samedi 31 décembre 2022

Nounours' Boys / voeux !


 

Salut les Nours' 🧸


Une petite mosaïque de vos posts en 2022 qui confirment le dicton : « les ours se suivent mais ne se ressemblent pas ! »

 

Quels qu’ont été les réussites, les déboires, les joies et les chagrins de l’année écoulée, je vais rajouter, pour la prochaine,



encore des délires, un soupçon de réussite, une bonne dose de santé, une pincée de chaleur, et un zeste de bonheur.

 

Meilleurs vœux les Nours’ !






Biz - @+   JYB/K’nar – le 31 décembre 2022




dimanche 18 décembre 2022

Nounours' Boys / ruinés !

 Salut les Nours' 🧸

Le calendrier de l’avent affichait 15 ! On a ouvert la porte et on a pris un bon caramel… Trêve de plaisanterie et revenons aux choses sérieuses. Malgré une météo mi-glacée, mi-pluvieuse, le match ne fut pas annulé. Les « Ruines de Gayac » de Gradignan, sont arrivées à 19, à l’heure et en nombre… Quant aux « Nounours », malgré les absences annoncées de dernière minute pour cause de virus ou de météo, on avait réussi l’exploit de réunir quasiment deux escouades, Académie comprise !

 

Pour ce dernier match de l’année 2022 (qui devait être mieux que 2021 si on se rappelle nos vœux de début d’année), la Fédération avait adressé des invitations à des anciennes figures des NNB : Philippe, Deny… ! Notre ancien trésorier économe, inlassablement aussi courtois, loyal, tolérant, et de bonne humeur, avait accepté de venir voir ses anciens copains ursidés car il a toujours été bon avec les animaux… et car il devait récupérer ses caisses de vin : éternellement aussi pur dans ses actes !

 

Pour le match, c’était les Verts contre les Bleus : il ne fallait pas être Daltonien ! Heureusement, nos invités facilitèrent la vision du jeu en plantant le décor dans nos quarante mètres. La partie commença par une mise en jeu si haute, comme une chandelle pour éclairer la nuit noire, que notre réceptionneur, trop perturbé par les propos d’avant-match de son Capitaine, commit une erreur fatale… En-avant, mêlée, essai ! Cette maladresse lui valut le déguisement du soir : grand chagrin pour Grand-Chavin !

 

Comme l’équipe de foot nationale contre le Maroc, on a subi ! On a subi pour mieux planter une banderille en contre, par l’inconnu du trombinoscope… Celui-là, il est plus prompt à marquer des essais qu’à fournir sa photo pour le blogue ! À la mi-temps de la première mi-temps, on fit rentrer, d’un côté comme de l’autre, un peu de sang frais et de poids lourd. Mention spéciale pour « Che-Che » (puisque c’est de lui dont il s’agit) qui était présent malgré la météo et son rhum de trois jours : déblayages, replacement, tenue de mêlée, etc. Il aurait pu recevoir le « Talent » du match s’il n’était, lui aussi, venu pour récupérer ses caisses de vin…

 

Un essai de chaque côté à la mi-temps ! Il était temps d’envoyer les « Tabliers Verts » d’aller se doucher et aider « Beb » en cuisine. D’ailleurs, la moitié de l’Académie fit de même pour se réchauffer car elle n’était pas dotée de doudounes chauffantes… Bonne idée de cadeau de Noël que ces « thermo-jackets » ! Déjà, Yvan avait dû répondre au protocole commotion et filer en cuisine : un p’tit bonnet pour préserver sa tête ! « Cap’tain » savait que « joli-papa » l’attendait aussi pour fignoler la blanquette de veau… Aussitôt dit, aussitôt fait : un plaquage, une parole de trop, un coup de poing et le match courut à sa ruine… Fin de partie, éteignez les lumières !

 

Comme le stipule le logo des vainqueurs de la soirée, « les Ruines de Cayac » : vivement la troisième mi-temps ! L’apéro fut copieux, la blanquette délicieuse et les discours pleins d’humilité. On y remit les accessits : le trophée du match fut décerné à « Titi », arbitre de cette rencontre écourtée. Lui aussi fit preuve de courtoisie, loyauté, tolérance, de bonne humeur et de parcimonie car en abrégeant le match, il a économisé l’éclairage du stade… Pour sa première, il aurait mérité sa caisse de vin !

 

« La vie n'est qu'un nœud de rancunes inextricables » : vivement 2023, ce sera sûrement mieux !

 

Biz - @+   JYB/K’nar – le 18 décembre 2022


 





samedi 15 octobre 2022

Nounours' Boys / esprit des foies !

            

Salut les Nours' !

 

Je vous ai quitté un instant féria qui restera dans les annales des Nounours’ Boys ! Les crèmes catalanes étaient encore sur toutes les lèvres… Les NNB avaient à cœur de savoir si la magie(bleu)-noire de leur nouveau maillot allaient opérer sous nos contrées.

 

On aurait dû jouer à Pessac, mais un retard de chantier (c’est la faute à L’Ukraine) rendait inopérante notre salle de réception. Nos amis de LA BRÈDE acceptèrent de nous recevoir afin de ne pas annuler le match. Changement de cap et co-voiturage au titre de la sobriété énergétique (rien à voir avec la guerre en Ukraine).

 

C’est ainsi que, en pleine saison des cèpes, les « GRAV’AGÉS » nous accueillirent au milieu des ceps de vignes qui rougeoient. Camaïeu de couleurs qui jouent avec la lumière des rayons du soleil couchant et les feuilles mêlées d’ocre, d’écarlate et de rouge. C’est beau... Grave ! Le château de Montesquieu, tout proche, nous rappeler que si le rugby a des lois, il a surtout un esprit !

 

Un, dos, tres, un pasito p'atrás… Un, dos, tres… Un, deux… Un, de… Vingt-deux NNB avaient répondu à la « nobilus vocatus », l’appel de la particule nobiliaire. En effet, c’est Paul de LAFORCADE qui fut le trait d’union de cette rencontre. Il a bien changé le forgeron en un an. Une barbe lui a poussé en même qu’un tablier plus que dodu. Même ses partenaires lui conseillaient de rentrer son ventre pour ne pas être hors-jeu… Sur le bord de touche, le crachin n’avait pas découragé « l’Académie » qui s’était encore déplacée en nombre et en âge. Les deux doyens de 1946 étaient là, à reconstituer une composition d’équipe sur une vieille photo de leurs jeunes années : une époque où on jouait au rugby sans remplaçant ! Ce n’était pas le cas jeudi soir et on pouvait faire du coaching et le « vieux coach », le béret vissé sur la tête, s’en est donné à cœur joie : on se serait cru dix ans en arrière !

 

Peu importe que le terrain ne soit pas tracé si ce n’est avec des bouts de ficelle, car, comme au siècle des lumières, les rayons de lune ont éclairé un match remporté haut la main. Pourtant, le match avait bien mal débuté puisque les « GRAV’AGÉS » nous avaient mis deux essais dans la musette, en très peu de temps : un classique ! La fine et imperceptible bruine n’a manifestement pas atténué l’enthousiasme de nos p’tits ours qui enchainèrent et se déchainèrent avec huit essais de très belle facture, avec beaucoup de passes et de repositionnement, alliant vitesse et adresse : des essais d’anthologie ! « L’Académie » fut unanime pour remettre le « Talent NNB » au Capt’tain, au nom de toute l’équipe qui avait tant séduit. Le « Cagolin » fut décerné à Constantin pour son jeu au pied régressif. Une action pas si anodine que cela, consistant à taper le ballon très haut dans le ciel et, le temps que le ballon redescende, ses coéquipiers ont eu le temps d'arriver sur la zone où le ballon allait retomber pour le récupérer. Seul Constantin sait le faire ! Enfin, on notera le retour de Youcef dans l’effectif des NNB, à un poste de 3ème ligne : ça sent la prise de poids !

 

Retrouvailles heureuses et belle ambiance, les joyeux drilles des « GRAV’AGÉS » nous avaient concoctés une sympathique troisième mi-temps. Royal, comme leur couscous ! Seule la sérénade de la trompette de Paul n’avait pas des accents orientaux… La « Peña Baiona » et la « Pitxuri » avaient remplacé les lettres persanes.

 

Enfin, en ce mois du ruban rose, les Nounours’ Boys tenaient à saluer la section féminine du rugby de LA BRÈDE qui avaient pâtissé les desserts… Aucune phallocratie dans ce commentaire, simplement une philosophie : celle de l’esprit des foies !

 

Biz - @+   JYB/K’nar – le 15 octobre 2022


          

vendredi 7 octobre 2022

Nounours' Boys / borrachos !

 

 

 




Salut les Nours' !

 

L’automne a pris son quartier et les feuilles rougissent sur les coteaux en pente… Néanmoins, l’arrière-saison nous avait appelés du côté de la catalogne espagnole, à l’invitation de la treizième édition du « Barcelona Rugby Festival ». Si ce n’était la tramontane, une espèce de vent de folie a soufflé sous la lune des nuits vagabondes et sous le soleil anisé des confrontations ardentes. Retour en arrière, caméra éphémère…

 

À cause d’un vol direct en surbooking, une bande de quatre prit le chemin de traverse, via l’autopista… En les attendant, amis, c’était la fête à Lloret del Mar ! Les NNB ont pavoisé devant la belle bleue. Même les vieux de l’Académie ont martelé de leur canne le sable du bord de mer. Ce soir, combien vont perdre la tête et laisser leur cœur éclore comme des jeunes hommes de vingt ans ? La métamorphose pouvait commençer !

 

C’est alors que les perruques ont fleuri sur des costumes aux couleurs flashies. Toutes mes idoles des années soixante-dix sont revenues à ma mémoire ! J’ai cru voir là Michel Polnareff, Patrick Juvet ou encore plus loin Mike Brant que cachait Gérard Palaprat qui me faisait un signe. À-m’en-donné, j’ai cru reconnaître Freddy Mercury ou encore les Bee-Gees et d’autres encore dont je me souvenais plus le nom si ce n’est l’air de la chanson. La berlue avait commencé à faire des ravages : j’ai vu des drôles de dames, des hommes en couches-culottes, des faux policiers et même un perroquet et un ours gentil… Boys & girls are you ready ? The saturday night fever is come ! Help ! Composer le 118…

 

Le réveil fut brutal ! Les bus faisaient leur ronron devant l’hôtel et beaucoup avaient du mal à sortir du leur. Marco et Canard sont venus renforcer l’Académie avec roses et drone… Les Nounours’ Boys arboraient leur nouvelle tenue : un superbe maillot bleu ! Allaient-ils lui faire honneur ? Les équipes devaient en découdre sur un des cinq prés… Organisation parfaite, sono d’ambiance, les joueurs devaient surtout évacuer les vapeurs de la veille. On en a vu certains « casser cantine » ou d’autres « pleurer leur mère » pour de vulgaires crampes, sans parler des spectres d’acromio-claviculaire… En guise de mise en bouche, les « Bouilles de Marseille » sont repartis refaire leur bouillabaisse. Changement de pallier pour s’opposer à « Lous Gallinous » de Toulouse… con ! Le match laissa quelques regrets : un mauvais rebond, une ambulance, un arbitre anglais incompris, ne comprenant pas les réprimandes du bord de touche. Les Toulousains, toujours aussi humbles dans la victoire, nous laissaient avec notre amertume de p'tits frères de Garonne. Bloqués au pallier intermédiaire, la dernière rencontre nous a confronté au « Ex d’Aix » : la victoire nous semblait à notre portée et elle nous a sûrement échappé par coquetterie au cœur de l’attaque des NNB ! N’est pas galant qui veut : « Tout Peut ! Rien Doit… Sauf le Respect ! ». Au final, le coach et le cap’tain pouvaient être fiers de leurs troupes. On a vu de belles actions, des gestes justes et une défense affutée.


Quand vient la fin de fête, près de la plage abandonnée, il faut alors se quitter peut-être pour toujours… Le soleil est plus pâle, le pastis beaucoup moins ! L’heure est aux tenues de soirée, aux photos souvenirs, aux échanges d’adresses et aux verres à partager. C’est là que j’ai vu un maître tavernier-argentier à l’œuvre : un grand numéro de « Fragil » devenu « Fringant », certainement étonné d’être sorti indemne du tournoi… Et quoi de plus généreux que d’offrir des cœurs rouges en guise de cadeau, dessinés sur toute partie de l’anatomie humaine. Chez les NNB, un dessin en forme de cœur a une symbolique forte et peu importe la personne qui le reçoit, les intentions restent toujours les mêmes : déclarer ou transmettre des sentiments qui ne sont pas toujours faciles à dire !

 

On pouvait passer à la soirée de gala avec la remise des trophées. Comme à l’école des fans, ou sur un plateau d’un tournoi de jeunes, tout le monde avait sa coupe. Mais, à nous, on nous a remis celle qui pouvait résumer au mieux ce week-end, ce festival de boissons alcoolisées : la coupe des « borrachos » ! Tout le monde y but sa gorgée du nectar des vainqueurs… Ça méritait bien une chanson, en attendant le nouvel hymne du « nichon » ! Je vais vous raconter, avant de vous quitter, l'histoire d'un petit village près de Napoli… Et quand il arrivait, la foule s'écriait : arriva, Gigi l'Amoroso, croqueur d'amour, l'œil de velours comme une caresse… On pouvait ramener la coupe à la maison ! Nunuche fit sûrement de doux rêves, Nounours avait rajeuni de vingt ans, et le reste alla boire un dernier mojito…

 

Merci au Bureau de nous avoir permis de vivre ce pur instant de bonheur… Euh, de « borrachos » !

  

Biz - @+   JYB/K’nar – le 07 octobre 2022

lundi 6 juin 2022

Nounours' Boys / old blacks & food-truck

 Salut les Nours' !

 


Mieux vaut tard que jamais !


En ce joli mois de mai, le match contre les "Old Blacks" de CENAC annonçait quelques innovations prometteuses... Encore du sang neuf dans l'effectif et un nouveau décor pour la troisième mi-temps. 


Les phases finales approchant, le match fut héroïque : défense de fer,  jeu d'attaque hyper léché ! Gestuelle et abnégation furent les deux ingrédients de la partie. Le match se terminant sur un score de parité de 3 à 3, mais on ne retiendra que la belle cohésion d'équipe. Nos amis de la Rive Droite ne s'attendaient pas à autant de répondant (dixit leur capitaine). Bravo à tous ! 


Seul bémol de ce match, les deux "Tricotin", synonymes de fin de saison pour Valentin et Yvan... Ils reviendront encore plus forts à la rentrée ! Le "Talent d'Or" souligna l'opiniâtreté  de Greg dont l'instinct et l'habilité frisèrent la ressemblance d'un DULIN des grands jours. Le costume de Nounours-Cagoulin pour "Bayonne" qui, avec trois en-avant volontaires, s'est octroyé les foudres adversaires et a bien fait rire l'Académie : certainement un présage !


Une nouveauté en troisième mi-temps : le food-truck ! Nathan avait, en effet, laissé son Coq au comptoir pour se transformer en "trucker" et nous proposer une cuisine originale et mobile. Une belle réussite avec 50 convives !


A bientôt pour les 35 ans

Biz - @+   Basta’Prez – le 17 mai 2022






vendredi 25 mars 2022

Nounours' Boys / lansdowne road !

 

Salut les Nours' !

 


À peine arrivé dans le petit stade de Saint-Médard d’Eyrans, un train a surgi en contre-bas du paysage… Aussitôt, j’ai eu l’impression d’être dans la petite banlieue de Dublin : un vieux stade, récemment réhabilité qui doit tout son charme au fait que la voie ferrée passe sous sa tribune. J’ai commencé à chercher des trèfles à quatre feuilles : en vain ! Certainement une prémonition, en ce jour de la sainte Victoire.

 

Pourtant, nous étions tous arrivés à l’heure à la gare. Tous les billets étaient poinçonnés. « Nunuche » alla présenter ses hommages du soir dans les deux vestiaires, en tenue de chef de gare. Seize voyageurs avaient composté dans notre wagon qui pouvait certainement en accueillir dix de plus. En face, le compartiment était bondé ! Nous étions finalement installés bien confortablement dans le train et le début du match fut plaisant : une première mêlée stable, une première passe d’Antoine précise à la charnière, une première touche où le ballon parut aimanté par les mains de Rémi…

 

Cependant, au moment où le T.E.R. de 19h46 passa, les « Arruanais » marquèrent leur premier essai, sans contrainte. Peu de temps après, à 19h54, le T.E.R Langon-Bordeaux sonna le glas du deuxième essai… Face à ce grand chagrin, l’éponyme Laurent ouvrit le portillon de la défense adverse pour s’en aller, cinquante mètres plus loin, planter l’essai de l’espoir. Mais, c’était l’arbre qui cachait la forêt, ou un train qui en cachait un autre. Nos adversaires reprirent leur train d’enfer :  leur train roulait, roulait, roulait, roulait toujours... À quatre autres reprises, les Nounours furent châtiés par l'activité des trains express régionaux. Visiblement, nos cheminots étaient forcément en grève… Non, ils étaient physiquement crevés, comme des wagons plombés d’un train de marchandise face à la vitesse d’un TGV.

 

Sur le bord de touche, « Nunuche » répétait le score pour se convaincre du mauvais augure. Les vieux académiciens tentaient de trouver les raisons d’un tel déraillement… Les vieux immortels avaient sorti la tête de la locomotive pour vérifier que tous les voyageurs étaient bien montés : « on n’est pas au complet ! »… « On ne joue jamais le mercredi ! »… « On entend trop siffler le train ! »…  Même l’arbitre en prit pour son compte : « mais, ils sont seize sur le terrain, alors qu’ils devraient être comme nous, avec quinze bras et quinze pieds ! »… « En touche, ils n’ont pas le droit de se détacher de la mêlée ! ».  À ce train de sénateur, on arriva à la première gare sur un score sans appel : six essais à un !

 

Alors, dans la petite gare de Saint-Médard d’Eyrans, chacun entendit la petite messe du « Cap’tain ». Dans l'espace de la mi-temps, un discours léger et confus bruissait. Sans hausser le ton, le message fut à base de fierté, de vertus du rugby, de fondamentaux à reprendre, de faire ce qu’on sait faire… Évitons de trop nous éloigner de nos soutiens pour mieux pilonner dans l’axe, car à chaque fois qu’on joue au large, on se met en danger : « non sporgerti dalla finestra !».  Allez, on y retourne au mastic !

 

Le tunnel passé, les poitrines oppressées, la douleur régénératrice, on vit d’autres passagers dans le compartiment. Ainsi, les voyageurs ursidiens arrivèrent à bon port et à la bonne heure. On aurait mérité de marquer au moins une fois de plus, mais ce sont nos hôtes qui le firent à notre place… En nous voyant au bout du quai, l’arbitre siffla la fermeture des portes.

 

Comme les trains démarrent souvent au moment où on s'y attend le moins, les défaites nous emportent sous l'œil inquiet et impuissant du staff et de l’Académie… En regardant le train s'éloigner, sur le quai, les académiciens décernaient les nominations du soir : le « Talent du Match » à Constantin pour sa constance, le « Tricotin » à Rémi dont la cheville n’avait pas le même magnétisme que ses mains, et petite dédicace à « Juju » qui a retiré son casque pour la dernière fois… Je tiens à souligner les qualités d’abnégation, de résilience et de bravoure qui ont émergées lors de ce second acte. Même Régis accepta, sans rechigner, les excuses d’un adversaire qui l’avait retenu par le maillot.  Il est facile de prendre un train, encore faut-il prendre le bon... À croire que ce n’était pas le bon wagon ! Les trains sont capricieux et certains sont inaccessibles. Et il ne faut pas croire tout l'temps, qu'avec la SNCF, tout est possible !

 

Dans le wagon-restaurant de l’après-match les « Arruanais » nous ont reçu comme à chaque fois : copieuses poulardes et chansons à pleine gorge ! Le train-train des troisièmes mi-temps. Le rugby possède en lui une vertu spontanée, une dimension pittoresque qui berce les après-match. C’est là que le rugby puise son esprit de convivialité. Celui qui n’aime pas la « troisième mi-temps », n’aime pas le rugby !

 

Le prochain voyage nous amènera dans un autre train... 

... et certainement avec plus d’entrain !



 

Biz - @+   JYB/K’nar – le 25 mars 2022

mardi 8 mars 2022

Nounours' Boys / cueillez la grappe pendant qu'elle pend !

Salut les Nours' !

 


Après quatre mois d'hibernation pour cause de froid et de Covid, les « NOUNOURS’ BOYS » repartent au combat rugbystique. Ils se sont donné rendez-vous ce vendredi 04 mars pour un départ dans le bus de « Pessac Rugby », affrété pour l'occasion. Vingt-et-un joueurs et dix Académiciens avaient répondu à l'appel. Pas de retard de nounours sur l'horaire prévu, ce qui laissait présager qu'il en serait de même sur le terrain…

 

Une vérification auprès de RÉGIS que ses crampons étaient bien dans son sac avant de donner le top départ. C'était sans compter sur ALBAN qui, en sous-pesant le sien, le trouva bien léger : RÉGIS a trouvé son disciple ! Ultime remerciement pour les pieds de VINCENT d'avoir une taille 45…

 

Lors de ce voyage de près de 2h30, on en a profité pour distribuer la nouvelle gamme de vêtements estampillés « NNB XV ». L'itinéraire programmé dans le GPS prévoyait un passage sur une route interdite au plus de huit tonnes. Même sans ma présence et celle de « CHEU-CHEU », nous étions tout de même trop lourds… Un demi-tour d'anthologie fait par notre chauffeur du soir, Alain, permis aux « NOUNOURS » d'arriver à bon port.

 

Un échauffement rapide, fait de main de maître par Salem, pour faire monter le cardio rapidement nous permis d'être fins prêts à en découdre. La pluie ayant cessé, le combat de « Gros » pouvait commencer. « LOS PAPAS du XV de la GRAPPE », nos valeureux adversaires décidèrent de jouer à la main jusqu'aux ailes. Malheureusement pour eux, Valentin avait regardé des vidéos de Gabin VILLIÈRE toute la semaine et plaqua tout ce qui se présentait sur son passage. Cette défense de fer lui valut le « Talent NNB » d'or remis en fin de match, à l'unanimité de la « NOUNOURS ACADÉMY ».

 

Le match se déroula pendant trois tiers-temps de vingt minutes au cours desquels notre défense ferrailla fort, à tel point que Shaun EDWARDS nous contacta le lendemain pour avoir quelques conseils. Malgré une météo capricieuse et un grand nombre de ballons tombés de part et d’autre, certaines actions de nos trois-quarts auraient mérité un meilleur sort… N'en déplaise à un arbitre à l'ancienne qui refusa deux essais pour un en-avant que même Gilbert MONTAGNÉ n'aurait pas vu… « CAPT’AIN », positionné en n°7 pour l'occasion (ce qui n'est pas son meilleur poste), remonta ses troupes pendant la mi-temps : de cette équipe collective, il en fit une équipe encore plus soudée ! Les efforts furent récompensés à deux minutes de la fin du match quand « CHARLY », positionné au centre de la troisième ligne, entendit RÉGIS lui souffler de partir petit côté… Ni une, ni deux, il sortit de la mêlée... grand côté pour aller aplatir le seul essai du match : souffler n’est pas jouer ! Une dernière minute, passée dans nos 22, mit à mal l’Académie qui pensait la victoire s'envoler... C’était sans compter sur cette omniprésence défensive de quinze « NOUNOURS », plus que valeureux ! L'arbitre siffla la fin de la rencontre avec un bilan flatteur pour le nouveau Président : trois victoires en trois matches.

 

Le « TRICOTIN » reste dans les mains de la jeunesse : BASTIEN qui se l'était gardé au chaud depuis 3 mois, le passa avec bienveillance à ALBAN dont le dos eu raison de lui au bout du premier tiers-temps. Le tout nouveau « CAGOULIN », sous forme de déguisement d'ours, faillit saillir le corps d'athlète d'YVAN pour sa réception après deux rebonds devant ses mains… Les « Académiciens » jugèrent que le ballon était très dur à attraper et il échappa à la sentence. Un chèque d'un gros montant a dû être fourni pour avoir eu autant de soutien.

 

Ce nouveau « CAGOULIN » revint donc à VINCENT qui oublia d'enlever ses moufles lors d'une touche mémorable lancée par « CAPT’AIN », juste devant le banc des « Finisseurs » et des « Académiciens »... Bref, la messe était dite ! Merci encore à cette superbe équipe de BERGERAC, « le XV de la GRAPPE » pour son superbe état d'esprit et sa réception d'après-match de haute volée. Le match retour chez nous l'an prochain est déjà réservé !

 

Un retour dans le bus à 1h45, sans réelle envie, mais poussé par quelques-uns que « Morphée » commençait à appeler... ANTOINE (« vomitôt ») brilla par son absence cette fois-ci, lui qui est féru de voyage en bus.  Il pourra discuter de tout cela avec son nouveau comparse JULIEN (« Vomitard ») lors de leur prochaine retrouvaille.

 

Rendez-vous prochain, mercredi 24 mars, à Saint-Médard d'Eyrans, notamment  pour le dernier match de JULIEN M., sous les couleurs « Nounoursiennes ».

 

 

Biz - @+   Basta’Prez – le 07 mars 2022









jeudi 10 février 2022

Nounours' Boys / Morning Live !

 

Salut les Nours' !

  

Belle soirée que cette cérémonie des « NOUNOURS d’OR 2022 » !

 

On s’était donné rendez-vous dans la prairie de Lulu, aux confins de l’aéroport de Bordeaux-Mérignac : embarquement immédiat ! Embrassades, retrouvailles et bas les masques : qu’on nous donne l’envie d’avoir envie… Si quelques « covidés » de dernière minute étaient absents, on a eu droit au bal des revenants. Mathieu revenait sans son attirail de parfait secouriste ; Youcef, le « Tolérant », avait laissé tomber sa tenue du steward ; Herwig, le « Baron Noir », était enfin disponible pour faire la photo officielle de la bande des quatre présidents, instigateurs de la révolution culturelle des « NOUNOURS’ BOYS »… depuis 1986.

 

Après quelques calages de calendrier utiles et appréciés (déplacement à BERGERAC en bus ; anniversaire des 35 ans en juin ; commande des chocolats de Pâques), « BastaPrez », garant de la grand-messe, laissa tomber le micro pour prendre le mégaphone à la mode du « Morning Live », l’émission qui réveillait les voisins… La soirée pouvait commencer ! Six « NOUNOURS d’OR » étaient inscrits au menu de la cérémonie :

 

-       préambule, le « Président d’Honneur à Vie » remit à chacun un maillot des NNB avec toute la solennité qui sied à ce cérémonial. Un rituel toujours chargé en émotions ! Émouvant pour les uns, unique pour les autres, une séquence qui fait le mythe et le charme du rugby. Les mots sont pesés, pensés, réfléchis ; la poignée de mains ferme, franche et respectueuse. C'est un héritage qu'on reçoit, pas uniquement un simple maillot. Il faut savoir en être digne…  Les NNB n’ont pas échappé à la tradition !

 

-     la « Nounours Académie » était à l’honneur pour son soutien sans faille. Darno, le Vieux Coach, Beb, Hub, Falcon, Augigi, K’nar… Tous ces fanatiques de la main courante et du bord de touche qui vous expliquent le rugby, sans se vanter (ou pas trop), en espérant que leur expérience servira aux générations futures, histoire de rendre ce monde un peu meilleur, ou plutôt, moins pire… Des vieux cons, quoi !

 

-     le « Nounours de Platine » à Jean Luc, l’ancien « Prez », pour son quinquennat. Il a réussi à nous faire traverser la pandémie sans défaillir et conserver la foi des NNB. Un bon président, c’est celui qui pense aux autres ses et pas juste qu’à lui…  J’aimerais bien qu’il se teigne les cheveux en blonde platine !

 

-      « Charly » a reçu sa « Peluche » pour son organe… vocal : Je Suis Charly ! Bien sûr, on lui réclama un extrait de son registre. Alors, il s’est mis à nous chanter d’un quartier du vieux du Québec, des jours qui ressemblent aux nuits et vice-versa, et d’un soleil qui devenait sa joie de vivre… Toutes les « Émilie » de la soirée n’avaient que des yeux mélancoliques pour lui et la salle s’est mise à chanter : la-la-la-lala-lalalalala !

 

-       « Beb » revint sur le devant de la scène pour son omniprésence en cuisine… , Toutes les femmes le disent : rien de plus séduisant qu'un homme qui cuisine ! Main à la pâte, coup de fouet, velouté, équeutage, prendre soin de son couteau… Voilà qui explique pourquoi Casanova en savait autant sur les arts culinaires.

 

-     « Nunuche » fut honoré au titre de meilleur arbitre de touche de la GIRONDE… Il reçut, en récompense, toute la panoplie du parfait juge de touche avec, bien évidemment, un… gros bâton !


-     Enfin, « Antoine le Rosé » fut intronisé MIP (« Most Improved Player »)… Va savoir pourquoi ? Se serait-il amélioré au fil des années, comme le bon vin ?   Un panachage de vin rouge médocain et de vin blanc alsacien ?  En fait, il est tout à la fois : un brin « fouteux » et un soupçon de « rougueby »… Un mélange de plusieurs styles qui l’ont rendu indispensable dans l’effectif des NNB !

 

Merci à tous pour votre présence : on recommence l’an prochain !


  Biz - @+   JYB / K’nar – le 05 février 2022