samedi 3 octobre 2020

Nounours' Boys / un instant nénuphar !

 

Salut les Nours' !

 

Sur la caillasse du parvis de « Bati-Cheminée », lorsqu'on se retrouve ensemble, à l'occasion des premières grillades-parties, on se les raconte... Qui a fait la chaise, le transat ou le hamac ? Chacun fouille dans sa mémoire et partage ces instants de réseaux sociaux pour ceux qui n’en ont pas ! Parfois, on se les cache ou on les revit en découvrant une photo, une vidéo, un secret... Les challenges des Nounours’ Boys traversent ainsi les vacances et survivent ainsi au temps générationnel qui passe… Ces histoires sont une richesse pour ceux qui en sont les héritiers ! Elles n'ont pas de prix, si ce n’est 5 €uros…          

 

L’été est parti en pente douce : septembre en termine avec l’été pour virer dans les splendeurs colorées d’octobre ! Lorsque revient l’automne, alors s’embrase le ciel d’Ovalie. On se laisse prendre par ce sentimentalisme qui relie l’homme et le ballon. A chaque course, on ressent ce souffle purificateur et l’Académie, appuyée sur sa talanquère, exulte son esprit pour qu’il demeure intact…

 

Les célèbres demandes de mutation de la Fédération n’ont pas cours chez les NNB : on renouvelle le stock ! Les feuilles d’automne nous ont amené de nouveaux noms : Valentin, Timothy, Xavier, Charlie, Bastien, Yann, Julien ou simplement Stéphane…

Je devrais plutôt dire des nouveaux prénoms, en attendant les nouveaux surnoms qui vont immanquablement tomber… On a déjà "Jules & Jim" : les parrainages consolideront pseudonymes et sobriquets !

Actuellement, l’arbitrage « Covid » freine sérieusement le jeu de mouvement. La vie de notre ballon ne se partage pas avec d’autres équipes, elles-mêmes confinées. A défaut de jouer à 31 (2 équipes et un arbitre), on se contente du rugby à XV. Ainsi, on ne risque pas de perdre le ballon et de prendre un contre assassin…

 

« Putain de Covid »… « Aux chiottes, le Covid »… « Vas te faire, Covid de merde »… Une fois les injures dites, il nous faut penser à développer des capacités d’adaptation. C’est à chaque fois la même chose lorsqu’on rentre en contact avec un univers différent. Il en est de même au rugby : c’est ainsi qu’on progresse ! C’est ainsi que le rugby a évolué et c’est ainsi que notre quotidien doit évoluer. Pour retrouver le monde d’avant, il faudra que les choses changent Il nous faut maintenant naviguer entre le temps long de la vie et l’instant du fait du hasard, celui où tout bascule brutalement et détruit les projets. Aujourd’hui, le virus rythme notre vie : de chagrins en espoirs, de routines en rebondissements, de défaites en victoires… En autant de sélectionneurs que de néophytes de la science, tous nous étalent de grands protocoles que les gens ne respectent pas au nom de petites excuses. J’aurais préféré de petits cérémoniaux et de belles vertus : noblesse, respect, sincérité, intelligence…

 

Sourires affichés, embrassades et étreintes, poignées de mains… Ce sont autant de ricochets de l’amitié dont l’onde se propageaient à toute l’étendue de notre groupe, qui ont ainsi disparu. Le nénuphar « covidien » a envahi notre mare.

 

La vie est une maitresse exigeante et le rugby un amant téméraire… pour le meilleur, pas pour le pire ! Salut les amoureux.


 

Biz - @+  JYB/Knar - le 03.10.2020

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