lundi 21 décembre 2020

Nounours' Boys / noël et couvre-feu !


 

Salut les Nours' !

 

On est en décembre, et c’est bientôt Noël ! Ça y est, les calendriers de l’Avent sont quasi consommés avec son traditionnel train de tricheurs gourmands. On a beau être gourmand, les chocolats, au bout d’un moment, ça peut devenir écœurant... Surtout quand il faut en manger tous les jours. Sortez donc les bonnets rouges, les doudounes, la fausse barbe, les sapins brillent de mille feux (sauf à Bordeaux) et les rêves et les cadeaux qui vont avec… Ah, les fameux cadeaux de Noël ! Chaque année, c'est la même rengaine… Quoi offrir ? Qui va faire les paquets cadeaux ? Où sont les scouts ? En plus, on s'y prend toujours au dernier moment…

 

Je vous propose de garder les rêves, à une semaine du jour J. Pour une fête réussie, il faut, avant tout, une belle histoire de Noël pour que la dernière semaine soit parfaite. Tout un programme ! Ça tombe bien, j’ai pensé à vous… En effet, j’avais concocté, il y a quelques années, de beaux contes spécialement pour les NOUNOURS’. Pour les nostalgiques ou les nouveaux arrivés, je vous invite à aller consulter les messages de décembre du blog, de 2012 à 2016… Personnellement, j’ai un faible pour celui de 2015 car il correspond à évènement familial (la perte de mon père). Je vous laisse le découvrir ou le redécouvrir…

 

Il était une fois, dans le seul village de la contrée où l'église a deux clochers, huit jeunes nobles garçons qui avaient été choisis par le curé pour être les personnages de la crèche humaine. La représentation avait grande réputation et attirait chaque année tous les enfants du canton.

 

Ces huit garçons n'étaient pas très enthousiastes à l'idée de jouer les santons de la crèche, ces pauvres hères au milieu des moutons, car ils avaient la noblesse clouait à leur nom … Ils se nommaient :

‐ le plus âgé, Robert, avait gardé une âme d'enfant … on l'appelait De Jeu !

‐ Bruno dont les parents étaient originaires de Neuvic…

‐ les jumeaux, Frédéric et Philippe, étaient très méfiants bien que leur mère leur disait toujours "ça, c'est vrai ! "…

‐ Yves dont les parents avaient une cabane au milieu de la lande…

‐ Laurent, l'unique héritier des Harnneaux…

‐ Paul, le fils du forgeron…

‐ et Pierre qui s'appelait De Lédinghen … et on ne sait pas pourquoi !

 

Ce dernier était très malin, le plus intelligent de tous. Ne souhaitant pas jouer un banal berger de Provence, il dit à ses amis : « Le Père Noël, c'est des histoires : il n'existe même pas ! ». Même si Frédéric et Philippe avaient encore l'air dubitatif, ses autres amis n'étaient pas d'accord avec lui. Des années durant, aurait-on traîné derrière nous cette fable ? Ils en référèrent au curé : « Mon Père, le Père Noël existe-t-il ? ». L'homme d'église leur répondit par une autre énigme : « Allez voir la crèche et vous aurez votre réponse… « 

 

Rassurés et pensant que le curé avait trouvé des suppléants à leur rôle, les enfants avaient retrouvé le sourire. Ils s'approchèrent de la crèche... Personne ne dit rien, pas même Marie qui, elle, les regardait avec bonté. Joseph avait l'air aussi sérieux que l'âne et la vache continuait à réchauffer de son haleine le divin enfant. Des bergers, accompagnés de leurs moutons, étaient bien là et les Rois Mages n'étaient pas encore arrivés… Si le spectacle était apaisant, aucun indice ne permettait de résoudre le mystère du Père Noël.

 

Pierre, insista auprès de ses amis : « Vous voyez, le Père Noël, c'est des histoires : il n'est même pas dans la crèche ! ». Frédéric et Philippe avancèrent une explication : « Serait-il malade ? ». Le prêtre avait parlé dans ses oraisons que l'hiver avait été dur, ce qui pouvait laisser supposer que le Père Noël pouvait être fatigué ou un peu surmené… Il est vrai que le vieux Brannais qui faisait office de Père Noël les années passées, n'avait plus grande vitalité en ce 23 décembre… Paul avait vu dans la forge de son père, 8 rennes qui semblaient s'impatienter… Que se passait-il donc ? Qui pouvait les tirer du désespoir de l'énigme du vieil homme à la barbe blanche... Rien à faire ! Rien n’a l’heur de leur plaire !

 

Pierre, toujours aussi rusé, proposa un stratagème à ses amis : « Je vous le dis, le Père Noël, c'est des histoires ! Il faut lui trouver un remplaçant, sinon nous n'aurons pas de cadeaux ... ». Frédéric et Philippe s'inquiétèrent : « Mais qui ? Le temps passe, le temps presse : il faut absolument faire quelque chose ! ». Il faut surtout que personne ne soit déçu, que tout le monde soit heureux, car Noël, c’est la fête par excellence du sourire, la fête des enfants.

 

Un vieux clown qui passait par là, entendit la conversation. Malgré son grand âge et ses 69 printemps, il décida de prouver à ces enfants que le Père Noël est bien réel, bien vivant ! Secrètement, il leur donna rendez-vous le 24 décembre à minuit. Il lui fallait trouver toute la panoplie :

·     pour la silhouette, c'était une prédisposition morphologique qu'il avait déjà…

·     pour le traineau, il prit une palette derrière le dépôt de Marco, le fabricant de cheminées…

·     pour l'attelage, les 8 rennes étaient dans l'étable à côté de la forge…

·     pour les habits, il avait quelques vêtements de couleur rouge qui lui servaient pour ses activités du jeudi soir…

·     pour la hotte, il avait récupéré un vieux sac à ballons délaissé…

 

Puis, il partit dans la lande chercher quelques cadeaux pour ces jeunes nobles : un château fort, un beau destrier à bascule, une épée magique d'Excalibur en bois, une panoplie de chevalier, le dernier livre de Gonzague de Saint-Bris, le dvd de Stéphane Bern…

 

Il lui fallait parfaire le décor et créer un magnifique sapin de Noël. Dans la lande, il n'avait que l'embarras du choix avec tant de sapins sans lumière. Il réfléchit et regarda le ciel… Subjugué, il vit alors plusieurs étoiles danser une ronde folle, changeant de couleurs à tout instant. Cette nuit-là, la danse des étoiles réussissait, à elle seule, à peupler le ciel d’une guirlande scintillante de diamants lumineux qui allait décorer le plus beau des sapins… L’arbre était allumé !

 

- « Qu’est-ce que c’est ? » demanda Pierre en apercevant la silhouette rouge au milieu de ce décor féérique. Regrettant alors ses propos perturbateurs, Pierre craint pour son âme d'enfant ?  « Et si l’on ne voulait pas de moi ? Et si je ne faisais plus partie de l’histoire  ? ». Heureusement, le Père Noël est l'ami de tous les enfants sans exception. Il fut exact au rendez-vous du 24 décembre à minuit et Pierre et ses amis durent se résoudre à la magie de Noël. Nul ne saura si le Père Noël était réellement malade... Nul ne saura jamais qui l’a remplacé ! Et si c'est le cas, d’où venait cet inconnu ? De l’inconnu ...

 

Tout Peut ! Rien Doit … Sauf le Respect !

Et ça, vous ne pourrez jamais l'oublier !

Calinours - @+  JYB/Knar

 



 


samedi 5 décembre 2020

Nounours' Boys / deuxième version !

 

Salut les Nours' !

 

Confinement, deuxième version : fin de la première semaine ! Le week-end est déjà là… On a cru à une mauvaise blague, mais il faut bien se rendre à l’évidence : nous revoilà de retour à la maison, à six… Confinés ! Un verbe auquel on s’est habitué alors qu’il était étranger à notre vocabulaire courant, il y a encore six mois… On peut sortir pour travailler et faire ses courses essentielles, avec attestation et masque. Juste le temps de dire bye-bye à l’espion qu’on aimait !

 

Confinement, deuxième version : fin de la deuxième semaine ! Le week-end est déjà là… On commence déjà à trouver le temps long… Comment s'occuper ? On nous propose de nous évader, depuis votre canapé jusqu’au trottoir d’en face : on n’a jamais autant vu les voisins… Alors, je me suis autorisé une dérogation : c'est le moment parfait pour sortir. Une heure à moins d’un kilomètre ? Bon sang, je vais en bouffer du bitume et du caniveau rempli de feuilles… Et toujours masqué !

 

Confinement, deuxième version : fin de la troisième semaine ! Le week-end est déjà là… Finis les tours de quartier, terminée la règle du « un kilomètre, une heure », à partir de ce week-end, les lignes bougent : notre balade dominicale pourra s'étendre jusqu'à 20 kilomètres à la ronde et pendant 3 heures,  si on veut. De quoi s'aérer et de quoi s'évader, un peu ! Car, attention, on n'a pas encore parlé de déconfinement : il faut garder en tête le « restez chez vous » et savoir rester au chaud ! « Click and Collect » ! La Gascogne et la Guyenne resteront à visiter uniquement par les oiseaux migrateurs. Car, en levant le nez, on s’aperçoit qu’il y a des choses qui ne changent pas. Parmi elles, le retour des grues cendrées qui survolent la région en ce moment : un spectacle pour les yeux et pour les oreilles ! Tout se passe dans les cieux : si yo fuera Mara–Domi… 

 

Confinement, deuxième version : fin de la quatrième semaine ! Le week-end est déjà là… Fin de la moustache de novembre et du mois sans tabacs ni contact… Ils l’attendaient avec impatience : les commerces dits « non essentiels » peuvent rouvrir leurs portes à partir de ce samedi, dans le respect d’un protocole sanitaire strict. Alors, à un mois de Noël, on peut aussi s’évader en allant faire quelques emplettes et en profiter pour admirer les décorations mises en place dans les vitrines. Black Friday pour un Black Fric–day ! Les magasins sont noirs de monde et les règles sanitaire dans un total embrouillamini… Un soulagement pour tous les commerçants qui espèrent profiter de la période des fêtes de fin d’année pour redresser leurs comptes mis à mal par la crise.

 

Ah, décembre... Ses guirlandes, ses rues illuminées, ses gâteaux à la cannelle, son calendrier de l’Avent et son sapin de Noël (sauf à Bordeaux : ça fout les boules !), pour se mettre dans l'ambiance et préparer les fêtes de fin d'année en toute sérénité. Quoi de mieux que de se plonger dans la magie de Noël pour oublier le reste. Souriez, c’est (presque) Noël ! Les champions reviendront en cinquième, sixième ou septième semaine… Lors de la troisième version, la culture et le rugby en auront fini avec le « sans contact ». Parce qu’ils le valent bien, Petits Nounours’ Boys deviendront grands en 2021 !

 

Prenez soin de vous !

Biz - @+  JYB/Knar - le 05.12.2020

jeudi 3 décembre 2020

Nounours' Boys / November !

 

Salut les Nours' !

 

I hate (je déteste) :

 

No sun…

No moon…

No cloud…

No butterflys…

No birds…

No beach…

No wave…

No.joke…

No pub…

No beers with friends…

No match…

No Romainville…

No rugby…

No pâté no saucisson…

No NNB…

 

No  vember !

 

Le Prez - le 24.12.2020

mercredi 11 novembre 2020

Nounours' Boys / Bleuets !

Salut les Nours' !

 

Quoi de plus normal qu'un club d'anciens parle de nos anciens !

 

Un peu d'Histoire à propos du Bleuet de France : pourquoi le bleuet ? 

Le bleuet est le symbole choisi pour illustrer la solidarité envers le monde combattant pour plusieurs raisons. Il rappelle l’uniforme bleu horizon que les jeunes recrues, les « Bleuets », portaient en rejoignant leurs aînés, les « Poilus », sur les champs de bataille. De plus cette fleur poussait dans la boue des tranchées...

  

 

Voilà qui est fait !

 

nb : pour les coquelicots anglosaxons, les poppies, je vous renvoie à mon bulletin du blog, en date du 6 novembre 2011

 

Biz - @+  JYB/Knar - le 11.11.2020


mercredi 4 novembre 2020

Nounours' Boys / brumes confinées !

Salut les Nours' !

Je confine, tu confineras, il confina, nous confinions, vous aurez confiné, ils ont confiné, voire même ils eurent confiné en ces temps modernes de 2020 ! On a beau conjuguer cette malchance à tous les temps, on a du mal à y croire encore ! Certes il eut fallu que nous confinassions plutôt, peut-être pour éviter le chaos, mais certains diront que même s’ils eussent confiné, rien, ni même un Nounours’ Boy mithridatisé au Corona, n’aurait pu plaquer au sol ce spectre invisible. 

Paradoxe, car confiner dans le sens intransitif du verbe c’est se rapprocher, se toucher, être proche, tout ce que l’on aime chez les NNB ou le toucher du ballon, le contact des adversaires sont salvateurs et la proximité d’un soutien dans l’axe nous fait presque tout vaincre ! 

Mais, là l’heure est grave : la santé, le gouvernement, l’économie d’un pays nous opposent le verbe transitif : s’isoler, se cloitrer, se claustrer tel un ours en cage dans un zoo sans public… 
   
  
Nous ne profiterons pas des brumes de l’autonome sur la plaine éclairée par la lune ou les projecteurs de Romainville pendant quelques semaines… Hélas ! Nous restons cependant en ordre de marche pour un éventuel retour courant Décembre… Sinon, ce sera janvier au cœur de l’hiver, date ou généralement l’ours hiberne profondément. Restez affutés, faites 10 pompes chaque fois que vous laissez tomber quelque chose (sauf votre femme, svp 😉). Profitez du km autorisé pour le faire en burpees ou à la nage, faites nous marrer sur le groupe Facebook, avec des images ou des vidéos irréalistes d’un confinement a succès !

 Prenez soins de vous et de vos proches. Attention que votre impatience ne confine pas à la l’imprudence, que votre imprudence ne confine pas à la folie mais plus tôt que votre perspicacité confine à la sagesse. Bon confinement à tous, isolés mais tellement proches, aux confins de l’espoir des jours meilleurs.

  Le Prez - le 05.11.2020

vendredi 30 octobre 2020

Nounours' Boys / retours intérieurs !

Salut les Nours' !

Toute la journée, les nuages obèses se sont chassés vers le nord, laissant filtrer un soleil aigrelet, si pauvre que les couleurs automnales se fondaient dans l’horizon… Avant de filer au Musée Grévin pendant un mois, le dernier entrainement commençait dans une lumière crépusculaire, mêlée de mélancolie, laissant augurer de tristes lendemains. 
  
Si le rugby comporte des séances d’entrainement en tout genre, il faut bien reconnaître que celles des Nounours’ Boys méritent qu’on s’y attarde ! Finies les sessions préparées par « Véronique & Davina » avec une douche collective au générique de fin. Le parvis du « Moustoir » Pessacais faisait office de vestiaires pour ouvrir ses portes sur un royaume brumeux. PHILIPPE rêvait de son homonyme messin (dédicace DENY)... TOUTUT avait adapté le programme qu’ERIC avait concocté tout l’après-midi avec sa fille. En cette fin de vacances scolaires, ça parlait immanquablement de Prince Charmant ! SIEGFRIED et CHRISTIAN se portèrent postulants… FRED avait délaissé ses filles… Mais, le sort tomba sur GREG pour tenir la flamme ! Les ballons arrivèrent tardivement, laissant place à des tours de terrain effrénés. Le coach utilisait un langage « meyeriste » dont le ton alternait dans sa course les rythmes et les souffles. Sous la cadence, la chaussure gauche du doyen des joueurs céda comme l’armure du chevalier bardé de fer s’engageant avec fougue dans la lice du tournoi. De son côté, LAURENT (alias YANNICK) avait retrouvé la magie de sa passe… 
  
Une question se pose : pourquoi cette folie de l’effort et de la volonté ? Pour renouer avec le goût du défi : le Prez avait ainsi fixé le prix de la victoire pour le rendez-vous du 15 décembre… Non sans mérites, quelques habitués du bord de touche assistèrent à la préparation physique, transformés en voyeurs emmitouflés de laine et de bérets identitaires d’un acronyme : initiales NNB ! 
 

Les visages devenant turgescents, il était temps d’aller trinquer pour fêter l’anniversaire de CL (Chilé ?). La « P’tite Boutique » s’installa en tribune, dans les gradins en guise de chaises et tables… Coup de Chapeau au noyau fondateur et fédérateur de ces soirées (ndlr : le Bureau) qui nous propose des moments d’amitié sous le prétexte d’un rugby en carton-pâte. On y gagne en confiance et en estime : l’establishment politique ne peut pas s’opposer à cela ! Les NNB portent cette fraternité en bandoulière comme le facteur porte ses lettres : instant miraculeux ! Le protocole dinatoire nous proposa des LEFFE et de la HEINEKEN pour les petits elfes. Le Picard à l’accent de Jean GABIN avait prévu de la boisson à la marque verte étoilée de rouge : carton rouge ! HERWIG, réveille-toi, ils sont devenus fous… Pâtés, chips, camemberts, baguettes, litrons, tous les clichés étaient là en forme de liberté d’expression et de débats sur les martyrs d’aujourd’hui… 

Les Héros y sont ! Confinés, nous sommes de nouveau, ! Confinés dans le rôle de voyeurs, perdus dans nos lunes lointaines… Dans la lueur des smartphones, on a laissé la nuit s’enfoncer jusqu’à l’aube incertaine. On traversera novembre les dents serrées et les attestations dérogatoires bien complétées, en quête de l’impossible. Laissons sa part au diable, la part des anges nous reviendra en décembre ! 

Biz - @+ JYB/Knar - le 30.10.2020

mardi 6 octobre 2020

 Salut les Nours' !


    Qui peut me dire qui sont Jules & Jim ?



JYB/Knar 


samedi 3 octobre 2020

Nounours' Boys / un instant nénuphar !

 

Salut les Nours' !

 

Sur la caillasse du parvis de « Bati-Cheminée », lorsqu'on se retrouve ensemble, à l'occasion des premières grillades-parties, on se les raconte... Qui a fait la chaise, le transat ou le hamac ? Chacun fouille dans sa mémoire et partage ces instants de réseaux sociaux pour ceux qui n’en ont pas ! Parfois, on se les cache ou on les revit en découvrant une photo, une vidéo, un secret... Les challenges des Nounours’ Boys traversent ainsi les vacances et survivent ainsi au temps générationnel qui passe… Ces histoires sont une richesse pour ceux qui en sont les héritiers ! Elles n'ont pas de prix, si ce n’est 5 €uros…          

 

L’été est parti en pente douce : septembre en termine avec l’été pour virer dans les splendeurs colorées d’octobre ! Lorsque revient l’automne, alors s’embrase le ciel d’Ovalie. On se laisse prendre par ce sentimentalisme qui relie l’homme et le ballon. A chaque course, on ressent ce souffle purificateur et l’Académie, appuyée sur sa talanquère, exulte son esprit pour qu’il demeure intact…

 

Les célèbres demandes de mutation de la Fédération n’ont pas cours chez les NNB : on renouvelle le stock ! Les feuilles d’automne nous ont amené de nouveaux noms : Valentin, Timothy, Xavier, Charlie, Bastien, Yann, Julien ou simplement Stéphane…

Je devrais plutôt dire des nouveaux prénoms, en attendant les nouveaux surnoms qui vont immanquablement tomber… On a déjà "Jules & Jim" : les parrainages consolideront pseudonymes et sobriquets !

Actuellement, l’arbitrage « Covid » freine sérieusement le jeu de mouvement. La vie de notre ballon ne se partage pas avec d’autres équipes, elles-mêmes confinées. A défaut de jouer à 31 (2 équipes et un arbitre), on se contente du rugby à XV. Ainsi, on ne risque pas de perdre le ballon et de prendre un contre assassin…

 

« Putain de Covid »… « Aux chiottes, le Covid »… « Vas te faire, Covid de merde »… Une fois les injures dites, il nous faut penser à développer des capacités d’adaptation. C’est à chaque fois la même chose lorsqu’on rentre en contact avec un univers différent. Il en est de même au rugby : c’est ainsi qu’on progresse ! C’est ainsi que le rugby a évolué et c’est ainsi que notre quotidien doit évoluer. Pour retrouver le monde d’avant, il faudra que les choses changent Il nous faut maintenant naviguer entre le temps long de la vie et l’instant du fait du hasard, celui où tout bascule brutalement et détruit les projets. Aujourd’hui, le virus rythme notre vie : de chagrins en espoirs, de routines en rebondissements, de défaites en victoires… En autant de sélectionneurs que de néophytes de la science, tous nous étalent de grands protocoles que les gens ne respectent pas au nom de petites excuses. J’aurais préféré de petits cérémoniaux et de belles vertus : noblesse, respect, sincérité, intelligence…

 

Sourires affichés, embrassades et étreintes, poignées de mains… Ce sont autant de ricochets de l’amitié dont l’onde se propageaient à toute l’étendue de notre groupe, qui ont ainsi disparu. Le nénuphar « covidien » a envahi notre mare.

 

La vie est une maitresse exigeante et le rugby un amant téméraire… pour le meilleur, pas pour le pire ! Salut les amoureux.


 

Biz - @+  JYB/Knar - le 03.10.2020

samedi 5 septembre 2020

Nounours' Boys / le retour !

 

Salut les Nours'  !

Les Nounours étaient de retour sur le pré après un long intermède covidien...

Une vingtaine de valeureux, plus ou moins affutés - le plus en forme était sans nul doute notre ami Titi ! Le coach avait mis  le couvert ,la nappe et l'argenterie, avec ballon lesté, élastiques, foot-rugby américain, gainages et pour finir, un classique rugby au cours duquel "les Vieux" embarquèrent les jeunes à chaque feinte de passe !😅

Le challenge de la chaise ne fut pas réitéré car, jeudi dernier, Siegfrid et Julien P. l'avaient explosé avec 13 minutes au chrono manuel  (RIP Con De Bayonnais Bayonne). Deux nouveaux joueurs, avec du rugby en plus, nous ont fait l'honneur de nous rejoindre. On les appellera "Jules et Jim" car j'ai oublié leur prénom. 

Merci à Marco pour son hospitalité ! Faute de vestiaires et de lumière à Romainville, on y a rejoint l'Académie, toujours assidue à la pétanque (j'ai entendu parler qu'on y avait embrassé fanny... ) : born to boules ! 

Pour clôturer la soirée, une belle réception fut assurée par le Bureau et les Tabliers Rouges. On remerciera Yvan Simon et Siegfried Puisais qui nous régalé du fût de bière pour fêter leur anniversaire (et en plus ils avaient fait les courses). La semaine prochaine, ce seront Arnaud et K-nar qui fêteront le leur.

La passion nous réunit : c'est bien là l'essentiel !
A jeudi prochain, toujours aussi nombreux car on a match le 24 septembre.

Tout Peut ! Rien Doit... Sauf le Respect !
Le Prez - le 4 septembre 2020

mardi 7 juillet 2020

Nounours' Boys / clôture !



Salut les Nours' !

Sous le clair de lune Testerin, le tennis-padel-pétanque club de La Teste nous accueillait ce vendredi 3 juillet pour que nous fêtions dignement cette fin de corona- saison 2019/2020 qui restera gravée dans nos mémoires. La capitale du pays de Buch était à l’honneur : plus de 35 Nounours avaient fait le déplacement, à l’initiative de notre GO d’un soir, Titi alias NNB de Gujan.

Avec ses acolytes (non, le jeu de mot était trop facile) ils nous avaient concocté une paella que toute la Gascogne nous enviait tellement gouteuse que les 10 kg ne résistèrent pas longtemps, ni même les vingt douzaines d’huitres...

Le virus était présent, bien-là, inguérissable, le virus du rugby, le virus des copains, le virus Nounoursien intact depuis 1986, que les plus grands scientifiques n’arriveront jamais à décrypter tellement il est dynamique ! Il y avait de quoi faire deux équipes de champions et quelques remplaçants, arbitres compris, pour immortaliser cette saison. L'esprit d’équipe, les valeurs sont intactes, et ce n’est pas un gel hydroalcoolique qui pourra les stériliser ! Le reflet de la lune sous la pinède aurait pu être très romantique, quelques jolies Testerinnes nous faisant honneur une partie de la soirée... Mais non ! Le romantisme n’est pas notre fort, notre poésie est très spécifique, inclassable même, mais les réjouissances résonnèrent dans la nuit du Bassin.

Les plus assidus poètes partirent en goguette du côté du KK (la Kantine des Kopines), puis du Hangar pour tester quelques cocktails locaux,  avant de finir par une mémorable route du rhum et de karaoké endiablé chez notre hôte d’un soir le grand, le fameux, l’inénarrable TITI. De mémoire de Prez, c’était une de nos plus belles soirées sportives et poétiques, le corps des NNB était formé, indestructible en pleine revitalisation et capitalisation d’une future saison qui va arriver très vite…

Rdv jeudi 3 septembre : affutez-vous, le coach a des ambitions !
Passez un bel été, prenez soin de vous et protégez-vous encore.

Longue vie aux NNB - Le Prez - le 05.07.2020


jeudi 2 juillet 2020

Nounours' Boys / vous avez dit nounours !


Salut les Nours' !

En ces temps confinés, on a un peu oublié le rugby… On a profité de cette période troublée pour ranger la maison et vider les greniers et les caves.  Personnellement, entre les masques et les gants, j’ai retrouvé un vieux « bescherelle » de mes jeunes années. Drôle de passe-temps ! Cet ouvrage, dédié à la conjugaison des verbes, permet de reconnaitre les subtilités du subjonctif : « à ce que je sache » ou « eût-il fallu que le susse », etc. Le virus avait ainsi d’autres vertus que celle de me clouer chez moi, à coups de gel hydroalcoolique : il me rendait la mémoire sur des valeurs oubliées…
 Je me suis donc délecté des trouvailles de conjugaisons et des accords en genre et en nombre, des préfixes et des suffixes… Derrière cette ambition dérisoire, je me suis réinventé une envie de connaitre le sens des mots et de les isoler de leur contexte, et tout particulièrement sur celui de « Nounours ». J’ai donc décomposé ce mot à la recherche de ses origines, du contenu de sa sémantique, des éléments qui le construisent, des sonorités qu’il provoque, de la morphologie qu’il inspire… Jeu de fou que cet abécédarium ? Et pourquoi pas !
 Étymologiquement, « Nounours » est un diminutif puisque, en fait, il s’agit d’un ou de plusieurs ours. L’ours, cet animal déchu, roi des animaux, craint et sacré, et qui a été supplanté par le lion. Il est devenu un doudou pour enfant, compagnon du marchand de sable… Guerrier indomptable, prédateur des mêlées, il s’est assagi pour devenir un ami, tout en douceur, au ventre arrondi par le miel, synonyme de compagnon de bonne humeur.
 Dans le détail, « Nounours » est un nom propre de huit lettres :
·       huit lettres comme un paquet d’avants : normal pour des ours de poids…
·       huit lettres bien équilibrées : quatre voyelles encadrées par quatre consonnes…
·       trois syllabes comme une 1ère ligne…
·    un redoublement phonétique : un premier nous, signe de rassemblement, puis un second presque enfantin en quête d’amour câlin…
·      trois paires de lettres : deux N, deux O et deux U : autant de paires que dans un XV de rugby : paire de demis, paire de centres, paire de 2èmes lattes…
·       huit lettres qu’on allonge d’un R, d’un R tonique qui roule vers le rugby comme celui qui fait du petit ruisseau une grande rivière…
·    enfin, huit lettres qu’on ponctue par un S pour expliquer la pluralité ou rappeler la diversité du groupe : c’est bien connu, les ours se suivent mais ne se ressemblent pas !
A bien y regarder, à bien observer cette analyse lexicale, vous y trouverez le phénomène qui nous unit, notre vraie nature, celle qui établit nos liens sociaux et leur évolution, son genre unique et sa fonction. C’est un bonheur oxygéné, une bouffée hilarante, une joie d’altitude… Si « Nounours » est un joli nom, léger, c’est surtout une conception qui déploie le corps et l’esprit dans le même assentiment : une rondeur inattendue avec une sonorité délicieuse. « Nounours » est-il un nom lourd à porter ? Pas si le poète le déleste et fait oublier les kilos, le clown, le taquin, ou le rigolo… Si je fais souvent des rimes à mes dépens, il faut dire qu’en l’occurrence, je m’en réjouis sans forcer : « Nounours » rime avec humour, il rime avec amour, il rime avec beaux jours, il rime avec toujours… L’humour étant la plus joyeuse déclaration d’amour : je suis pour !
Auriez-vous mis autant de sens dans le mot « Nounours » ? Pas si sûr ! En tout cas, vous y penserez désormais. La semaine prochaine, je vous propose de disséquer le mot « Boys », et la semaine suivante l’apostrophe qui se place entre les deux.

Biz - @+  JYB/Knar - le 03.07.2020

dimanche 28 juin 2020

Nounours' Boys / la der !


Salut les Nours’ !



J’ai le cœur triste : une saison se termine, la saison la plus spéciale de toutes, fauchée en plein succès par Mister Coronavirus ! Il nous aura manqué 4 ou 5 matches à la maison et quelques grillades pour que la saison soit achevée... normalement !



J’ai le cœur triste, mais léger de savoir que personne n’ait été touché et que tout le monde va bien ! Heureusement, Marco nous sauva la mise ces 3 derniers jeudis…



J’ai le cœur triste, mais réjoui à l’idée que nous allons clôturer comme il se doit, ce vendredi 03 juillet, à la Teste, dès 19h30 : présence obligatoire (ha-ha-ha) et on s’inscrit sur le blog (viiiiiite !). Titi nous a réservé le tennis-club de Gujan : padel, pétanque, ping-pong, grillades, tireuse et fûts de bière. On a besoin de refaire le collectif : on a match fin septembre ! 
Je compte sur vous et merci qui ? Merci Titi !



Longue vie aux NNB.



Le Prez - le 25.06.2020



samedi 6 juin 2020

Nounours' Boys / les boules du déconfinement !


Salut les Nours’ !


De bien belles retrouvailles hier soir !



Au confins de la bourgade de Pessac, Marco proposa de nous recevoir dans son « sitio » au mobilier désurbanisé. Effet du déconfinement, on a tombé les masques, sans être sûr de ne pas contaminer l’alter ego... Il y avait une lutte, on le pressent, entre le bien et le mal. Seul moyen de dénouer le drame pour respecter les aptitudes de chacun et pour espérer connaître de meilleurs lendemains, ce sera la pétanque ! Non pas sur le pré, mais sur la caillasse du méga terrain de pétanque de 6.000 m². Le verbe était haut et l’écho retentissant… Personnages à l'ancienne qui existent par la magie du verbe et les jeux de mots. En toile de fond, la sortie du confinement au cœur d'échanges de poésie ensoleillée : les amours, la famille, les enfants, les chiens, les chats, le cochonnet et au-delà...




Entre les mots, chacun exerça sa gestuelle du bras ou du poignet, de l'armement du tir au lâcher de la boule. De façon traditionnelle, beaucoup ont mordu le cercle avant de lancer… Tirs au fer, rafales ou carreaux ont clairsemé les caillasses. Les tireurs des triplettes s’en donnèrent à cœur joie. La P’tite Académie remarqua surtout le coup de Trafalgar d’Hubert…



Une belle réception chez notre ami du « Comptoir du Coq » qui nous avait concocté un menu de déconfinement : œuf à la sauce chorizo, émincés de bœuf accompagnées de frites-maison, et un clafoutis-maison aux cerises… Par contre, je ne me rappelle pas ce qu’on a bu ! Grégory nous dira qu’il s’agissait d’un petit « Bordeaux Supérieur » (2015) de derrière les fagots



Pour la semaine, prochaine, même jour, même lieu, même pommes (jeudi 11 juin - 19 h) : grand tournoi de triplette sur le complexe boulodromique international de Marco. Arbitres officiels, de nombreux lots à gagner (1er prix : la bise du Secrétaire sur la fesse droite), suivi, à 21h., dune grillade-party… Attention consignes à noter pour les capitaines couleurs :

  • Tabliers Verts gèrent la tireuse, les fûts, les gobelets, l’apéro, le vin, la plancha, le barnum et les tables
  • Tabliers Rouges : viande et cuisson (budget 90 € ; prévoir 30 personnes)
  •  Tabliers Noirs : pain (30 baguettes), camembert et dessert (salade de fruits frais) budget 80 €

Je ne me rappelle plus le tour de rôle des couleurs. Donc, on fait avec ou sans…  C’est l’après Covid et il faut se réinventer, à commencer par moi (dixit le Président : ha-ha-ha !). De toutes façons, je vous renvoie au règlement intérieur des NNB :

Article 1 : le Prez a toujours raison

Article 2 : si vous n’êtes pas d’ accord, reportez-vous à l’article 1

Article 3 : vive les NNB !



Bizette et bon weekend



Biz - @+   Le Prez - le 05.06.2020

samedi 9 mai 2020

Nounours' Boys / les bonnes questions !


Salut les Nours' !

Pour éviter de passer du statut de confinés à l’état de compliqués, posons-nous les bonnes questions ! Quelles sont-elles, ces bonnes questions ? Comment les reconnaître des mauvaises ?

En voilà une : cette crise sanitaire passera-t-elle comme tous les autres grands séismes du passé ? Nous vivons une terrible situation de crise sanitaire d’une ampleur jamais vue depuis bien longtemps. C'est la première fois dans l'histoire de l'humanité que l'éconmie du mode est mise à mal pour tenter de sauver des gens. L'ordre des choses est chamboulé ! Mais, comme pour les autres crises, cela devrait être suivi, très certainement, par une crise économique.

Une autre : qui doit-on croire ? Dans le monde dans lequel nous vivons, les médias ne parlent que de ça… Et les gens ne parlent que de ça ! J’en suis témoin chaque jour : beaucoup critiquent et donnent leur avis sur tout ! Cacophonie, brouhaha, tohu-bohu, tintamarre, charivari et tout le tintouin… Alors, qu’est-ce que j’entends surtout ? J’entends en fait des situations personnelles, des anecdotes de la vie de tous les jours qui se répètent plusieurs fois, sans pourvoir nourrir le cas général. La majorité des gens est actuellement en mode “réaction”. Ils se demandent quand ils auront de nouveau le droit de sortir de chez eux, quand les enfants retourneront à l’école, quand ils pourront retourner au restaurant… Zone rouge ? Zone verte ! Il manque les Tabliers Noirs... ils ont failli tourner à la couleur orange : pas sûr qu' Herwig les ait un jour portés !

Que pouvons-nous faire ? En tant que NNB confinés, il y a pourtant peu de choses que nous pouvons concrètement faire, pour améliorer la situation. Notre avenir sera-t-il masqué ? Ce virus est-il salutaire ? Notre avenir est-il sanitaire ? L’air sera-t-il, l’air de rien, toujours contaminé ? Moi, je vois ce destin libertaire pour éviter de cacher nos grimaces et nos douleurs, pour éviter que résilience rime avec transparence… Bien sûr, nous pouvons et devons y contribuer en respectant les gestes dits « barrière » pour mieux se préparer sereinement à affronter le futur.

Devons-nous avoir peur d’affronter le futur ? Connais-tu un rugbyman qui a peur avant de rentrer sur le terrain ? L’antidote à la peur, c’est l’action. Remettons nos habitudes en place dès que le feu vert nous autorisera de passer de 10 à 30… On redécouvrira nos habitudes aimables, fraternelles. C’est l’Esperanto du rugby… Que reviennent à nos oreilles votre vocabulaire chantant ! Que s’agglutinent à notre esprit vos mots illustrés comme des bulles de BD : bières au cul du camion, académie, bastagros, capt’ain choc, tabliers verts, etc.  Il est temps de sortir de son coin, sans faire de foin et boire un verre : aller au paradis… avec ou sans Vanessa ! Remettons l’église au centre du village et le barbecue au milieu du parvis de Romainville.


Quand nous reverrons-nous ? Il est très important de ne pas stresser. Difficile de ne pas tourner en rond (ovale ?), de ne pas trouver le temps long… Alors, bien sûr, on s’occupe, on lit, on écoute de la musique, on regarde la tv et on consulte les réseaux sociaux dans l’attente d’une vidéo d’un NNB qui nous apporte un peu de divertissement : un instant de bonheur ! Il est essentiel de prendre soin de son esprit. Il convient de se relaxer : comment ? En fait, c’est très simple. Il faut changer la façon de penser actuelle et arrêter de penser au futur : détendons-nous ! Soyons heureux de notre niveau actuel qui n’est pas pire qu’avant. Une grande concupiscence (et ce n’est pas un gros mot !) me dit le désir de vous retrouver, certes, sans embrassade et avec des masques, de réduire cette distanciation sociale… Pas besoin de croix au sol : le cochonnet suffira !

Un lien durable s’est installé entre les NNB et moi… J’ai besoin de l’humour des ursidés et du blasphème de certains. Une bonne histoire, c’est une histoire qui parle de nous et  qui se nourrit de nous-mêmes : pas besoin de se poser de questions là-dessus !

Biz - @+  JYB/Knar - le 09.05.2020