Nounours' Boys / compliment !

 Salut les Nours' 🧸

 

Nous revoilà à Musard ! Le fantôme des peupliers traine encore dans la mémoire des anciens « Damiers ». Le nouveau bâtiment du CEVA masque le fronton et son mur à gauche. Le terrain synthétique était bien éclairé et son vert luisant … Il faisait bon en ce mercredi soir à Musard. Une fois n’est pas coutume, les « Nounours’ Boys » abandonnèrent leur traditionnel jeudi soir pour s’adapter au nouveau rythme des « Archiball » : nous voilà en visiteurs du mercredi ! Pas n’importe quel mercredi : celui du premier mars, certes, mais surtout celui de la journée du compliment !

 

Il est toujours plaisant d’en recevoir ! Je m’en vais donc rester le plus positif possible pour raconter la rencontre entre maîtres d’ouvrage et ursidés. C’était bien … C’était beau … D’ailleurs, le match fut très beau … Nos adversaires ont su allier vitesse et adresse … Ils ont mérité de gagner … La soirée fut magnifique : simple, efficace et peu coûteuse … Tapes amicales sur le bras ou dans le dos … Etc, etc, etc …  

Attention, cependant, à ne pas tomber dans l’excès ! Ma franchise ne peut s’empêcher de regretter leurs simagrées d’avant-match, ces minauderies burlesques, cette espèce de tradéridéra, comme une dérive sectaire ! Deux mi-temps étaient proposées au programme de la soirée : la première « à toucher » et la seconde « à plaquer » … Pour chacune d’entre elles, le score a semblé être en équilibre jusqu’à ce que la victoire (3-2) ne départage les équipes sur le dernier essai, celui du privilège de la jeunesse et de l’âge. D’apprendre l’âge de l’adolescent qui courait plus vite que la lumière du stade et jusqu’à l’en-but, j’en suis resté sur le cul, au propre comme au figuré !

 

Chez les « NNB », c’est un ancien, au casque d’argent, qui remporta le « Talent du Match » : un dénommé « Xavier Schlumberger » ! Ses accesseurs ont été « Petiok », un ancien de Musard, pour s’être blessé trop tôt, et « CriCri d’amour », en « cagoulin », pour une rentrée tardive, le temps de compter mentalement jusqu’à quinze et s’apercevoir qu’il manquait une lettre sur le terrain : la sienne !

 

Recevoir un compliment est aussi un art ! Les « NNB » ont eu l’honneur d’inaugurer la nouvelle tanière des « Castors », et malgré la bière éventée, le « trou » a conservé son art de vivre : l’esprit des « Archiball » est toujours là ! Pierres, voûtes et fuites d’eau, le nouveau « trou » ressemble à l’ancien.

 

La maitrise des maitres d’œuvre apparut au moment du dessert … Je crois que nous avons percé le secret de leur adresse sur le terrain : le lancer des assiettes ! Comme des avions sans ailes, les assiettes fusèrent au-dessus des têtes. Ce fut le grand moment de la soirée ! Les gestes furent majestueux, et la technique enrobée d’un beau panache … C’est là, à n’en pas douter, LE marqueur identitaire des « Archiball ». À ce jeu, les « NNB » ont été en mal de réception … Une troisième mi-temps, en bis repetita des deux premières ... Certains anciens ne disaient-ils pas que, s’il n’y avait pas eu la troisième mi-temps, ils n’auraient pas eu envie de jouer les deux premières : à méditer !

 

Parmi les plus grands rituels du rugby, la « troisième mi-temps » accorde une place importante au caractère festif qui berce les après-match. Qu’importe le résultat des deux premières puisqu’on fera la troisième, ensemble. Parfois, elle sera même plus épuisante que le match lui-même, de farandoles en paroles qui s’envolent … Une « permission de minuit » permirent à quelques « Ursidés » de lécher le miel de la tanière des « Archi » et laisser la « pitchouli » au hasard de la douceur de la nuit, là où on chante et on danse entre amis.

 

Mille compliments au « Archiball » et merci pour vos gentils mots !

  

 

Biz - @+   JYB/K’nar – le 12 mars 2023