerf brame ou le sanglier grommelle…  

Tu entends les derniers grésillements du soleil, le bourdonnement des rumeurs, le murmure du passé, le susurrement de l’instant présent et le balbutiement du futur. La nuit approche calmement… le vent s’apaise, les pins contemplent, les palombières attendent la passée et se morfondent. Les hérissons vadrouillent et les hiboux scrutent, les esprits s’endorment, la rivière coule et le vin s’effluve…

Les barriques bouillonnent et les bocaux chuchotent : il est temps de passer à table ! Une première mise en bouche avec une tartine frictionnée d’un ail vigoureux, aspergée d’huile d’olive et réchauffée par du sel et une pincée de poivre. En plat principal, des tricandille grillées, cochonailles solaires avec un saupoudrage d’ail et de persil, le tout accompagné d’un bon petit verre du cru local… »

C’est beau ce que tu dis, me dit Coco ! 

Hélas, de ce n’est pas de moi, mais de Thierry REMI : un instant culturel apprécié par les Nounours’ Boys mercredi dernier. Le soir, ils se sont sûrement réconfortés avec une grosse bourse à l’aspect d’un ballon de rugby, issue de l’imaginaire d’un charcutier de Pauillac ou Séssac, passant de génération en génération : du Grenier Médocain, accompagné d’un vin de caractère (huummm, il est bon celui-là, con !).  C’est le Médoc, un point c’est tout !


 Biz - @+  JYB/Knar - le 08.11.2019

samedi 26 octobre 2019

Nounours' Boys / lâche et lâche-moi !


Salut les Nours' !

La dernière Assemblée Générale des Nounours’ Boys a confirmé l’élan de ses membres pour l’association : tout est parfait, tellement parfait ! Cependant, ce dernier concile ursidien a ravivé mon envie d’écrire, par la faute (ou grâce ?) de négligences, d’attitudes galvaudées au rang de lâchetés…

Pas la lâcheté qui te fait détaler par la peur, mais ces petites lâchetés qui peuvent jalonner notre quotidien et générer un courroux moral ou l’opprobre social. Ces lâchetés font partie de l’humanité, je dirais même plus, elles sont unes des caractéristiques essentielles de l’être humain. Les lâchetés peuvent être manifestées de différentes manières. La plus évidente se cache dans les comportements, par des actes que nous n’effectuons pas. Les lâchetés sont la conséquence d’une stratégie d’adaptation… Par exemple, il pleut tellement aujourd’hui que ce soir, je ferai un mail pour dire que je ne viendrai pas à l’entrainement… Quelle lâcheté !

Pas si sûr : peut-être du confort ou de la paresse, mais pas de la lâcheté ! Alors, serait-il possible de ne pas être lâche, uniquement par abdication devant l'effort ? Pourquoi se comportent-ils ainsi ? Pourquoi me comporte-je ainsi ? Pourquoi nous comportons-nous ainsi ? Esquivons-nous le sujet ou bien montrons-nous un désintérêt forcé ? Incompréhension, déception et réaction punitive, telles seront les interprétations et les réactions en retour.

Nous devrions être plus courageux et moins couards : des lâches qui fuient vers l’avant ! Le courage, il en faut, mais c’est dur ! Il est si facile de se cacher derrière son manque de responsabilité. Le courage, c’est oser, affronter son adversité, son reflet dans le miroir. Le courage est admirable et la lâcheté si banale.

A partir de là, la lâcheté est un élément que nous devons combattre. Avec nous-mêmes ou avec d’autres personnes. Nous réagirions mieux en faisant appel à l’empathie, en essayant de comprendre les raisons ayant poussé à la lâcheté. Partant du principe que rien n’est tout blanc ou tout noir, qu’il existe une règle et son exception, et que l’exception n’est pas la règle… Il existe des niveaux pour évoluer petit à petit et laisser derrière cette sensation de penser ou d’agir, remplie de lâcheté.

Alors, dites les choses, laisser tomber le clavier des réseaux sociaux et les faux-semblants… Parlez-vous, échangez entre amis. L’Amitié est le ciment des relations humaines. Elles se renforcent avec le temps et c’est autour de l’amitié que se construit la vie. Ne soyez pas des faux amis : ce serait si lâche !

Je tenais à le dire : a voté !


Biz - @+  JYB/Knar - le 25.10.2019

vendredi 17 mai 2019

Nounours' Boys / money time !


Salut les Nours' !

Pour nous, Nounours' Boys, le « money time » c’est la période pendant laquelle tout devient possible, où nos joueurs vedettes sont censés faire des prouesses pour être décisifs et surpasser définitivement l'équipe adverse. On convainc à SADIRAC sans vaincre, on gagne contre CENAC pour encore y croire, et on perd contre SAINT-MEDARD d’Eyran, sans y croire, après avoir perdu nos deux coaches et un short rouge. Tout allait donc se jouer, ce jeudi, contre l’autre SAINT-MEDARD ;  tel était notre fil d’Arianne ! Hélas, le sort nous fit offrande que de 7 garçons comme dans la légende mythologique. Arianne nous a laissé tomber, mais le Dieu du vin et de la bière, nous entendant nous lamenter, nous admit dans son Olympe de Romainville, au milieu de la famille de Kendji, pour nous offrir ragoût de sanglier et camemberts chauds. Les Tabliers Noirs ont sorti la classe papillon. « Money time » vous dis-je !

En fait, c’est le « money time », c’est le moment où tout se joue, un peu comme à la pétanque où l’équipe qui a 12 points n’arrive jamais à marquer le treizième… Va savoir pourquoi ? Le « money time » c’est aussi le road trip américain de la route 66, c’est rouler plus de 3.600 bornes sous la pluie pour voir au final le soleil de Californie. Le « money time », c’est la période qui rapporte gros… Sortez vos cartes bancaires, on ne paiera plus en liquide. Le Trésorier ne fait plus crédit, même pour une merguez ou un éclair au chocolat. Il faut amortir le barnum et la machine à virement sans contact…

Sans contact ? Cela me fait penser au « Birdy Five », ce nouveau rugby qui nous va bien… Le rugby à 5 qui se joue à toucher, sans choc et sans placage. Le contact physique est évité, ce qui rend le jeu ouvert à tous et donne la possibilité de jouer sans crainte de blessures… Mais, à défaut de plaquage, il peut y avoir des claquages ! J’en connais des fragiles…



Biz - @+  JYB/Knar - le 17.05.2019

samedi 30 mars 2019

Nounours' Boys / contre ruck !


Salut les Nours' !




Retour aux sources d'un rugby rural dans ses racines traditionnelles…

Sadirac : rencontre en 2 actes et sans prose, jouée dans la tradition du rugby à l’ancienne dans lequel on excelle depuis plus de 30 ans… La grossièreté et l'immoralité de notre sujet aboutirent à une défaite logique, mais qui permirent de sortir du côté Fénelon de notre précédent échec.


Cette défaite se distingue par l'extrême simplicité du décorum : un lieu gagné par la nature sauvage, un stade perdu dans la glaise potière, au pied d’une église, un ballon, un sac, une boîte à pharmacie inutile… Que diable allons-nous faire dans cette galère ? Didascalie présidentielle précisant le rôle de chacun, enthousiasme des acteurs, gestuelle de l’arbitre (ruck !), soubresauts divers et main dans le sac : défaite sans appel (4 – 0). La volonté farouche de l’emporter ne ressembla en rien à un quelconque morceau de bravoure, et aurait pu être interprétée comme une commedia dell'arte dont le « Géant Vert » en fut contrits… Vélite du pré, il a bien hérité et mérité du Trophée NNB, faisant fi d’une défaite à la Pyrrhus. Décalage entre la déception d’un piètre match perdu et le reflet de quelques rares actions d’un rugby aux accents gascons. Notre faculté d’émerveillement en a pris un coup en même temps que nos espoirs de succès s’atrophiaient.



On aurait pu rire aussi de la chute de Nounours, ou encore du mal de dos de Nico, se plaignant et singeant une lassitude douloureuse, sans attendre son jubilé… Il était temps de faire un mauvais sort à cette soirée et de se tirer d’affaire : tout s’arrange donc idéalement pour les convives à la table du festin. Cette indulgence gastronomique nous redonne goût à la vie, nous laissant croire être au-dessus de la vie ordinaire… Happy end et contre-ruck !





Biz - @+  JYB/Knar - le 29.03.2019

samedi 9 mars 2019

Nounours' Boys / le rugby du pire !


Salut les Nours' !

Les Nounours’ Boys ont l’âme généreuse ! On sait recevoir et en l’occurrence on avait sorti une nouvelle vaisselle, les chandeliers avaient supprimé les zones d’ombre et la nappe verte était soyeuse à souhait… Le tout servi avec une grande cuvée : Haut Livrac !

Les Nounours’ Boys ont aussi une ferveur poétique ! Ainsi, pour recevoir les inédits de Parempuyre, ils sont parés du rugby du pire : Mardi Gras oblige !Un rugbycide ont avoué certains : en procession d’infidèles, ils ont joué un rugby de parjure. Ultime insulte au rugby : pas une seule ecchymose, pas un seul claudiquement, pas un seul visage meurtri… Bande de félons rubipèdes ! Des miettes de rugby ont cependant permis de sauver l’honneur. Dans ce rugby indigne, l’Académie préféra attribuer le « Talent NNB » à l’arbitre qui, comme son poste de prédilection, fit son office à demi…

Vous l’avez compris, la honte s’est emparée des protagonistes : tête basse et échine courbée, prêts à subir les quolibets des plus impudents, les sempiternels conseils des plus anciens, ou les jérémiades des plus assidus de l’Académie du jeudi soir… Où est donc passe le rugby Nounoursien ?

Mais, même les heures les plus lentes finissent toujours par écouler leurs soixante minutes. Les Nounours’ Boys ont noué entre eux l’une de ces bonnes amitiés q u’ entretiennent souvent les marins ou les soldats. Battant pavillon ursidien, quelques bonnes âmes ont tenté de réconforter en parlant de loisir… Les flatteurs n’eurent pas l’écho souhaité : le plaisir n’était pas au rendez-vous du loisir, comme le soleil avec la lune. Si les plus graves secrets ont filtré par la fente des confidences, le pire restait à venir : la colère du Prez !

Hyper vénère, le Prez : il y avait une pointe d’un LAPORTE grandiloquent, avec un peu de HERRERO transcendant les rudes de la rade. Sous l’effet de la colère, certes contenue mais sincère, notre édile associatif en perdit sa grammaire devant l’indécence du spectacle de jeudi dernier… Il parla de « pauvreté affligeante », de « simulacre », d’ « autruche en chaleur », d’ « inexistence », de « mauvaise passe », de « grosse merde », etc. Il regretta même l’absence de « Tricotin »… Bref, la bière fut amère ! On pouvait ressortir blessé ou meurtri de ce pamphlet présidentiel, critiquant notre rugby de Bourgeois. Ce discours peut-il être considéré comme apocryphe, au regard la probité dont chacun fait foi ? Chacun passera devant le miroir de la façon la plus consciencieuse : nul ne lui en tiendra la moindre créance !

La bataille du Haut Livrac a été perdue : honneur aux vainqueurs ! En effet, nos nouveaux amis ont su faire preuve d’élégance, de sympathie et de beau rugby… Tout ce qui peut énerver passionnément tout un chacun ! Le Prez régla son horloge colérique sur 19h30, désormais ! L’heure d’été n’a qu’à bien se tenir car ce ne sera pas pire que l’heure d’hiver.


Biz - @+  JYB/Knar - le 09.03.2019

lundi 25 février 2019

NNB / nounoursement !






Salut les Nours' !

A peine remis de mes émotions du Nounours d’Or 2018, j’accepte de reprendre la plume pour vous narrer mes humeurs du moment.



Depuis cet instant magique (oh, putain de clapping !), peu de choses intéressantes sur le plan rugbystique. Le destin des Nounours suivrait-il celui du XV de France ? Cependant, j’aime cette vertu des humbles qui encaissent et tiennent debout, qui perdent la tête haute... OK, tout le monde est là, alors gardons confiance et regardons vers l’avenir !



L’occasion pour moi de m’attarder sur la sémiologie NNB…

J’ai cherché dans tous les recoins, j’ai pris le Robert, épluché le Larousse, consulté Internet, traqué quelques livres de référence (Flaubert Balzac, Voltaire ou d’Ormesson)… Je n’ai pas trouvé d’adverbe pour illustrer notre caste, pour retracer notre façon d’être.



Alors, j’ai inventé l’adverbe « nounoursement » car je le trouve plutôt réjouissant : la rondeur du terme le rend sémillant à l’esprit… « Nounoursement » : une coquetterie de langage ou un joker terminologique… « Nounoursement » : un mot refuge dont la sonorité en ferait un colifichet ou mot de quizz… « Nounoursement », c’est l’adverbe des copains, c’est l’ivresse du vocable… « Nounoursement », c’est un mot gouleyant, un mot de mot de bouche, salivaire et glissant. C’est un mot qu’on ne prononce qu’à la condition d’être drôlement content de soi, une satisfaction dans l’apesanteur. Comme un excès de syllabes, comme un lest de vocabulaire, ce terme exquis allie notre potentiel ironique à une allure un peu pataude, voire pâteuse. Il nous transpose vers d’autres postulats et nous amène dans un voyage abstrait et spéculatif, actionnaire des 3ème mi-temps de notre cher rugby. Ainsi, tout ce qui serait « nounoursement », concernerait des personnes drôles, séduisantes, malicieuses et enjouées.



Malgré ce doux accomplissement de la sémantique, cet adverbe n’existe que dans mon imagination, mais il me plaît de l’utiliser pour vous… amoureusement !





Biz - @+  JYB/Knar

mardi 1 janvier 2019

Nounours' Boys / voeux et résolutions


Salut les Nours' !

Le passage à l’an nouveau génère traditionnellement toute une série de bons vœux et bonnes résolutions. Le premier jour de l’année est en quelque sorte sacré : il marque notre destin pour toute l’année à venir … On souffle notre amour, sans illusion : « bonne année, bonne santé et la goutte au nez toute l’année ! ». Pour autant, au coucher de l’année écoulée, on ne sait jamais si ces bonnes intentions se sont vraiment réalisées : il faudrait apprendre à garder tous ces mots du cœur…

Plusieurs rituels pour ce faire. Si certains, à l’âme d’enfant, vont frotter le flanc d’une lampe magique, d’autres, plus pieux, vont allumer un cierge comme une étincelle pour éclairer le ciel, ou d’autres encore, très superstitieux, vont s’embrasser sous le gui… Chacun a ses codes et ses rites immuables. Embrassades et cotillons déguisent nos envies de purification cherchant à attirer les meilleurs auspices et à fuir les mauvais esprits.


-     2018, l’année maudite pour nos faillites personnelles ;
-     2018, l’année aphrodite pour notre descendance et les nouvelles naissances ;
-     2018, l’année fortuite pour les paroles gratuites ;
-     2018, l’année bite pour limiter le nombre des caractères de nos tweets…

L’année 2018, est morte, vive l’an 2019 !
-     2019 : l’an où on repart à neuf ?
-     2019 : qui jouera en n°9 ?
-     2019 : où ferons-nous la teuf ?
-     2019 : retour des guitares pour un p’tit bœuf ?

Toutes ces questions, tous ces mystères qui nous aident à lutter contre le temps. Mes mots  coulent, mes mots roulent, mes mots disent mon avis sur le bonheur comme si le fait d’écrire témoigne d’un geste de civilité et d’amitié envers vous. Alors, promettons-nous amour, joie, essais pimpants, victoires somptueuses, rugby d’allégresse … et santé ! L’Assemblée Générale nous dira si on a été au rendez-vous, si Eric est notre Hugo Mola, si David est notre Pierre Mignoni ?

Oui, tous les ans, c’est le même engagement, le même défi. Le Prez nous a adressé ses vœux avec une playmate à moitié dénudée … Que promet cette photo ? A bien s’interroger et à mieux y regarder, JLLC a, lui aussi, formulé 3 vœux :
-          un vœu d’espoir par un message sincère : « tout ce que vous voulez, mais en mieux ! »
-          un vœu de dignité par un rectangle noir censurant la poitrine bodysculptée ;
-          un vœu de vérité par un sourire, un espoir : Tout Peut ! Rien Doit … Sauf le Respect !

Promis, juré : tenons-les !

Biz - @+  JYB/Knar